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27.06.05 L'UE choisit l'offre commune d'iNavSat et d'Eurely pour Galileo  
 
L'entreprise publique européenne Galileo (Galileo Joint Undertaking) a décidé, lundi 27 juin, d'accorder la concession du futur système européen de radionavigation par satellite à l'offre commune déposée par les deux consortiums Eurely (Alcatel, Finmeccanica et Vinci) et iNavSat (Inmarsat, EADS Space et Thales).

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01.03.05 Report de la décision d'attribuer la concession Galileo  
 
L'Entreprise commune Galileo (Commission européenne et Agence spatiale européenne) a décidé de reporter sa décision concernant l'attribution de la concession Galileo, le futur système de navigation par satellite de l'Europe, d'au moins trois mois.

Elle souhaite poursuivre les négociations entre les deux consortiums encore en concurrence, iNavSat (EADS et Thales) et Eurely (Alcatel et Finmeccanica).
 
11.12.04 Galileo
Feu vert pour la phase de déploiement
 
 
Galileo, le système mondial de navigation par satellite de l'Europe, prend son envol avec l'octroie par l'Union européenne des financements nécessaires des phases de lancement (2006-2008) et d'exploitation du projet de sorte que le premier satellite doit être lancé dès 2005.

Il ne s'agit pas à proprement parler d'un satellite de la constellation Galileo, mais d'un satellite d'essai (400 kg) qui embarquera une horloge atomique au rubidium et un générateur de signaux. Il aura pour mission principale d'émettre les signaux Galileo depuis l'espace en se déplaçant sur une des orbites prévues pour la constellation et mesurera les paramètres physiques de l'orbite et l'environnement particulier dans lequel la future constellation devra fonctionner. Il vise également à garantir les fréquences réservées pour le système Galileo auprès de l'Union Internationale des Télécommunications (ITU).

Les prochaines étapes du programme seront consacrés à la sélection par l'entreprise commune GALILEO d'ici la fin du mois de février 2005 d'un des deux candidats encore en lice pour opérer le système, puis à la négociation du contrat de concession en 2005.

Le système Galileo

Avec Galileo, développé par l'ESA en coopération avec l'Union européenne, l'Europe possédera son propre système mondial de navigation par satellite et s'affranchira des services offerts par le GPS américain qui comportent de nombreuses restrictions. Galileo fournira des services de localisation précis, sécurisé et certifié à l'échelle du globe. Il sera placé sous le contrôle d'autorités civiles au contraire de son homologue américain, militaire lui.

Les applications attendues et à 'inventer' sont multiples : transport (circulation routière, ferroviaire, aérienne et maritime), Energie, Agriculture et pêche, Navigation personnelle, Recherche et sauvetage, Gestion de crise (inondations, catastrophes maritimes, marées noires, tremblement de terre, aide humanitaire), Gestion environnementale, Loisirs, Economie (finance, banque, assurance), etc. Les retombées économiques prévues ces 15 prochaines années sont très importantes, avec un retour sur investissement évalué à 4.6 et la création de plus de 140 000 emplois.

Galileo sera compatible avec le GPS américain et le Glonass russe, les deux autres réseaux de satellites de radionavigation, tous deux conçus pendant la Guerre froide à des fins militaires. Galileo offrira une précision de localisation en temps réel de l'ordre du mètre, ce qu'aucun autre système public n'autorise. Il informera les utilisateurs en quelques secondes de toute défaillance de l'un des satellites. Ces caractéristiques font du projet européen un système adapté aux applications dans lesquelles la sécurité joue un rôle capital, comme le contrôle du trafic ferroviaire, la régulation de la circulation routière et le suivi des avions en phase d'atterrissage.

Galileo doit être opérationnel dès 2008. Pour cela, le système sera composé de 30 satellites (27 opérationnels et 3 en réserve). Ils seront répartis en trois orbites circulaires à une altitude de 23616 km avec un angle d'inclinaison des plans orbitaux de 56°. Les signaux de Galileo couvriront également des latitudes allant jusqu'à 75° nord et sud. Grâce au nombre élevé de satellites, à l'optimisation de la constellation et à l'existence de 3 satellites en réserve active, la perte d'un satellite n'aura pas de conséquence notable pour l'utilisateur. Les satellites en orbite seront soutenus par un réseau mondial de stations terrestres.

