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09.11.04 La version modernisée de Soyouz a décollé avec succès  
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Après deux reports, la fusée russe de nouvelle génération Soyouz M2 a décollé de son pas de tir de Plessetsk lundi 8 novembre 2004 à 18h30 TU (21h30 locales).

Ce premier tir du Soyouz M2 devait notamment tester les systèmes de commande et le comportement du lanceur dans sa phase ascensionnelle. Aucune information à ce sujet, ni sur le bon fonctionnement de ses systèmes et sous-systèmes n'a encore été communiquée.

Au moment où ces lignes sont écrites, la seule information dont on dispose est que le vol semble être un succès complet, puisque la charge utile, une maquette de satellite, a été placée en orbite comme prévu à 18h38 TU.

Soyouz M2

Cette nouvelle version du lanceur le plus utilisé au monde est une fusée absolument nouvelle. Utilisée par la Russie pour des missions civiles et militaires, elle sera également mise en œuvre depuis le Centre spatial de Kourou (CSG). Sa capacité d'emport a été augmentée de 700 kg et lorsque le troisième étage de la fusée aura été équipé de deux propulseurs, la capacité augmentera encore de 500 kg environ.

Soyouz M2 est également équipée d'un nouveau système de commande numérique qui permet d'améliorer la précision de l'injection sur orbite de transfert de la charge utile.

Enfin, le nouveau lanceur exigera moins de personnel pour sa mise en service. Si, aujourd'hui, près de 70 personnes préparent le tir d'un Soyouz, Soyouz-M2 demandera 15, voire 20 personnes au maximum. Son système de commande sera assuré par 2 personnes au lieu de 40.

Soyouz

Avec près de 1700 tirs à son actif, habités ou non, le lanceur russe Soyouz est à ce jour le lanceur le plus utilisé au monde. Il y a presque 50 ans, cette fusée plaçait sur orbite le premier satellite artificiel de la Terre et, il y a plus de 43 ans, le premier vaisseau spatial Vostok, avec Youri Gagarine à son bord.

Depuis l'indisponibilité de la flotte des navettes américaines consécutive à la catastrophe de Columbia le 1er février 2003, dans laquelle sept astronautes ont péri, les fusées Soyouz sont aujourd'hui le seul moyen d'atteindre l'ISS. Elles assurent le transfert et la rotation des équipages tous les 6 mois environ.

Cliquez ici pour en savoir + sur le lanceur Soyouz
 
05.11.04 Pose de la première pierre pour le pas de tir de Vega  
 
Le Centre spatial Guyanais de Kourou a entrepris les travaux de construction de la Zone de lancement de Vega, à l'emplacement même de l'Ensemble de lancement numéro 1 (ELA-1) d'où s'élançaient les premières fusées Ariane. Onze Ariane 1 y seront lancées entre décembre 1979 et février 1986.

Débutés en octobre 2004, ces travaux devraient être achevé courant 2007. Le lancement de la première Vega, le futur petit lanceur européen opéré d'Arianespace, est prévu à la fin 2007. L'activité opérationnelle est prévue après ce tir de qualification.

Vega

Vega est un lanceur (30 m) composé de trois étages à propergol solide, surmonté d'un module supérieur à liquide dit AVUM (Attitude and Vernier Upper Module) - permettant le contrôle d'attitude et d'orbite, la séparation des satellites et la désorbitation - ainsi que d'une coiffe.

Le lanceur VegaLe premier étage utilise un moteur conçu sur le principe des moteurs à propulsion solide d'Ariane 5, mais avec un chargement de seulement 88 t environ de propergol. Cet étage sera produit à Kourou. Le deuxième étage (Zefiro 23) utilise 16 t de propergol solide et le moteur Zefiro et le troisième étage (Zefiro 9), 7 t de propergol solide.

Développé et construit par l'industrie européenne, Vega est conçu pour le marché des satellites de petite et moyenne dimension (classe 1 tonne) pour des missions en orbite basse circulaire (entre 200 et 1500 kilomètres d'altitude). Il se situe dans la catégorie des petits lanceurs capables de placer sur orbite polaire (700 km) des charges utiles de quelque 1500 kg. Vega complétera l'offre d'Arianespace, qui propose déjà la famille Ariane et le lanceur Soyouz de Starsem.

Toutefois, la décision qui avait motivé le développement de Vega était la perspective attrayante du marché mondial des constellations de satellites. Malheureusement, les déboires d'Iridium, les difficultés de Globalstar et celles des principaux opérateurs à boucler leur tour de table, n'augure rien de bon pour la rentabilité du programme. En outre, Vega encombrera un peu plus le marché des lanceurs commerciaux dont l'éclaircie n'est pas attendue avant 2006.

