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              Article préparde Paula Dobriansky (sous-secrétaire d'État 
              aux affaires mondiales) récapitulant l'action des États-Unis en 
              matière d'environnement depuis la première  en 1970. 
               
              Les États-Unis, qui jouent un rôle de premier plan dans la protection 
              de l'environnement, sont décidés à aider les pays du monde entier 
              à parvenir au développement durable tout en préservant leurs ressources 
              naturelles et en contribuant à l'assainissement de l'air, à la qualité 
              de l'eau et à la santé des écosystèmes.  
               
              Mme Paula Dobriansky est sous-secrétaire d'État aux affaires mondiales. 
              Son portefeuille comprend les océans, l'environnement international 
              et les questions scientifiques.  
               
              Les résultats obtenus par les États-Unis dans le domaine de l'environnement, 
              au cours des 30 dernières années, sont impressionnants. Nous attachons 
              aujourd'hui un grand prix au panorama limpide de nos mégalopoles, 
              aux eaux propices à la baignade de nos lacs et rivières et à nos 
              parcs, forêts et domaines naturels. Le pygargue à tête blanche, 
              le symbole de notre nation, a même fait sa réapparition à 35 km 
              de notre capitale.  
               
              Le mouvement moderne de défense de l'environnement a débuté aux 
              États-Unis le 22 avril 1970 avec la tenue de la première Journée 
              de la Terre. Les principaux éléments de la législation environnementale 
              américaine se sont ensuite mis en place : la loi de 1970 sur la 
              politique nationale de l'environnement, la loi de 1970 sur la salubrité 
              de l'air, la loi de 1972 sur la qualité de l'eau, la loi de 1973 
              sur les espèces menacées, la loi de 1976 sur la conservation et 
              la régénération des ressources et la loi « Superfund » de 1980, 
              visant à assainir les sites gravement pollués. La plupart de ces 
              lois et initiatives écologiques ont été parmi les premières mesures 
              de ce genre dans le monde.  
               
              En communiquant à d'autres pays nos expériences des 30 dernières 
              années, nous avons appris que la salubrité de l'air et de l'eau 
              et la santé des écosystèmes sont des objectifs fondamentaux communs 
              à tous. Nous avons également appris que les problèmes écologiques 
              ne sont pas circonscrits par les frontières nationales et que la 
              Terre est un système fait d'éléments imbriqués.  
               
              Pour faire face aux problèmes environnementaux mondiaux, les États-Unis 
              participent activement à plus de 200 négociations internationales 
              portant sur des traités écologiques, notamment des accords visant 
              à protéger la couche d'ozone, à préserver les marécages, à sauvegarder 
              les espèces menacées, à conserver les ressources naturelles, à développer 
              des pêcheries durables et à limiter l'utilisation de produis chimiques 
              dangereux.  
               
              Les États-Unis prennent également des mesures concrètes pour s'attaquer 
              à certains des plus grands problèmes de développement qui se posent 
              au monde, tels que l'amélioration de la santé humaine, la conservation 
              des ressources naturelles, l'accroissement du développement économique 
              et l'atténuation de la pauvreté. Au Sommet mondial sur le développement 
              durable qui a eu lieu en 2002 à Johannesburg (Afrique du Sud), les 
              États-Unis étaient a la pointe des efforts internationaux de promotion 
              du développement durable.  
               
              Les États-Unis ont engagé près d'un milliard de dollars dans le 
              cadre de leur initiative intitulée « De l'eau pour les pauvres », 
              qui a pour but d'aider à atteindre l'objectif de la Déclaration 
              du Millénaire de l'ONU consistant à faire diminuer de moitié, d'ici 
              à 2015, le nombre de personnes qui manquent d'eau potable. Dans 
              les deux ans et demi qui se sont écoulés depuis le sommet de Johannesburg, 
              ce partenariat a permis d'améliorer l'approvisionnement en eau et 
              les services sanitaires de plus de huit millions de personnes.  
               
              Nous nous sommes également associés à des gouvernements et au secteur 
              privé pour former le Partenariat des forêts du bassin du Congo, 
              engageant 53 millions de dollars et suscitant des dizaines de millions 
              de dollars de contributions supplémentaires. Cette initiative favorise 
              le développement économique, l'atténuation de la pauvreté et l'amélioration 
              de la gouvernance locale grâce à la conservation et à une meilleure 
              gestion des ressources naturelles notamment en luttant contre l'exploitation 
              forestière illégale, le braconnage et le trafic des espèces sauvages. 
               
               
              Les États-Unis sont décidés à aider d'autres pays, en particulier 
              les pays en voie de développement, à satisfaire les besoins énergétiques 
              de leur population, à développer leur économie et à s'attaquer aux 
              problèmes écologiques causés par la pollution de l'atmosphère et 
              les émissions de gaz à effet de serre. Ces objectifs multiples peuvent 
              être atteints grâce à la mise au point à long terme de techniques 
              propres, efficaces et d'un coût abordable, parallèlement à l'amélioration 
              et à l'utilisation de la génération actuelle de techniques qui assurent 
              des émissions plus faibles. Rien que cette année, les États-Unis 
              vont consacrer plus de trois milliards de dollars à la mise au point 
              et à la commercialisation de techniques plus propres et plus efficaces 
              sur le plan énergétique comme l'hydrogène, l'énergie nucléaire, 
              le charbon propre et les énergies renouvelables.  
               
              Les États-Unis sont également à la tète des efforts internationaux 
              en faveur de la mise en place d'un système coordonné, durable et 
              général d'observation de la Terre. Quand il sera déployé, ce système 
              nous aidera à améliorer les prévisions écologiques et comprendra 
              un dispositif d'alerte rapide aux catastrophes naturelles. Du fait 
              que les politiques efficaces sont basées sur des données scientifiques 
              solides et exactes, le système mondial de mesures aidera la communauté 
              mondiale à prendre les dispositions appropriées pour protéger l'environnement 
              tout en sauvegardant les populations et en facilitant la croissance 
              économique.  
               
              Aux États-Unis, la protection de l'environnement est une cause qui 
              nous tient à cour et en faveur de laquelle nous sommes déterminés 
              à persévérer, dans l'intérêt des générations à venir. Nous participons 
              pleinement à la conduite des programmes internationaux conçus pour 
              relever les défis complexes posés par les problèmes écologiques 
              mondiaux et réaffirmons la responsabilité qui incombe à tous les 
              pays de s'associer à la mission consistant à protéger la santé de 
              notre planète.  
               
               
              © Paula Dobriansky (sous-secrétaire 
              d'État aux affaires mondiales)  
               
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