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04.12.04 L'action du gouvernement Bush face aux changements climatiques
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"J'ai demandé à mes conseillers d'étudier les mesures susceptibles de réduire les émissions de gaz à effet de serre, notamment les mesures qui tirent parti des potentialités du marché, de contribuer à la réalisation des promesses de la technologie et d'assurer la participation la plus large possible (...)
Nos actions doivent être modérées, à mesure que la science nous apporte de nouveaux enseignements dont nous tirerons profit. Notre approche doit être souple, de manière à s'adapter aux nouvelles informations et à bénéficier des nouvelles techniques. Nous devons toujours agir de façon à assurer le maintien de la croissance économique et de la prospérité, tant pour nos concitoyens que pour tous les habitants de la terre.
"
-Le président George W. Bush.

Le gouvernement des Etats-Unis a concrétisé l'engagement du président grâce à un programme exhaustif et novateur d'initiatives tant intérieures qu'internationales :

L'objectif national de réduction de l'augmentation des émissions

En février 2002, le président Bush a annoncé que les Etats-Unis s'engageaient à mettre en ouvre une stratégie d'ensemble visant à réduire de 18 % d'ici à 2012 l'intensité des gaz à effet de serre de l'économie américaine (le volume d'émissions par unité d'activité économique). L'accomplissement de cet objectif préviendra la libération dans l'atmosphère de plus de 500 millions de tonnes d'émissions d'équivalent carbone. A l'appui de cet objectif, le président Bush a pris les mesures suivantes :

- la création d'un comité interministériel sur l'intégration des sciences et techniques relatives aux changements climatiques

Le président Bush a créé un comité interministériel de niveau ministériel, coprésidé par les ministres du commerce et de l'énergie, et qui est chargé de coordonner la recherche fédérale sur la science des changements climatiques et sur les techniques énergétiques de pointe, et d'en établir les priorités. Ce comité élabore des recommandations à l'intention du président et assure le suivi des programmes interministériels de niveau inférieur sur les sciences et techniques climatiques.

- l'augmentation du budget affecté aux activités relatives aux changements climatiques

Le projet de budget du président Bush pour l'année budgétaire 2005 prévoit 5,8 milliards de dollars pour les programmes relatifs aux changements climatiques et pour les incitations fiscales aux économies d'énergie, ce qui représente 700 millions de dollars de plus (+ 13,9 %) que le montant effectivement alloué pour 2004. Ce chiffre comprend près de 3 milliards de dollars au titre du Programme technologique relatif aux changements climatiques, près de 2 milliards de dollars pour le Programme scientifique relatif aux changements climatiques, et 229 millions de dollars pour les programmes d'aide à l'étranger en matière de changements climatiques. En outre, le financement substantiel accordé aux programmes de conservation en vertu de la Loi sur l'agriculture de 2002 accroîtra sensiblement la diminution des émissions de gaz carbonique dans l'atmosphère dues à l'activité agricole.

- l'adoption d'incitations fiscales à la réduction des émissions de gaz à effet de serre

Le projet de budget du président Bush pour 2005 prévoit des incitations fiscales énergétiques destinées à promouvoir la réduction des émissions de gaz à effet de serre et qui se montent à 680 millions de dollars en 2005 et à 4,1 milliards de dollars jusqu'à la fin de l'année budgétaire 2009. Ces incitations visent à favoriser le recours à des sources d'énergie plus propres et renouvelables et à des techniques plus économes en énergie susceptibles de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Conformément à la Politique énergétique nationale du président, ces incitations fiscales comprennent des crédits pour l'achat de véhicules à propulsion hybride et à piles à combustible et de systèmes de chauffage résidentiel à l'énergie solaire, pour la production d'énergie à partir des gaz émis par les décharges, pour la production d'électricité à partir de sources nouvelles telles que l'énergie éolienne et la biomasse, ainsi que pour la fabrication de systèmes à production combinée de chaleur et d'électricité.

- Le Programme technologique relatif aux changements climatiques (CCTP)

Le projet de budget du président pour 2005 maintient son ferme appui - près de 3 milliards de dollars - au CCTP, programme interministériel destiné à accélérer la mise au point et le déploiement de techniques cruciales susceptibles d'entraîner la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Le CCTP comprend la recherche-développement de techniques liées aux changements climatiques ainsi que des programmes de vulgarisation et d'application volontaire.