Note
Vega est un programme de l'ESA financé par l'Italie, la France, l'Espagne, la Belgique, les Pays-Bas, la Suisse et la Suède. Les actionnaires d'ELV sont Fiat Avio (70 %) et l'Agence Spatiale Italienne (30 %).

Cliquez ici pour voir le profil d'une misison Vega (147 KB, © ESA / J. Huart)

 
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Ensemble de lancement numéro 1 (ELA-1) Zone de lancement de Vega (ZLV)
Vega sur son pas de tir
Ensemble de lancement numéro 1 (ELA-1)
Crédit ESA / S. Corvaja

Zone de lancement de Vega (ZLV)
Crédit ESA / J. Huart
 
18.10.04 SpaceX poursuit la certification de son lanceur  
 
La firme US SpaceX poursuit la certification de son petit lanceur Falcon I dont le premier tir est prévu en janvier 2005. Le lanceur doit mettre à poste le satellite scientifique TacSat-1 pour le compte du Département US de la Défense à quelque 500 km d'altitude. Ce satellite sera utilisé dans le cadre du traitement des données et des communications pour le compte du commandement tactique et opérationnel dépendant du Département de la Défense.

En vue de son premier tir, SpaceX a réussi avec succès à ériger le lanceur sur son pas de tir de Cap Canaveral et vérifier la transmission des capteurs et autre interfaces entre le lanceur, son pas de tir et le Centre de control mobile (un semi-remorque) de SpaceX et l'US Air force qui gère la base spatiale de Cap Canaveral.

Bien que la firme US vise le mois de janvier 2005 pour sa première mission, les ingénieurs ont encore du travail avant de recevoir l'autorisation de vol. Il reste à qualifier les moteurs du Falcon I et de procéder à un essai grandeur nature de remplissage à plein de ses réservoirs avec mise à feu statique (sans décollage) sur son pas de tir. Restera à intégrer au lanceur le satellite TacSat-1.

Falcon I

Développé sous fond privé, ce lanceur se compose de deux étages dont certains composants sont réutilisables. Il vise l'orbite basse terrestre et, en version standard, sera capable de placer des charges utiles de quelque 560 kg et dans sa version la plus puissante, près de 1800 kg.

Avec ce petit lanceur, la firme américaine souhaite s'octroyer des contrats gouvernementaux US (civils et militaires). A 6 millions de dollars le lancement, SpaceX se positionne sur le marché US comme le lanceur le moins onéreux, jusqu'à 80 % moins cher que la fusée Pegasus d'Orbital Sciences Corp.

SpaceX travaille également au développement de Falcon V, un lanceur plus puissant à trois étages qui utiliserait les deux étages de Falcon I. Ce lanceur serait capable de placer jusqu'à 2000 kg sur une orbite de transfert géostationnaire et 6000 kg sur une orbite basse de 200 kg.

 
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Le lanceur falcon I sur son pas de tir Le lanceur Falcon I installé sur son pas de tir

Le lanceur Falcon I instalé sur son pas de tir
Crédit SpaceX
 
 
05.10.04 Da Vinci autorisé à voler  
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L'équipe canadienne du projet d'avion spatial Da Vinci (Group Orva Space), qui concourrait également pour remporter l'Ansari X-Prize a reçu une autorisation pour un lancement suborbital. L'autorisation délivrée par Transports Canada est valide pour deux lancements entre le 2 octobre et le 1er novembre 2004.

A la différence du SpaceShipOne de La fusée Wild FireScaled Composites, la fusée Wild Fire de Da Vinci n'utilisera pas d'avion porteur pour atteindre une altitude élevée avant d'allumer son moteur qui doit lui permettre d'atteindre les fameux 100 km qui marquent la frontière entre le ciel et l'espace. La fusée sera emmenée par un ballon d'hélium à 24 km d'altitude. Elle sera alors larguée et mettra alors feu à son moteur fonctionnant avec un mélange classique kérosène-oxygène qui portera l'engin à Mach 4.5 pour atteindre, voire dépasser les 100 km. La redescente se fera avec un parachute.

Note

L'autorisation et les lancements sont sujets à certaines conditions, notamment :

- la mise en place de contrôles de sûreté afin de protéger le public pendant le lancement;
- des restrictions quand à la vitesse du vent pour assurer un lancement sécuritaire du ballon et de la fusée;
- une visibilité atmosphérique d'au moins cinq kilomètres;
- l'incorporation d'un dispositif de repérage pour suivre la vitesse et la direction;
- la connaissance par le personnel du contrôle de mission des exigences touchant la notification et les communications;
- la présence d'un officier de sécurité dans la zone de lancement pour coordonner les procédures de sécurité;
- la conformité aux modalités prévues dans le manuel de vol.
 