Son développement a été proposé en 4 phases

Les coûts d'exploitation sont estimés à 220 millions € par an avec une contribution exceptionnelle du secteur public pour les 1ères années de 500 millions €. Pour la suite, ces coûts seront entièrement pris en charge par le secteur privé.

Téléchargez la brochure Galileo (fr)

 
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Phase Activités Financement
Phase de définition
(2000)
définition des objectifs et de la faisabilité du programme 80 millions d'euros sur le budget communautaire
Phase de développement et de validation
(2001-2005)
validation des options techniques et création des conditions requises pour le déploiement rapide des infrastructures, y compris le lancement des premiers satellites d'essai 1,1 milliard d'euros de subventions publiques, dont 50% venant du budget communautaire et 50% de l'ESA, plus 200 millions d'euros supplémentaires venant du secteur privé
Phase de déploiement
(2006-2007)
construction et lancement des satellites,
établissement d'un réseau d'infrastructures terrestres
2,1 milliards d'euros, dont 1/3 maximum venant du budget communautaire et au moins 2/3 venant du secteur privé
Phase opérationnelle
(dès 2008)
exploitation commerciale du système aucune subvention requise
 
13.12.03 Cinq consortiums se déclarent pour Galileo  
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Deux mois après le début de la procédure de sélection du futur concessionnaire du système européen de navigation par satellite, cinq consortiums se sont déclarés pour concourir au contrat de la concession de l'entreprise commune Galileo. La Commission Européenne annoncera le lauréat retenu à la fin 2004.

Parmi ces cinq consortiums, trois se sont révélés et deux ont préféré ne pas dévoiler leur identité. Le premier groupe industriel rassemble sous la maîtrise d'œuvre d'EADS Space Transportation, Thales, et les opérateurs de satellite Inmarsat et SES Astra. Le second rassemble les opérateurs de satellites Eutelsat (maîtrise d'œuvre), Hispasat et d'autres partenaires. Enfin, le troisième consortium rassemble sous la maîtrise d'œuvre d'Alcatel Space, Finmeccanica et la firme de BTP Vinci.
 
09.10.03 Après la Chine, le Canada  
 
Après la Chine, s'est au tour du Canada de rejoindre l'ambitieux système mondial de navigation par satellite Galileo, développé par l'ESA en coopération avec l'Union européenne.
L'industrie spatiale canadienne bénéficiera directement d'un accord conclu hier entre l'Agence spatiale canadienne et l'Agence spatiale européenne qui permet la participation du Canada à la phase de développement et de validation du Programme Galileo.
 
19.09.03 La Chine devrait participer à Galileo  
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Le système mondial de navigation par satellite Galileo, récemment entrée en phase active de développement avec la mise en chantier des premiers satellites, franchit une nouvelle étape avec la conclusion d'un projet d'accord entre l'Union Européenne et la Chine.

Cet accord doit être ratifié le 9 octobre 2003 lors de la prochaine réunion des ministres européens des Transports. Il prévoit une participation financière et une coopération dans un large éventail de secteurs liés à Galileo avec la Chine.
 
14.07.03 Galileo, premiers contrats  
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Les contrats pour les premiers satellites Galileo ont été signés vendredi 11 juillet 2003 à l'ESTEC, le Centre de recherche et de technologie de l'Agence spatiale européenne. Ils portent sur deux satellites expérimentaux qui doivent précéder la phase de validation en orbite du système Galileo avec le lancement de l'un de ces satellites au cours du second semestre 2005 pour garantir les fréquences réservées pour le système Galileo auprès de l'Union Internationale des Télécommunications (ITU). En effet, afin de préserver la priorité acquise lors des dépôts des fréquences, il est nécessaire d'émettre ces signaux au plus tard en juin 2006.