Il englobe les initiatives suivantes, entre autres :

- Hydrogène

Le président Bush a lancé son Initiative de combustible à hydrogène lors de son Discours sur l'état de l'Union de 2003. L'objectif consiste à accélérer, en étroite coordination avec le secteur privé, notre transition à une économie basée sur l'hydrogène, l'accent étant mis tant sur la technique des piles à combustible que sur l'établissement d'une infrastructure de distribution de carburant. L'Initiative du combustible à hydrogène et le Partenariat "FreedomCAR" lancé en 2002 affecteront 1,7 milliard de dollars d'ici à la fin de 2008 à la mise au point de piles à hydrogène, à l'établissement d'une infrastructure de stations-service à hydrogène et au développement de techniques d'automobiles de pointe qui permettront la commercialisation de véhicules à hydrogène d'ici à 2020. Dans le cadre de leur Partenariat international pour une économie à hydrogène (voir la section internationale plus bas), les Etats-Unis recherchent des occasions de coopération internationale en vue d'accélérer et de mieux coordonner les progrès sur la voie de cette technique qui promet de conduire à la réduction des polluants dans l'air et à une réduction importante des émissions de gaz à effet de serre provenant du secteur mondial des transports.

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- "FutureGen"

La production d'électricité sans émissions à partir du charbon : en février 2003, le président Bush a annoncé que les Etats-Unis parraineraient, en association avec des partenaires étrangers et le secteur privé, un projet de 1 milliard de dollars étalé sur 10 ans visant à la création de la première centrale mondiale non polluante de production d'électricité et d'hydrogène à partir de charbon. Ce projet qui devrait permettre de réduire spectaculairement la pollution de l'air et de capturer et d'emmagasiner les émissions de gaz à effet de serre, entre dans le cadre du Forum sur la séquestration du carbone, initiative internationale (voir la section internationale ci-dessous) dont les Etats-Unis se sont faits le fer de lance et qui en coopération avec nos partenaires mondiaux - dont des pays en développement - s'emploie à faire avancer la recherche-développement et l'application de techniques de séquestration du carbone au cours de la prochaine décennie.

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- L'énergie de fusion

En janvier 2003, le président Bush a annoncé que les Etats-Unis participeraient au projet de recherche le plus ambitieux et le plus complexe du monde sur le plan technique visant à réaliser la promesse de l'énergie de fusion, la même forme d'énergie qui émane du soleil. S'il aboutit, ce projet international de recherche de 5 milliards de dollars stimulera les progrès sur la voie de la production d'énergie de fusion propre, renouvelable et commercialement viable d'ici au milieu de ce siècle. Les participants comprennent l'Union européenne, la Russie, le Japon, la Chine et la Corée du Sud. Le site Internet http://www.whitehouse.gov/news/releases/2003/01/20030130-18.html présente la déclaration du président Bush à ce sujet.

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Le Programme scientifique relatif aux changements climatiques (CCSP)

Le projet de budget du président pour 2005 comprend près de 2 milliards de dollars au titre du Programme scientifique relatif aux changements climatiques (CCSP), initiative fédérale, interministérielle comportant les volets suivants : la recherche sur les transformations naturelles et induites par l'homme de l'environnement mondial ; la surveillance, la compréhension et la prévision des changements climatiques mondiaux ; enfin, l'établissement d'une base scientifique solide pour les prises de décisions nationales et internationales.

En voici les éléments principaux :

- L'Initiative de recherche en matière de changements climatiques (CCRI)

Chaque année, le président identifie l'élément prioritaire de recherche dans le cadre du CCSP. Cet élément devient la CCRI de l'année. Annoncées par le président en juin 2001, les activités de la CCRI ont couvert divers domaines, notamment des travaux d'étude sur les aérosols, de quantification des sources et des puits de carbone et d'amélioration des techniques et de l'infrastructure employées pour observer et modéliser les variations climatiques. Dans le projet de budget de 2005 du président, un crédit de 237 millions de dollars est proposé pour la CCRI, en augmentation de 40 % sur les crédits effectivement alloués en 2004.