04.10.04 SpaceShipOne gagne son audacieux pari  
 
SpaceShipOne de Scaled Composites a réussi son deuxième vol suborbital en cinq jours et remporte le prix de 10 millions de dollars de l'Ansari X Prize, un prix crée par la fondation X-Prize en mai 1996 et qui souhaite faire progresser l'industrie du tourisme spatial.


C'est ce lundi 4 octobre 2004 que le SpaceShipOne de Scaled Composites, premier vaisseau spatial habité privé de l'Histoire, s'élancera dans le ciel pour tenter de remporter l'Ansari X-Prize, et sa dotation de 10 millions de dollars.

Les conditions d'octroi ont été largement réunies, puisqu'elles prévoyaient deux vols du même engin à plus de 100 km d'altitude, emportant deux passagers en plus du pilote (ou leur équivalent-poids) à moins de deux semaines d'intervalle. Or ce délai n'aura été que de cinq jours, démontrant ainsi l'extrême souplesse d'utilisation de l'engin spatial.

SpaceShipOne a décollé de de la piste de Mojave (Californie), accroché sous son avion porteur, le White Knight. Il s'en est détaché à 15 km d'altitude et allumé son moteur pour grimper la troisième fois, au-delà des 100 km qui marquent par convention la frontière de l'espace.

 
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SpaceShipOne gagne son audacieux pari
   
 
29.09.04 SpaceShipOne
Le vaisseau spatial de Scaled Composites a réussi son second vol suborbital
 
 
SpaceShipOne de Scaled Composites a parfaitement réussi son deuxième vol spatial ce mercredi 29 septembre, après avoir décollé à 14h11 TU depuis l'aéroport de Mojave (Californie).

Comme pour la précédente tentative, Mike Melvill se trouvait aux commandes, seul à bord de l'appareil, qui emportait toutefois un lest afin de simuler la présence de deux passagers. L'altitude atteinte n'a pas encore été annoncée, mais il est établi que SpaceShipOne a dépassé la limite des 100 km situant la frontière de l'espace.

Le troisième vol devra impérativement avoir lieu dans moins de deux semaines afin de remporter les 10 millions de dollars de l'Ansari X-Prize. Il est pour l'instant programmé pour le 4 octobre prochain.

Ansari X-Prize

L'Ansari X-Prize est un prix créé par la fondation X-Prize en mai 1996 et qui doit récompenser la première firme privée capable de faire voler un touriste de l'espace en lui versant 10 millions de dollars. Ouvert à tous, la participation au X-Prize implique de suivre les règles suivantes :

- Sous fonds privés, développer, construire et lancer un vaisseau spatial capable de transporter 3 personnes à une altitude minimum de 100 km.
- Atterrir sans risque sur Terre.
- Renouveler le lancement avec le même vaisseau spatial dans un délai de 2 semaines.

Note

Le plus sérieux concurrent reste l'équipe canadienne Da Vinci qui prévoit de lancer une fusée habitée, attachée à un ballon gonflé à l'hélium (réutilisable), à partir de 24.000 mètres d'altitude. Le retour étant prévu à l'aide d'un parachute amorti par des coussins d'air. Toutefois, aucune date n'a été annoncée pour la première tentative.

 
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Crédit
Scaled Composites
 
28.09.04 Quittez la Terre avec Virgin Galactic !  
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Le milliardaire britannique Richard Branson s'est associé avec Burt Rutan, le concepteur du SpaceShipOne, pour créer Virgin Galactic, la première compagnie de transport spatial au monde.

© Space News Int.
 
28.06.04 SpaceShipOne
Un incident est survenu pendant la rentrée atmosphérique
 
 
Le vaisseau spatial privé, SpaceShipOne, qui a réussi avec succès son premier vol suborbital en atteignant une altitude d'environ 100 km, le 11 juin 2004, a connu quelques problèmes techniques qui aurait pu compromettre la sécurité du pilote et par la même la réussite de la mission. Pendant les 3 minutes d'apesanteur, le pilote Mike Melvill s'est amusé à faire voler des M&Ms dans la cabine.

L'incident est survenu pendant la rentrée atmosphérique. Mike Melvill a entendu un bruit sourd et le vaisseau a subit quelques dommages. Un des panneaux en carbone protégeant le moteur a flambé, peut être en raison des pressions aérodynamiques dues à un roulis trop important. La panne la plus critique est intervenue lorsqu'une des servocommandes actionnant les volets de rentrée atmosphérique n'a plus fonctionné. Mike Melvill a été contraint d'utiliser le système de contrôle de vol de secours.

Toutefois, le pilote du SpaceShipOne a atterri sans problème sur l'aéroport de Mojave devant une foule de plusieurs milliers de spectateurs. Le prochain vol est prévu en septembre une fois tous les incidents analysés.