L'entreprise britannique Surrey Space Technology Limited concevra un satellite d'essai d'une masse au décollage de 400 kg qui embarquera une horloge atomique au rubidium et un générateur de signaux. Il aura pour mission principale d'émettre les signaux Galileo depuis l'espace en se déplaçant sur une des orbites prévues pour la constellation et mesurera les paramètres physiques de l'orbite et l'environnement particulier dans lequel la future constellation devra fonctionner.

Un deuxième satellite sera construit par le consortium Galileo afin de prévenir tout risque comme un retard, un échec au lancement ou encore un mauvais fonctionnement en orbite. D'une masse de 525 kg il sera toutefois plus représentatif des 4 premiers satellites destinés à la validation en orbite de Galileo. Il emportera une charge utile très similaire à celle prévue pour les satellites de la constellation finale.

Enfin, tout laisse à penser que ces deux premiers satellites devraient être lancés par la société Starsem qui commercialise le lanceur Soyouz au départ de Baïkonour.
 
27.05.03 Galileo devient une réalité européenne  
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L'Agence spatiale européenne et l' Union européennevont signer sous peu l'acte de fondation de l'Entreprise commune Galileo, le futur système de navigation par satellite de l'Europe, et lancer officiellement l'entité juridique qui coordonnera les compétences de l'ESA et l'Union européenne pour Galileo.


Rappelons que le Conseil des Ministres des transports de l'UE a récemment débloqué les 450 millions d'euros nécessaires au programme dont la mise en œuvre est prévue en trois phases :

Développement et validation en orbite (2001 - 2005)
- consolidation des exigences de la mission ;
- développement de 2 à 4 satellites et des composantes au sol ;
- validation du système en orbite.

Déploiement (2006 - 2007)
- construction et lancement des 26 à 28 satellites restants ;
- installation du segment sol complet.

Exploitation commerciale à partir de 2008
 
27.05.03 Le système Galileo  
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Avec Galileo, développé par l'ESA en coopération avec l'Union européenne, l'Europe possédera son propre système mondial de navigation par satellite et s'affranchira des services offerts par le GPS américain qui comportent de nombreuses restrictions. Galileo fournira des services de localisation précis, sécurisé et certifié à l'échelle du globe. Il sera placé sous le contrôle d'autorités civiles au contraire de son homologue américain, militaire lui.

Les applications attendues et à 'inventer' sont multiples : transport (circulation routière, ferroviaire, aérienne et maritime), Energie, Agriculture et pêche, Navigation personnelle, Recherche et sauvetage, Gestion de crise (inondations, catastrophes maritimes, marées noires, tremblement de terre, aide humanitaire), Gestion environnementale, Loisirs, Economie (finance, banque, assurance), etc. Les retombées économiques prévues ces 15 prochaines années sont très importantes, avec un retour sur investissement évalué à 4.6 et la création de plus de 140 000 emplois.

Galileo sera compatible avec le GPS américain et le Glonass russe, les deux autres réseaux de satellites de radionavigation, tous deux conçus pendant la Guerre froide à des fins militaires. Galileo offrira une précision de localisation en temps réel de l'ordre du mètre, ce qu'aucun autre système public n'autorise. Il informera les utilisateurs en quelques secondes de toute défaillance de l'un des satellites. Ces caractéristiques font du projet européen un système adapté aux applications dans lesquelles la sécurité joue un rôle capital, comme le contrôle du trafic ferroviaire, la régulation de la circulation routière et le suivi des avions en phase d'atterrissage.

Galileo doit être opérationnel dès 2008. Pour cela, le système sera composé de 30 satellites (27 opérationnels et 3 en réserve). Ils seront répartis en trois orbites circulaires à une altitude de 23616 km avec un angle d'inclinaison des plans orbitaux de 56°. Les signaux de Galileo couvriront également des latitudes allant jusqu'à 75° nord et sud. Grâce au nombre élevé de satellites, à l'optimisation de la constellation et à l'existence de 3 satellites en réserve active, la perte d'un satellite n'aura pas de conséquence notable pour l'utilisateur. Les satellites en orbite seront soutenus par un réseau mondial de stations terrestres.
 
     
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