Plan fédéral décennal de recherche stratégique

En juillet 2003, le ministre de l'économie, M. Spencer Abraham, le ministre du commerce, M. Donald Evans, et le directeur du Bureau de la politique scientifique et technique de la Maison-Blanche, M. John Marburger, ont publié le Plan stratégique du Programme scientifique en matière de changements climatiques, destiné à guider les travaux et les priorités du CCSP au cours des dix prochaines années. Ce document décrit une stratégie pour accroître la connaissance de la variabilité et des changements du climat et d'autres systèmes écologiques et humains, et pour encourager l'application de ces connaissances. Ce plan a été conçu moyennant des consultations étroites avec la communauté scientifique, notamment un atelier de 1.300 personnes - comprenant des participants venus de plus de 35 pays - parrainé par le CCSP en novembre 2002. L'Académie nationale des sciences a accordé une excellente note à ce plan qui, selon elle, "énonce une vision de l'avenir et est raisonnablement ambitieuse et de vaste portée. Il englobe des activités liées à des domaines d'importance connue de longue date, ainsi que des travaux nouveaux ou impliquant le croisement de plusieurs disciplines."

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Les Etats-Unis au premier plan des travaux d'observation de la Terre

En septembre 2004, les Etats-Unis ont rendu public un projet de Plan stratégique décennal pour les éléments américains du Système intégré mondial d'observation de la Terre (voir ci-dessous). Une fois parachevé, ce plan présentera la contribution des Etats-Unis au processus international de planification mis en marche au tout premier Sommet sur l'observation de la Terre, tenu en juillet 2003 sous le parrainage des Etats-Unis et qui visait à mobiliser la communauté internationale à apporter son ferme soutien au rassemblement de milliers de petits dispositifs d'observation individuels en un seul grand système international d'observation coordonnée et soutenue de la Terre. Le but de ce système : fournir les outils nécessaires à une amélioration considérable de notre capacité d'identifier et de résoudre les problèmes cruciaux de l'environnement, de l'économie et de la société humaine. Plus de 30 pays et 20 organisations internationales participent à ce Sommet. Les participants ont adopté une Déclaration du Sommet reconnaissant la nécessité d'appuyer la mise sur pied d'un système complet et coordonné d'observation de la Terre. Un deuxième Sommet sur l'observation de la Terre s'est tenu à Tokyo en avril 2004. Le Groupe sur les observations de la Terre, créé pour faire avancer cette initiative internationale, et qui comprend à présent 51 Etats, l'Union européenne et 20 organisations internationales, se réunira de nouveau au début de 2005 à Bruxelles aux fins de l'adoption du plan international.

Le site http://earthobservations.org contient des informations détaillées sur cette question.

Les initiatives à court terme sur la réduction des gaz à effet de serre

Le gouvernement fédéral administre une vaste gamme de programmes volontaires, réglementaires ou incitatifs liés aux économies d'énergie, aux pratiques agricoles et à la réduction des gaz à effet de serre.

Voici certaines grandes initiatives annoncées par le gouvernement Bush :

- Le Partenariat "Climat VISION"

En février 2003, le président Bush a annoncé que douze grands secteurs de l'industrie et les membres de la "Business Roundtable" se sont engagés à coopérer avec quatre organismes fédéraux (ministères de l'énergie, des transports et de l'agriculture et Agence de protection de l'environnement) à la réduction des gaz à effet de serre au cours des dix prochaines années. Ces secteurs industriels sont les suivants : sociétés d'électricité ; raffineurs de pétrole et producteurs de gaz naturels ; constructeurs d'automobiles, producteurs de fer et d'acier et de produits chimiques et de magnésium ; producteurs de produits forestiers et de papier ; industrie ferroviaire ; enfin, industries du ciment, des mines, de l'aluminium, de la chaux et des semi-conducteurs. Ce programme est l'un des nombreux programmes volontaires entrant dans le cadre du programme technologique relatif aux changements climatiques (CCTP).

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- Pionniers du climat ("Climat Leaders")

Annoncée en février 2002, l'initiative Pionniers du climat est un partenariat de l'Agence de protection de l'environnement (EPA) qui encourage les entreprises individuelles à mettre sur pied des stratégies exhaustives et à long terme relatives aux changements climatiques. En vertu de ce programme, les partenaires établissent pour chaque entreprise des objectifs de réduction des gaz à effet de serre et font l'inventaire de leurs émissions afin de mesurer leur progrès. Plus de 50 grandes sociétés y participent, notamment General Motors, Alcoa, BP, Pfizer, Staples, International Paper, IBM, Miller Brewing, Eastman Kodak et Target. Ce programme est l'un des nombreux programmes volontaires entrant dans le cadre du programme technologique relatif aux changements climatiques (CCTP).