Ansari X-Prize

Dans le cadre de l'Ansari X-Prize de la fondation X-Prize, qui prévoit le versement de la somme de 10 millions de dollars sous conditions, Scaled Composites, la compagnie de Burt Rutan qui a construit le vaisseau avec l'aide du mécène Paul Allen, co-fondateur de Microsoft et de son équipe de 135 collaborateurs triés sur le volet, a jusqu'à la fin de l'année pour tenter de gagner ce prix.

Toutefois, Burt Rutan ne veut pas utiliser son vaisseau spatial pour emmener des touristes dans l'espace. Il veut au contraire continuer sur sa lancée et mettre en orbite un vaisseau habité, puis pourquoi pas aller sur la Lune et sur Mars. Le prochain vol devrait être effectué en septembre une fois tous les incidents analysés.

 
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Crédit
Scaled Composites
 
22.06.04 SpaceShipOne a réussi son vol spatial  
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Le premier vol spatial privé a été accompli avec succès par le SpaceShipOne de Scaled Composites. L'avion a atteint l'altitude de 100,12 kilomètres à l'apogée de son vol spatial, ont révélé les radars de l'US Air Force de la base aérienne de Mojave (Californie). Développé et construit sous fonds privés et en dehors de tout cadre gouvernemental, cet engin a démontré la faisabilité de concevoir et d'opérer un petit engin capable d'un très court séjour dans l'espace. Cette réussite inaugure l'ère du tourisme spatial.

Cependant, le pilote de l'engin, Mike Melvill, s'est trouvé confronté à un problème de stabilité durant l'ascension, provoquant une dérive d'environ 30 km sur le plan de vol. Il reconnaît qu'il a été sur le point de devoir arrêter prématurément le moteur-fusée de l'engin, mais que le système automatique de compensation de roulis a finalement repris le contrôle, sauvant ainsi la mission.

Toutefois, le tourisme spatial de masse n'est pas pour demain. De nombreux facteurs financiers et liés à la clientèle recherchée continueront à ralentir son essor. Durant de nombreuses années encore, l'escapade extraterrestre restera l'apanage de privilégiés fortunés, ce qui n'exclut pas sa démocratisation à moyen terme. Mais l'aventure exige aussi de la part des amateurs une excellente condition physique et psychologique.

La mise au point d'un tel engin s'avère aussi très coûteuse et le retour sur investissement est sujet à beaucoup d'incertitude. Toutefois, la multiplication des vols devrait amener assez rapidement le billet pour l'espace à un niveau de prix plus abordable.

Ansari X-Prize

N'oublions pas que Scaled Composites concourt au Ansari X-Prize, un prix créé par la fondation X-Prize en mai 1996 et qui doit récompenser la première firme privée capable de faire voler un touriste de l'espace en lui versant 10 millions de dollars. Ouvert à tous, la participation au X-Prize implique de suivre les règles suivantes :

- Sous fonds privés, développer, construire et lancer un vaisseau spatial capable de transporter 3 personnes à une altitude minimum de 100 km.
- Atterrir sans risque sur Terre.
- Renouveler le lancement avec le même vaisseau spatial dans un délai de 2 semaines.

Bien que le vol de SpaceShipOne soit un succès, n'oublions pas qu'il ne transportait que le seul pilote Mike Melvill. Si les problèmes techniques rencontrés ne nécessitent pas un nouveau vol de qualification, la prochaine tentative devrait voir l'embarquement d'un passager, voire deux. Les performances demandées à l'avion seront plus importantes, en raison du poids du passager et de l'augmentation des réserves de combustibles.
 
20.06.04 Ansari X-Prize
SpaceShipOne pour lundi 21
 
 
Le premier vol dans l'espace du SpaceShipOne de Scaled Composites est prévu pour le lundi 21 juin 2004.

A 06h30 locales (13h30 TU, 15h30 de Paris), le White Knight décollera de l'aéroport de Mojave (Californie), emportant sous son fuselage le premier vaisseau spatial privé de l'Histoire, le SpaceShipOne. Ayant atteint une altitude de 16.000 mètres, celui-ci se libérera et allumera son moteur-fusée, grimpant à la verticale, son pilote (dont le nom ne sera révélé que la veille) aux commandes.

La propulsion s'arrêtera au bout de 80 secondes, alors que le yacht spatial aura atteint une vitesse de 3.500 km/heure à l'altitude de 50 km. Il continuera ensuite sur sa propre inertie le long d'une trajectoire balistique culminant à 103 km, bien au-delà de la limite supérieure de l'atmosphère terrestre (fixée conventionnellement à 80 km) et pénétrant ainsi dans l'espace.

Durant quatre minutes, le pilote du SpaceShipOne connaîtra l'apesanteur, avant que le vaisseau reprenne contact avec l'atmosphère raréfiée à environ 60 km du sol. Ses ailes pivoteront alors de 90°, amenant l'engin à s'orienter idéalement pour sa rentrée atmosphérique, présentant sa face ventrale et provoquant le maximum de traînée aérodynamique afin de réduire sa vitesse.

