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22.07.04 Le Royaume-Uni doit décider s'il participe au programme Aurora  
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Lors de la dernière réunion du Comité des participants au programme Aurora, les États participants transforment le projet et lancent la phase préparatoire du Programme européen d'exploration spatiale, un projet d'une plus grande ampleur. Un programme d'exploration spatiale sera présenté au Conseil de l'ESA lors de sa prochaine session au niveau ministériel, en 2005 et pour ce qui est de l'enveloppe financière de la phase préparatoire, les États participants devront confirmer leur niveau de souscription d'ici le 30 septembre prochain.

Si certains Etats européens et le Canada ont d'ores et déjà confirmé leur participation financière à cet ambitieux programme, le Royaume-Uni diffère sa décision et profite du Salon de Farnborough pour organiser un vaste débat rassemblant haut responsables politiques, industriels et la communauté scientifiques.

A priori, il y a plus de bénéfices à retirer d'une telle participation que de pertes, d'autant plus que les missions qui s'inscriront dans ce programme seront novatrices, mettront en œuvre de nouvelles technologies et les objectifs passionnants. Les retombées scientifiques et industrielles seront en conséquence.
 
     
30.09.03 Aurora, premiers contrats  
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En février 2002, l'Agence spatiale européenne lançait le développement de plusieurs missions du programme Aurora. Il s'agissait des missions flagships ExoMars et Mars Sample Return et de deux démonstrateurs technologiques Arrows capable de valider les technologies et les opérations de vol nécessaires à la mission Mars Sample Return ; une capsule de rentrée atmosphérique et une mission d'aérocapture martienne.

Aujourd'hui, l'ESA annonce le nom des firmes européennes qui seront impliquées dans les phases initiales de développement de la mission ExoMars et du démonstrateur de véhicule de rentrée atmosphérique. Courant octobre 2003, elle annoncera le nom des firmes retenues pour concourir au développement de Mars Sample Return.

ExoMars
Courant 2004, l'Agence départagera Alenia Spazio, Alcatel Space et EADS Astrium en annonçant le concept de mission retenue.

ExoMars est une mission qui se caractérise d'une part par un volet scientifique d'exobiologie et d'autre part par un volet technique audacieux qui préfigure des missions robotiques plus complexes et le débarquement d'une expédition humaine à la surface de Mars. La sonde ExoMars, dont le lancement est prévu en 2009, se compose d'un orbiter, d'un module de descente, d'un rover de surface. Les données scientifiques attendues seront, entre autres, mises à profit par les chercheurs pour déterminer la meilleure façon de procéder pour détecter des traces de vie sur d'autres mondes.

Selon le scénario envisagé par l'ESA, l'orbiteur servira de relais de transmission après avoir libéré le module de descente qui doit déposer à la surface de Mars un rover. Il est également prévu une importante expérience de rendez-vous en orbite autour de la planète rouge. Le scénario initial prévoit de laisser dériver un 'sous satellite' insert puis de le localiser à une distance maximale de 3000 km et de façon autonome de procéder aux manœuvres pour s'en rapprocher jusqu'à une dizaine de mètres.

Un temps envisagé dans le cadre de la mission ExoMars, le réseau scientifique de quatre petites stations du CNES (NetLander) a été abandonné autant pour des raisons de coûts que de complexité. Toutefois, il n'est pas exclut que l'ESA intègre se projet dans son programme scientifique. A suivre donc…

Earth re-entry Vehicle Demonstrator (EVD), Véhicule (capsule) de rentrée atmosphérique
Deux équipes industrielles ont été sélectionnées pour conduire des études dites de Pre-Phase A de la mission EVD. Ce démonstrateur est une étape importante avant la difficile mission martienne de retour d'échantillons que l'ESA envisage à l'orée 2011. Le lancement du démonstrateur EVD est prévu en 2007. Le scénario de mission prévoit l'insertion sur une orbite fortement elliptique d'une petite capsule de rentrée atmosphérique afin de reproduire la phase finale du retour d'une mission planétaire. L'EVD effectuera une rentrée à la vitesse de près de 45 000 km/h.
 
05.06.03 L'Homme sur Mars  
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L'Homme sur Mars, tout le monde en parle, la plupart d'entre nous en rêvent mais officiellement aucun projet n'est mis en œuvre bien que l'on voie ça et là de nombreuses initiatives publiques et privées qui s'inscrivent toutes dans ce but.

Si la NASA a dans ses cartons un scénario de référence pour envoyer un équipage à la surface de Mars et que la Mars Society défend son projet Mars Direct, l'Agence spatiale européenne s'est dotée elle d'Aurora, un programme d'exploration spatiale qui ambitionne à terme l'exploration robotique et humaine de la Lune et de Mars.

Bien que l'ESA ait une idée assez claire des besoins d'une mission internationale en direction de Mars et de sa capacité à y contribuer, l'Agence a récemment organisé une réunion de travail rassemblant quelque 60 personnes représentant l'industrie européenne, les agences nationales et les personnes impliquées dans Aurora.

L'Agence spatiale européenne a recensé plusieurs contraintes que doit s'affranchir une mission habitée martienne avant d'envisager sa mise en œuvre. Première d'entre elles et elle est de taille, le financement ! Au regard de sa complexité et de sa longévité, une telle aventure s'étalera sur 10 ou 15 ans, voire plus, et les Etats y participant devront être capables de la financer sans coup férir et ce quels que soient les problèmes qui se dresseront et les aléas de la croissance économique mondiale. Deuxième contrainte, le scénario de la mission qui en précisera la durée et la taille de l'équipage. Ces deux paramètres sont importants, car ils conditionnent la masse des éléments à mettre en œuvre, les coûts liés à leur satellisation et parce qu'ils affectent la quantité des consommables nécessaires à un équipage, ce qui aura un impact sur la masse du vaisseau spatial.

