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25.08.07 Une seconde station DART sera bientôt installée dans l'océan Indien
 
En septembre prochain, dans le cadre des efforts déployés par le gouvernement des États-Unis pour aider les pays concernés à se protéger des tsunamis et autres catastrophes, des experts de l'Administration nationale des études océaniques et atmosphériques (NOAA) vont installer un deuxième engin de détection des tsunamis dans l'océan Indien.

Dans la foulée du tremblement de terre de magnitude 9,1 sur l'échelle de Richter qui a frappé l'Indonésie en décembre 2004 et a déclenché un raz-de-marée qui a tué 230.000 personnes, le gouvernement des États-Unis a créé un programme de 16,6 millions de dollars sur deux ans visant à aider les pays de la région à se doter d'un système d'alerte précoce.

Les autres organismes qui participent à cet effort sont l'Agence internationale pour le développement international (USAID) (qui gère le programme), la NOAA, le Centre d'études géologiques des États-Unis (USGS), le Service des forêts du ministère de l'agriculture (USFS), l'Agence des États-Unis pour le commerce et le développement (USTDA), et le département d'État.

Le projet prend officiellement fin le 30 septembre, mais les États-Unis demeureront engagés dans ces activités par le biais d'accords passés avec les pays concernés et de leur participation aux activités de l'Organisation météorologique mondiale et de la Commission océanographique intergouvernementale (COI) de l'UNESCO.

Observer les océans

En décembre 2006, des spécialistes de la NOAA et des responsables du gouvernement thaïlandais ont installé une bouée de détection des tsunamis en temps réel (station DART) dans l'océan Indien, entre la Thaïlande et le Sri Lanka.

En septembre prochain, dans le cadre d'un accord passé avec le gouvernement indonésien, la NOAA installera près de Sumatra une station de ce type dont l'Indonésie assurera l'entretien. Le département d'État consacre près d'un million de dollars à la formation nécessaire.

Mais ces stations DART ne sont qu'un maillon du système global qui comprend des marégraphes, des systèmes de communication, des logiciels de modélisation des inondations, des mécanismes de diffusion des alertes et surtout des programmes d'information des collectivités sur la façon d'agir en cas d'urgence.

Par ailleurs, la NOAA a apporté des améliorations à six marégraphes au Sri Lanka, en Indonésie et aux Maldives, et a fourni sept nouveaux appareils. Ces stations, qui sont intégrées au Réseau mondial d'observation des niveaux marins, transmettent des données chaque minute par satellite.

La NOAA a également modernisé les connections du Sri Lanka et de l'Indonésie au Système mondial de télécommunications, aidant ces pays à échanger des données capitales avec d'autres pays de la région et avec son Centre d'alerte aux tsunamis dans le Pacifique.

Capacités de détection des tremblements de terre

Les tremblements de terre de forte magnitude sont la source de la plupart des tsunamis, et c'est pourquoi l'USGS et l'Indonésie, l'Allemagne, le Japon et la Chine ont installé plus de 50 sismographes en Indonésie.

" Mais parfois, ces stations n'étaient pas branchées sur le logiciel d'alerte " a déclaré le sismologue Walter Mooney, de l'USGS. " Nous sommes donc en train de remédier à ce problème. "

En collaboration avec l'Institut de technologie de Californie et la Fondation Betty et Gordon Moore, l'USGS a installé 27 stations du Global Positioning System (Réseau GPS) dans la région à haut risque de Sumatra, afin de suivre les mouvements terrestres durant un tremblement de terre. Combinées aux marégraphes et aux sismographes, ces stations fournissent des informations essentielles pour localiser les tremblements de terre et évaluer leur magnitude.

L'USGS a également organisé des ateliers techniques en coopération avec la COI au Sri Lanka, en Thaïlande, en Indonésie et aux Maldives, ainsi que des séminaires régionaux.

" Nous sommes impressionnés par les progrès qui ont été réalisés dans la région, a dit M. Mooney. Il y a une énorme différence au niveau de la sophistication et des connaissances des personnes responsables par rapport à il y a deux ans. "

L'USTDA a coopéré avec le Centre national thaïlandais d'alerte aux catastrophes à la mise au point de procédures permettant d'accélérer les réactions aux alertes publiques.

L'USFS et la NOAA ont également aidé le Centre à créer un Système rapide d'alerte aux tsunamis, qui facilite la transmission d'alertes émises par le centre national aux collectivités locales. Ces efforts ont débouché sur un vaste exercice national en juillet dernier, auquel ont participé 50.000 personnes. C'était l'exercice le plus complet jamais orchestré dans la région.

Note

Cet article est le trosième d'une série sur les contributions des États-Unis à un nouveau système d'alerte précoce aux tsunamis et autres catastrophes.


© Cheryl Pellerin Rédactrice de l'USINFO


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