Une minute plus tard, ayant réduit son altitude à 25 km, le pilote ramènera la voilure en position horizontale, permettant à l'appareil de planer durant 17 minutes afin de rejoindre sa piste d'atterrissage jusqu'à une centaine de kilomètres de distance.

L'atterrissage de SpaceShipOne est prévu entre 10h30 et 11h30 locales (17h30 et 18h30 TU, 19h30 et 20h30 de Paris).

© Space news international

 
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le SpaceShipOne

le White Knight emportant sous son fuselage SpaceShipOne

le White Knight

Crédit Scaled Composites
 
03.06.04 Ansari X-Prize
SpaceShipOne va tenter d'atteindre l'espace
 
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Scaled Composites vient d'annoncer que la première tentative d'atteindre l'espace au moyen d'un vaisseau spatial habité privé sera effectuée le 21 juin prochain.

Le jour de l'été dans notre hémisphère, le SpaceShipOne s'élancera depuis le centre d'essais spatiaux civils de Mojave (Californie), emporté par le White Knight. Après son largage à 16.000 mètres, le pilote allumera son propulseur et grimpera jusqu'à épuisement du carburant, avant de poursuivre sur sa lancée jusqu'à atteindre son plafond estimé à 100 kilomètres d'altitude, 20 km au-dessus de la limite théorique de l'atmosphère terrestre. Le SpaceShipOne effectuera enfin sa rentrée dans l'atmosphère, se posant sur la piste de l'aéroport d'Edwards.

Le nom du pilote n'a pas encore été révélé, mais en cas de réussite, celui-ci se verra automatiquement attribuer le statut officiel d'astronaute. Pour cet essai il sera seul à bord, et ce vol ne comptera dont pas pour l'Ansari X-Prize, qui exige deux incursions dans l'espace avec un maximum de deux semaines d'intervalle, en emportant deux passagers en plus du pilote.

Le 14 mai dernier, le SpaceShipOne avait atteint l'altitude de 64,43 km, piloté par Mike Melvitt.
 
17.05.04 Aquarius, un système de propulsion basé sur la vapeur d'eau  
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Le Salon aérospatial ILA2004, qui s'est achevé ce dimanche, a été l'occasion pour Aquarius Group, un consortium fondé en 1991 à l'initiative d'étudiants de l'Institut d'aéronautique et d'astronautique de l'Université de technologie de Berlin, de présenter aux professionnels du secteur et au grand public le projet allemand Aquarius, un système de propulsion basé sur la vapeur d'eau.

Ce concept de propulsion est une des voies explorées dans le domaine attrayant des lanceurs réutilisables en cours de définition et/ou de développement qui visent à rendre l'accès à l'espace plus simple et surtout plus économique. Aquarius apparaît comme un système bon marché et écologique. Enfin, sa mise en œuvre sur un pas de tir peut l'être dans des conditions de sécurités optimales et il ne nécessite pas une maintenance lourde entre chaque tir.

Bien entendu, Aquarius n'est pas un moteur à proprement parler. Il s'agit en fait d'un système d'aide au décollage qui fonctionne de façon similaire aux catapultes des porte-avions. Des résistances électriques fournissent la chaleur nécessaire à la vaporisation de l'eau dans un réservoir sous pression hermétiquement fermé jusqu'à ce que la vapeur d'eau atteigne une pression entre 50 et 130 atmosphères, ce qui correspond à une température comprise entre 260 et 330 °C. La pression libérée contribue à accélérer le lanceur, ce qui lui permet de décoller avec une charge utile plus lourde, en raison de l'économie faite dans l'emport des propergols.

Etudié depuis le début des années 90, ce concept a donné lieu à des tests sur bancs d'essais et plusieurs prototypes ont vu le jour dont le projet Aquarius X-Ratos, un démonstrateur d'aide au décollage à l'horizontale pour un lanceur.
 
16.05.04 Ansari X-Prize
SpaceShipOne à la frontière de l'Espace
 
 
L'avion spatial privé SpaceShipOne de Scaled Composites a atteint hier pour la première fois l'extrême limite de l'atmosphère terrestre en grimpant jusqu'à l'altitude record de 64.600 mètres.

© Space news international

 
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L'avion spatial SpaceShipOne à son apogée
Crédits Scaled Composites
 
11.05.04 Phoenix reussit son essai en vol  
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Phoenix, démonstrateur de Hopper (le futur système de transport spatial réutilisable pensé par EADS ST), franchit une nouvelle étape dans sa mise au point et réalise avec succès son premier vol entièrement automatique. Après des essais au sol de roulage réussis il y a quelques semaines, cette nouvelle étape démontre clairement la capacité d'EADS ST à maîtriser l'atterrissage automatique d'un véhicule spatial réutilisable inhabité.