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- Programme de déclaration volontaire des émissions de gaz à effet de serre

Selon les instructions reçues en février 2002 du président Bush, les ministres américains de l'énergie, du commerce et de l'agriculture et l'administrateur de l'EPA ont présenté au président leurs recommandations initiales pour renforcer et améliorer le registre que tient le ministère de l'énergie des réductions des émissions de gaz à effet de serre. Ces améliorations visent à renforcer la précision, la fiabilité et le contrôle des mesures des réductions de ces émissions. Les directives révisées ont été rendues publiques fin 2003 et le ministère de l'énergie a tenu un atelier public en janvier 2004 afin de recevoir les réactions du public et des utilisateurs éventuels du programme.

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- Incitations ciblées à la séquestration des gaz à effet de serre

En juin 2003, la ministre de l'agriculture, Mme Ann Veneman, a annoncé que, pour la première fois, son ministère (USDA) allait fournir des incitations ciblées destinées à encourager une utilisation accrue de pratiques foncières qui enlèvent du carbone de l'atmosphère ou qui réduisent les émissions de gaz à effet de serre. En vertu des programmes de conservation forestière et agricole de l'USDA, notamment du Programme d'incitation à la qualité de l'environnement et du "Conservation Reserve Program", l'USDA encourage le recours à l'énergie de la biomasse, à des techniques de conservation des terres cultivées et des parcours d'élevage, à des pratiques qui réduisent les émissions de l'agriculture et à une gestion forestière durable. Le site fournit des informations détaillées sur ce sujet.

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- Economies accrues de carburant pour les camions légers

Le 1er avril 2003, le gouvernement Bush a mis la dernière touche à une réglementation prévoyant une amélioration des économies de carburant des camionnettes et autres petits camions fabriqués entre 2005 et 2007. C'est la première amélioration exigée dans cette catégorie depuis 1996. En passant de 20,7 à 22,2 miles au gallon (de 11,35 litres à 10,58 litres aux 100 kilomètres) d'ici à 2007, on fait plus que doubler les améliorations successives apportées aux véhicules fabriqués entre 1986 et 1996. Ces nouvelles normes de consommation se traduiront par des économies de carburant totalisant environ 3,6 milliards de gallons de carburant sur la durée de vie de ces véhicules et par des économies d'émissions de gaz carbonique de 31 millions de tonnes.

- Partenariat de transport "SmartWay"

Annoncé en février 2004, "SmartWay" est un partenariat volontaire entre divers secteurs de l'industrie du transport de fret et l'EPA qui établit des incitations à l'amélioration des économies de carburant et à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. D'ici à 2012, cette initiative vise à éliminer de 33 à 66 millions de tonnes d'émissions de gaz carbonique et de quelque 200.000 tonnes d'émissions d'oxyde d'azote par an. De plus, elle se traduira par des économies de consommation allant jusqu'à 150 millions de barils de pétrole annuellement. Plus de 70 sociétés de transport maritime, routier et ferroviaire prennent part à ce programme qui met l'accent sur la réduction du temps où les moteurs tournent inutilement au point mort et sur l'amélioration de l'efficacité et de l'emploi des moyens de transport ferroviaire et intermodal. Ce programme est l'un des nombreux programmes volontaires entrant dans le cadre du programme technologique relatif aux changements climatiques (CCTP).

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La coopération internationale : les Etats-Unis participent à de nombreux programmes internationaux - multilatéraux et bilatéraux - de lutte contre les changements climatiques. Sur le plan multilatéral, les Etats-Unis sont de loin le principal financier d'activités menées dans le cadre de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques et du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC). Nous demeurons pleinement engagés dans des négociations multilatérales dans le cadre de la Convention-cadre et avons créé ou contribué à revitaliser nombre d'initiatives climatiques internationales au cours des deux dernières années, notamment les programmes suivants :

- Partenariat "du méthane pour le marché"

