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25.02.09 Echec du lancement du satellite OCO
 
L'échec de la séparation de la coiffe de la fusée Taurus XL a condamné le satellite qui n'a pas pu atteindre son orbite.

OCO qui devait détecter, mesurer et cartographier les émissions de dioxyde de carbone produites par les activités humaines ou émanant de sources naturelles ainsi que des puits d'absorption du CO2 comme les forêts tropicales et les océans devait renforcer notre compréhension du cycle carbonique, le principal gaz à effet de serre responsable du réchauffement climatique.


24.02.09 Lancement aujourd'hui du satellite OCO
 
Une fusée Taurus XL d'Orbital Sciences doit lancer dans la journée le satellite conçu par la NASA pour étudier la teneur en CO2 de l'atmosphère. La fusée sera lancée depuis le Complexe 576-E de la base de Vandenberg.

Le dioxyde de carbone (CO2) est un gaz à effet de serre dont la teneur atmosphérique croissante est impliquée dans le réchauffement climatique. La mission OCO de la NASA a pour objectif de collecter des données sur sa teneur dans l'atmosphère.

Son niveau dans l'atmosphère a augmenté de moins de 1 % au cours des 10.000 années ayant précédé le début de la révolution industrielle, à la fin du XVIIIe siècle. Depuis, le niveau de CO2 a augmenté de 37 %. Cette concentration atmosphérique en CO2 était de 280 parties par million (ppm) avant l'industrialisation. Elle a atteint 383 ppm en 2007, pour ainsi dire entièrement du fait de l'activité humaine.

Selon les travaux de recherche effectués par M. James Hansen et ses collègues du Goddard Institute for Space Studies de la NASA, la concentration de CO2 dans l'atmosphère terrestre doit rester inférieure à 450 ppm pour éviter tout basculement dangereux. Hors, cette concentration a augmenté d'environ 2 ppm par an au cours des décennies récentes.

Orbiting Carbon Observatory (OCO)

Ce satellite rejoindra en orbite l'A-Train, une constellation de 5 satellites mise en place par la NASA, l'Agence spatiale canadienne et le CNES. Elle comprend les satellites Aqua, Cloudsat, Calipso, Parasol et Aura qui volent en formation à quelques minutes d'intervalle sur une orbite héliosynchrone.

Ce train spatial est entièrement dévolu à l'étude de l'atmosphère terrestre et à la compréhension de l'impact des activités humaines sur le climat. Chaque satellite à sa propre mission, complémentaire des autres.

OCO collectera des données précises à l'échelle du globe de la teneur en dioxyde de carbone (CO2) de l'atmosphère afin d'évaluer l'impact de l'activité humaine sur le climat, ainsi que les effets du réchauffement climatique, de mieux comprendre les processus naturels et le rôle des activités humaines qui régulent l'abondance et la distribution de ce gaz à effet de serre.

Ses données seront comparées à des mesures effectuées au sol mais également à celles acquises par le satellite japonais Ibuki qui a également pour mission de mesurer le CO2, mais avec des objectifs différents.

 

 








Assemblage et installation du lanceur d'OCO, une fusée taurus XL d'Orbital Sciences sur son pas de tir de la base de Vandenberg

Crédit NASA


 
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