Emmené par un hélicoptère jusqu'à l'altitude de 2 400 mètres, Phoenix a été largué à une vitesse de 144 km/heure. Après avoir accéléré jusqu'à 450 km/heure durant sa phase de vol libre, le démonstrateur a réussi un atterrissage parfait sur la piste de l'aéroport de Vidsel (Suède), procédant automatiquement aux corrections de trajectoire de façon très précise, aussi bien durant son vol qu'après avoir touché le sol.

Trois autres essais sont prévus dans les prochains jours. Après analyse de cette première série de tests, EADS ST prévoit d'autres vols, au cours desquels Phoenix serait équipé de son propre système de propulsion. L'engin serait alors largué depuis plus de 25 km d'altitude à partir de ballons stratosphériques ou depuis un avion porteur supersonique.

Phoenix
Phoenix est un engin d'un peu moins de 7 m pour un poids de 1.200 kg et un envergue de quelque 3,9 m. Il doit valider la faisabilité de Hopper et notamment explorer au mieux les phases critiques du lancement et de l'atterrissage.

Hopper
Hopper décollera horizontalement et emportera un étage supérieur comprenant la charge utile. A une altitude d'environ 130 km, le lanceur réutilisable se séparera de son étage supérieur qui acheminera la charge utile vers son orbite. Quant à Hopper, il redescendra sur terre en vol plané et se posera comme un avion.

Crédit image EADS SPACE Transportation/ Peter Degerfeldt, Blue Sky AB
 
06.05.04 Ansari X-Prize  
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La fondation X-Prize qui promeut un concours qui vise à récompenser la première firme privée capable de faire voler un touriste de l'espace a décidé de renommer son concours en raison de la généreuse donation de la famille Ansari, des entrepreneurs iraniens. Le montant exact du don n'a pas été révélé.

Le X-Prize, crée en 1996, s'appelle désormais Ansari X-Prize. Ce prix doit récompenser la première firme privée capable de faire voler un touriste de l'espace en lui versant 10 millions de dollars avant le 1er janvier 2005. 26 équipes représentant 7 nations sont engagées dans cette aventure technologie. La participation au Ansari X-Prize implique de suivre les règles suivantes :

- Sous fonds privés, développer, construire et lancer un vaisseau spatial capable de transporter 3 personnes à une altitude minimum de 100 km.
- Atterrir sans risque sur Terre.
- Renouveler le lancement avec le même vaisseau spatial dans un délai de 2 semaines.

La fondation X-Prize, qui souhaite faire progresser l'industrie du tourisme spatial, tire son idée des leçons de l'Histoire aérienne. Entre 1905 et 1935, la plupart des avancées aériennes en matière de vitesse, fiabilité, sécurité et réduction du coût des avions ont été stimulées par de nombreux prix. Un des plus célèbres prix est le fameux prix Orteig, remporté par Charles Lindbergh en 1927. L'essor aérien connut alors le succès grandiose que l'on sait.
 
30.04.04 Soyouz à Kourou (suite)  
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Victor Nikolaïev, directeur général de Starsem annonce que le premier tir de la fusée Soyouz depuis le Centre spatial de Kourou est fixé au 1er décembre 2006. Il a été décidé que le lanceur emportera une charge utile et non pas une maquette comme initialement prévu. La firme Starsem qui commercialise sur le marché international des lancements la fusée russe recherche donc un passager pour ce premier vol d'essai.

Le fait que ce premier vol du lanceur Soyouz depuis la base européenne de Kourou emmène une charge utile ne surprend pas les observateurs. En effet, s'il est habituel qu'une simple maquette de satellite, voire même un lest, soit mis en orbite lors de la première tentative, il ne s'agit pas réellement ici d'une première au sens strict du terme. Au contraire, le lanceur Soyouz est le descendant direct de la fusée Semiorka qui a mis en orbite le premier satellite artificiel de l'Histoire, Spoutnik-1, le 4 octobre 1957, et est aujourd'hui considéré unanimement comme le lanceur le plus fiable au monde.

+ d'infos
news du 19.04.04
 
26.04.04 La FAA délivre un second permis pour des vols suborbitaux  
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Après Scaled Composites, Le Bureau du transport spatial commercial de l'administration aéronautique fédérale américaine (la FAA) délivre à la firme américaine XCOR Aerospace un permis de lancement pour des vols suborbitaux habités. Ce permis concerne le démonstrateur technologique Sphinx qui préfigure Xerus, le véhicule spatial réutilisable de XCOR Aerospace que la firme souhaite développer pour des applications commerciales. Ce programme est encore dans sa phase préliminaire de conception. La configuration aérodynamique de l'engin n'est pas encore finalisée et il est probable qu'elle changera. Toutefois, on sait que l'engin décollera comme un avion, à partir d'une piste aéroportuaire. La licence n'accorde pas encore l'autorisation de transport de passagers, mais autorise les vols payants effectués à la suite des tests initiaux.