16 autres points clés recensés par l'Agence spatiale européenne

1. les infrastructures martiennes (lander, laboratoires, véhicules, ..)
2. besoins vitaux et autres ressources pour l'équipage (eau, oxygène, nourriture, …)
3. puissance électrique de la base martienne
4. environnement auquel sera exposé l'équipage (poussières, rayonnement, microgravité, météorologie, …)
5. lanceurs
6. opérations d'assemblage en orbite
7. voyage interplanétaire Mars
8. type de propulsion et puissance requises pour le transfert
9. la stratégie à mettre en oeuvre une fois sur Mars (programme scientifique, d'exploration, …)
10. les phases d'entrée et de descente atmosphérique et la phase d'atterrissage sur Mars 11. communications
12. navigation et positionnement 13. quitter Mars 14. mesure de quarantaine à prendre contre l'équipage à son retour sur Terre
15. mesures à prendre afin de protéger et d'éviter de contaminer Mars
16. phases de retour et de rentrée atmosphérique terrestre
 
20.02.03 Aurora, premières missions  
 
L'Agence spatiale européenne lance le développement de plusieurs missions du programme Aurora. Il s'agit des missions flagships Exo-Mars et Mars Sample Return et de deux démonstrateurs technologiques Arrows. Une capsule de rentrée atmosphérique et une mission d'aérocapture martienne. Ces démonstrateurs devront valider les technologies et les opérations de vol nécessaire à la mission Mars Sample Return.

Ce programme scientifique à long terme ambitionne de réaliser des missions autant ambitieuses qu'incroyables. Véritable trait d'union entre science-fiction et réalité, elles donneront l'image d'une Europe ambitieuse, avide d'une conquête spatiale futuriste raisonnée et fédératrice de ses talents. Autour d'Aurora, l'industrie européenne, la communauté scientifique et ses décideurs se doivent de se rassembler et d'offrir ce qu'ils ont de meilleur.

Aurora se doit aussi d'intéresser et d'impliquer les jeunes générations aux enjeux de la conquête spatiale, de les amener à s'interroger sur la place de l'Homme dans l'Univers et encourager de nombreuses vocations.

Avec Aurora, l'Agence spatiale européenne ambitionne de stimuler les développements technologiques nécessaires de ses premières missions avec l'idée que cela devrait aider au développement de l'industrie spatiale européenne, à l'amélioration de sa compétitivité et surtout à la création d'emplois, à l'instar du formidable souffle insufflé à l'économie américaine dans les années 60 avec la course à la Lune.

Descriptif des missions Aurora :

 
       
 

Les missions Flagships

Les missions Flagships sont des missions importantes par exemple de retour d'échantillons, d'étude in situ et, a plus long terme, d'exploration humaine.
 
 

Les missions Arrows

les missions Arrows sont essentiellement des démonstrateurs technologiques généralement moins coûteux et moins complexes, destinés à réduire les risques inhérents aux vols Flagships plus exigeants.
 
 

Les missions habitées

Ces missions habitées s'entendent au-delà de l'orbite basse terrestre, ce qui exclut, par exemple, les séjours à bord de la Station spatiale internationale. Les concepts de missions envisagés sont ceux qui prévoient l'exploration in-situ de la Lune, de Mars mais aussi d'astéroïdes ou de l'installation d'infrastructures spatiales occupées de façon permanente et/ou dédiées à la préparation de missions encore plus ambitieuses.

De tels complexes orbitaux pourraient être utilisés pour l'entraînement d'astronautes appelés à voyager à travers le Système Solaire sur de longues périodes et la mise au point et la validation de nouvelles technologies propres aux missions Aurora. Enfin, et projetons-nous nous encore plus loin, pourquoi ne pas imaginer l'assemblage d'un vaisseau spatial à partir d'une base avancée, ultime étape avant un voyage sans retour au-delà du Système Solaire.
 
 

Les missions robotiques de surface

Avec Pathfinder en 1997, la NASA ouvrait la voie à une nouvelle génération de petits robots de surface capables d'autonomie sur de grandes distances dans un environnement hostile, voire extrême. Bien qu'un robot, aussi intelligent soit-il, ne remplacera jamais un homme dans sa quête du savoir, le programme Aurora (tout comme la NASA) juge préférable leur utilisation afin de préparer dans de bonnes conditions l'arrivée d'une expédition humaine sur d'autres mondes.

Aurora mettra en œuvre une nouvelle génération de système robotique. D'une grande mobilité, ils seront capables d'interagir avec un vaisseau environnant, c'est-à-dire en orbite ou évoluant dans la même région mais à une distance plus ou moins importante. Ces robots devront dès leur conception intégrer une approche résolument 'futuriste'. De la gestion à la mise en œuvre, de l'architecture à l'activité opérationnelle, tout devra être pensé pour concevoir un système capable de discernement et d'une certaine intelligence dans la conduite d'opérations scientifiques complexes. En outre, ils devront être capables de produire l'électricité dont ils ont besoin, avoir une durée de vie opérationnelle toujours plus longue et disposer de systèmes de locomotion alternatifs.
 
 
Nouvelles technologies et Aurora

Rendre concrètes les missions envisagées dans le cadre du programme Aurora demande que l'on spécule, dès aujourd'hui, sur les concepts technologiques qui faciliteront leur mise au point, et ce quelle que soit la discipline scientifique. Toutefois, certains domaines, comme la production d'énergie à petite échelle, la propulsion, ou encore la maîtrise de la phase de rentrée atmosphérique / atterrissage, méritent une attention toute particulière et un renforcement fort de nos connaissances.
 
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