Annoncé par l'administrateur de l'EPA, M. Mike Leavitt, en juillet 2004, ce partenariat est un programme imaginatif visant à promouvoir la sécurité énergétique, à améliorer la qualité du milieu ambiant et à réduire les émissions de gaz à effet de serre dans le monde entier. Il vise en association étroite avec le secteur privé à identifier les sites d'émissions anarchiques de méthane s'échappant des fuites des appareils d'extraction pétrolière et gazière, de mines houillères souterraines et de décharges. Selon les estimations de l'EPA, ce partenariat pourrait permettre de recouvrer jusqu'à 14 milliards de mètres cubes de gaz naturel (50 millions de tonnes équivalent carbone) par an jusqu'en 2015. La réalisation de cet objectif se traduira par le développement de sources nouvelles et plus propres d'énergie susceptibles de stimuler la croissance économique, de nettoyer le milieu ambiant et de réduire les émissions mondiales de ce puissant gaz à effet de serre. Les Etats-Unis ont l'intention de verser jusqu'à 53 millions de dollars dans ce partenariat au cours des 5 prochaines années. L'Australie, la Chine, la Colombie, l'Inde, l'Italie, le Japon, le Mexique, le Royaume-Uni et l'Ukraine devaient se joindre aux Etats-Unis pour lancer le Partenariat "du méthane pour le marché" lors d'une réunion prévue pour novembre 2004 a Washington.

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- Partenariat international pour une économie à base d'hydrogène

Annoncée par M. Abraham, ministre de l'énergie, en avril 2003 pour démarrer l'application à l'échelle internationale des objectifs de l'Initiative du combustible à hydrogène et du Partenariat "FreedomCAR" du président Bush, la première réunion ministérielle du Partenariat international pour une économie à base d'hydrogène s'est tenue à Washington en novembre 2003 sous le parrainage des Etats-Unis. Les 15 Etats membres et l'Union européenne (UE) qui participent au partenariat travaillent de concert à réaliser la transition à une économie à base d'hydrogène, l'objectif étant de commercialiser des véhicules à piles à combustible à partir de 2020. Le partenariat vise à promouvoir la recherche-développement et la vulgarisation des techniques énergétiques fondées sur l'hydrogène et sur les piles à combustibles, et à établir des codes et des normes communs relatifs à l'utilisation de l'hydrogène.

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Forum sur la séquestration du carbone

Les Etats-Unis ont parrainé la première réunion du Forum sur la séquestration du carbone en Virginie en juin 2003. Ce partenariat international vise à stimuler le progrès des techniques nécessaires à la création de centrales électriques fonctionnant au charbon, non polluantes et non émettrices de gaz à effet de serre, et capables également de produire de l'hydrogène pour les transports et pour la production d'électricité, selon le modèle actuellement développé au titre de l'Initiative FutureGen. Ce Forum auquel participent 15 Etats et l'UE a tenu sa deuxième réunion ministérielle à Melbourne (Australie) en septembre 2004. Lors de cette rencontre, les ministres ont approuvé 10 projets de capture et de stockage ainsi qu'une "feuille de route technologique" qui devra guider les travaux de la communauté internationale dans ce domaine.

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Forum international "Génération IV"

Les Etats-Unis ont été le fer de lance de la mise sur pied du Forum international "Génération IV", partenariat multilatéral qui vise à favoriser la coopération internationale pour la recherche-développement de la prochaine génération de centrales nucléaires plus sûres, moins coûteuses et plus réfractaires à la prolifération. Cette nouvelle génération d'usines à énergie nucléaire pourrait produire de l'électricité et de l'hydrogène avec beaucoup moins de déchets et sans émettre de polluants ou de gaz à effet de serre. Depuis la création officielle du Forum en juillet 2001, les Etats-Unis ont dirigé l'élaboration d'une "feuille de route technologique" et ont augmenté leur appui aux projets de recherche-développement exécutés conformément aux objectifs de ce partenariat. Le site d'Internet présente un complément d'informations sur ce sujet.

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- Partenariat sur les sources d'énergie renouvelables et sur l'efficacité énergétique

Créé lors du Sommet mondial sur le développement durable tenu à Johannesburg (Afrique du Sud) en août 2002, ce partenariat vise à accélérer et à élargir le marché mondial des techniques utilisant des sources d'énergie renouvelables et à meilleur rendement énergétique. Premier producteur et consommateur mondial d'énergie provenant de sources renouvelables, possédant une capacité de production de ce type d'énergie supérieure à celle de l'Allemagne, du Danemark, de la Suède, de la France, de l'Italie et du Royaume-Uni réunis, les Etats-Unis sont également l'un des 17 pays qui participent à ce partenariat. De plus, ils ont pris une part active à la conférence de 2004 sur les "renouvelables" parrainée par le gouvernement allemand en juin 2004, où ils ont présenté cinq programmes d'action destinés à fournir des plans techniques précis et des estimations de coût pour les techniques renouvelables, notamment solaire, biomasse, éolienne et géothermique.