XCOR Aerospace a identifié trois marchés concurrentiels sur lesquels il souhaite positionner son avion spatial.

Le premier marché identifié est celui des expériences et recherches scientifiques en microgravité. Aujourd'hui, l'accès à l'espace est très onéreux car il nécessite l'utilisation de fusées dépensables, très coûteuses pour des firmes privées ou des Instituts et chercheurs qui ne sont pas soutenus par des structures étatiques ou internationales.

Le second est celui très prometteur du lancement des microsatellites sur orbite basse. Selon XCOR Aerospace, Xérus sera capable de mettre à poste de petites charges utiles de 10 kg pour environ 500.000 dollars, au lieu des 12 millions de dollars.

Enfin, le troisième marché potentiel est celui du tourisme spatial qui offre des perspectives commerciales intéressantes. XCOR Aerospace envisage de courts vol suborbitaux d'une centaine de kilomètres d'altitude pendant 30 minutes (décollage et atterrissage compris) pour un prix d'environ 98.000 dollars.
 
19.04.04 Soyouz à Kourou  
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Dans le cadre de l'installation d'un pas de tir propre aux lanceurs Soyouz à Kourou, la Russie entreprend la modernisation de la fusée de façon à en augmenter la capacité d'emport de 1200 kg, par rapport à la version actuelle. Il prendra alors le nom de Soyouz 2-1B. Le premier tir commercial, depuis le Centre spatial Guyanais de Kourou, est prévu en 2006.ESA-S. CORVAJA, April 2004
Cette augmentation des capacités du lanceur sera notamment obtenue par un nouveau moteur du troisième étage.

Note

Avec l'installation de Soyouz à Kourou, l'Europe souhaite renforcer la position d'Arianespace sur le marché des lancements commerciaux en complétant sa gamme de lanceurs. Ainsi, sera proposée aux opérateurs de satellite la famille Ariane 5, pour des lancements doubles et lourds, le petit lanceur européen Vega, un petit lanceur conçu pour le marché des satellites de petite et moyenne dimension (classe 1 tonne) pour des missions en orbite basse circulaire (entre 200 et 1500 kilomètres d'altitude) et Soyouz pour des satellites de moins de 3 tonnes pour l'orbite géostationnaire.

Arianespace et Starsem, qui commercialisent le lanceur, prévoient 2 ou 3 lancement par an au moyen d'un Soyouz 2-1B.
 
12.04.04 SpaceShipOne à Mach 2  
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L'avion spatial suborbital SpaceShipOne de Scaled Composites a effectué son deuxième vol propulsé au-dessus de la Californie, en atteignant la vitesse de mach 2 à l'altitude de 35.000 mètres, avec aux commandes Peter Siebold. Ce vol est aussi une première, puisque jamais jusqu'ici un engin construit par un privé n'avait atteint la vitesse de mach 2.


© Space News International
 
09.04.04 La FAA autorise Scaled Composites à des vols suborbitaux  
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Le Bureau du transport spatial commercial de l'administration aéronautique fédérale américaine (la FAA) délivre à Scaled Composites une licence pour le vol habité suborbital. Cette autorisation, valable une année, autorise la firme américaine à utiliser son engin SpaceShipOne pour des vols habités suborbitaux.
Elle lui permet également de valider sa participation au X-Prize, un concours qui doit récompenser la première firme capable de faire voler un touriste spatial à bord d'un véhicule réutilisable. Une des règles de la compétition soumet le candidat au respect de la réglementation aérienne en vigueur dans le pays d'où sera effectuée la tentative.

C'est la première fois que la FAA délivre une telle autorisation de vol. Jusqu'à aujourd'hui, seules des licences avaient été délivrées pour des lanceurs commerciaux dépensables. Ce type de licence n'est pas délivré à la légère. Plusieurs règles sont à respecter pour son obtention d'une part et tout au long de sa période de validité d'autre part. Parmi les critères d'obtention, on citera la sécurité, le respect de règles environnementales et la capacité de Scaled Composites à faire face financièrement à tous préjudices liés à l'activité en vol de son engin spatial.

X-Prize

Le X-Prize a été crée en mai 1996 et doit récompenser la première firme privée capable de faire voler un touriste de l'espace en lui versant 10 millions de dollars. Ouvert à tous, la participation au X-Prize implique de suivre les règles suivantes :

- Sous fonds privés, développer, construire et lancer un vaisseau spatial capable de transporter 3 personnes à une altitude minimum de 100 km.
- Atterrir sans risque sur Terre.
- Renouveler le lancement avec le même vaisseau spatial dans un délai de 2 semaines.