Coopération régionale et bilatérale

Les Etats-Unis ont négocié des accords avec d'importants partenaires étrangers pour mener des travaux de recherche sur les changements climatiques mondiaux et pour mettre en place des systèmes d'observation du climat, collaborer en matière de techniques énergétiques et de séquestration du carbone et explorer des méthodes de surveillance et de mesure des émissions de gaz à effet de serre. Depuis juin 2001, les Etats-Unis ont établi des partenariats avec l'Australie, le Brésil, le Canada, la Chine, Belize, le Costa Rica, le Salvador, le Guatemala, le Honduras, le Nicaragua, le Panama, l'Union européenne, l'Inde, l'Italie, le Japon, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, la République de Corée, la Fédération de Russie et l'Afrique du Sud sur des questions allant de la science des changements climatiques aux techniques énergétiques et de séquestration, sans omettre les dossiers de politique générale. Les pays qui participent à ces partenariats bilatéraux sont responsables de plus de 70 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre.

Le Fonds pour l'environnement mondial

Le Fonds pour l'environnement mondial (FEM) est le mécanisme de financement qui soutient la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques. Les Etats-Unis contribuent plus que tout autre pays au FEM. Le projet de budget du président Bush pour 2005 prévoit 107,5 millions de dollars pour le troisième de quatre versements annuels effectués au titre de la troisième reconstitution des ressources du FEM (FEM-3) et 13,2 millions de dollars pour régler une partie des arriérés dus à FEM-2. La composante "énergie propre" du portefeuille du FEM - celle qui se rapporte aux changements climatiques - représente quelque 36 % de ses engagements financiers, qui se montent à environ 43 millions de dollars pour des activités liées au climat en 2005. Cet engagement financera des transferts de technologie et des travaux de renforcement des capacités dans les pays en développement.

Loi sur la conservation des forêts tropicales

A la date de juin 2004, sept pays avaient conclu des accords en vertu de cette loi : le Bangladesh, Belize, la Colombie, le Salvador, le Panama, le Pérou et les Philippines. Ces accords visent des pays en développement admissibles au programme, en vue de l'allégement de certaines dettes dues aux Etats-Unis, tout en produisant des fonds à l'appui d'activités de protection des forêts tropicales qui renferment du carbone. Ces accords vont produire plus de 70 millions de dollars pour la conservation des forêts tropicales dans les pays visés au cours de la vie des accords.

Initiative présidentielle contre l'exploitation illégale du bois

Le 28 juillet 2003, le secrétaire d'Etat, M. Colin Powell, a lancé Initiative présidentielle contre l'exploitation illégale du bois, conçue de manière à aider les pays en développement à lutter contre l'exploitation illégale des forêts, notamment la vente et l'exportation de grumes illégalement coupés, et à combattre la corruption dans le secteur forestier. L'initiative constitue la stratégie la plus complète entreprise par un pays quelconque en vue de s'attaquer à ce problème crucial de développement durable et renforce le rôle de premier plan que jouent les Etats-Unis dans les mesures prises au plan international afin de résoudre ce problème et de protéger les ressources forestières qui emmagasinent du carbone.

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11.09.04 Observation de la Terre
Les Etats-Unis rendent public leur projet de plan stratégique
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Les Etats-Unis viennent de publier le projet d'un plan stratégique décennal portant sur un système intégré d'observation de la Terre, en vue de mettre au point un système mondial d'observation de la planète auquel doivent participer 48 autres pays, l'Union européenne et 29 organisations internationales.

Le système d'observation de la Terre permettra d'améliorer les moyens de surveiller, de comprendre et de prévoir les changements subis par notre planète. Le projet des Etats-Unis est maintenant soumis à l'examen du public et de scientifiques aux fins de recommandations, et sa version définitive doit paraître avant la fin de l'année.

Le projet offre une conception d'un système d'observation de la Terre intégré, général et durable visant à promouvoir la santé de la population, de l'économie et de notre planète. Il prévoit aussi divers objectifs, dont l'usage des technologies existantes, la création d'instruments, de systèmes ainsi que des moyens de tirer parti des observations de la Terre pour le bien de l'humanité.
 
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