La fondation X-Prize, qui souhaite faire progresser l'industrie du tourisme spatial, tire son idée des leçons de l'Histoire aérienne. Entre 1905 et 1935, la plupart des avancées aériennes en matière de vitesse, fiabilité, sécurité et réduction du coût des avions ont été stimulées par de nombreux prix. Un des plus célèbres prix est le fameux prix Orteig, remporté par Charles Lindbergh en 1927. L'essor aérien connut alors le succès grandiose que l'on sait.
 
28.03.04 Le X-43A à Mach 7  
 
L'avion expérimental hypersonique X-43A de la NASA a parfaitement accompli sa mission en atteignant brièvement la vitesse de Mach 7, environ 7700 km/h.

Son moteur atmosphérique, scramjet (Supersonic Combustible Ramjet) a fonctionné comme prévu une dizaine de secondes et démontré sa capacité à puiser l'oxygène nécessaire à sa combustion non pas dans des réservoirs mais directement dans l'atmosphère.


 
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le X-43A et son propulseur Pegasus
La fusée d'Orbital Science Corp propulsant l'avion expérimental à 30 km d'altitude


Crédits
NASA / Tom Tschida
 
25.03.04 Le X-43A prêt pour son second vol d'essai  
 
Le second vol du prototype de l'avion expérimental hypersonique X-43A est confirmé au 27 mars 2004. L'avion sans pilote doit grimper à quelque 30 km d'altitude et atteindre Mach 7, soit 7 fois la vitesse du son. Toutefois, l'engin ne décollera pas depuis le sol. Il utilisera un B-52 de Boeing et sera propulsé par un propulseur Pegasus après s'être décroché de son avion porteur.

Au cours de son vol d'essai, l'avion sans pilote utilisera, après s'être débarrassé de son propulseur Pegasus, son scramjet (Supersonic Combustible Ramjet). Il s'agit d'un statoréacteur à combustion supersonique capable de puiser l'oxygène nécessaire à sa combustion non pas dans des réservoirs mais directement dans l'atmosphère. Il fonctionnera une petite dizaine de secondes au cours desquelles l'avion traversera l'atmosphère et effectuera une série de manœuvres aérodynamiques durant les six minutes qui s'écouleront avant son amerrissage.

L'avion sans pilote explorera un domaine de vol alors inconnu. Ce sera la première fois qu'un avion de ce type utilisera un scramjet. Seuls des missiles expérimentaux en sont équipés. A notre connaissance, le seul exemplaire qui ait été testé en vol était fixé sur un SR-71 de la Nasa.

A travers ce programme, la NASA vise à mettre au point le premier engin hypersonique propulsé par un scramjet et explorer d'autres voies alternatives de propulsion pour l'accès à l'espace et aux vols de très haute altitude et à grande vitesse. Ces recherches visent également à défricher le terrain pour la mise au point de son futur système de transport spatial réutilisable, un système de lancement composé d'une fusée porteuse dépensable et d'un avion spatial réutilisable plus gros et plus légers que la navette spatiale. Il doit être capable d'aller-retour dans l'espace et disposer d'une capacité d'emport importante.

 
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Vol captif du X-47A, janvier 2004
Crédits NASA / Tom Tschida
 
16.03.04 EADS Space transportation poursuit les essais au sol de Phoenix  
 
Phoenix, démonstrateur d'Hopper (le futur système de transport spatial réutilisable pensé par EADS ST), franchit une nouvelle étape dans sa mise au point avec des essais au sol de roulage réussis et ouvre la voie à des essais en vol.

Ces expériences ont visé à démontrer la capacité de l'engin à détecter et corriger automatiquement toute déviation de sa course par rapport au sol et à éprouver son système de freinage. Ils ont été effectués à des vitesses comprises entre 30 et 150 km/h. La prochaine étape s'annonce plus rude. Elle est prévue courant mai 2004 en Suède. L'engin sera largué depuis une altitude de 2400 m par un hélicoptère et après un vol libre atterrira de façon automatique.

En conditions réelles, Phoenix doit atterrir à la vitesse de 255 km/h et une fois au sol, ralentir en utilisant ses volets hypersustentateurs et ses freins avant de s'immobiliser complètement

Phoenix est un engin d'un peu moins de 7 m pour un poids de 1.200 kg et un envergue de quelque 3,9 m. Il doit valider la faisabilité d'Hopper et notamment explorer au mieux les phases critiques du lancement et de l'atterrissage.


 
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Crédits EADS ST / Ingo Wagner
 
21.05.03 XCOR Aerospace se lance dans l'aventure du transport spatial  
 
XCOR Aerospace se lance dans l'aventure du transport spatial et engage la première phase de développement de son avion spatial suborbital Xerus. La firme américaine a identifié trois marchés bien distincts sur lesquels Xerus se positionnera et concoura pour le X-Prize. Il s'agit du marche très prometteur du tourisme spatial, de l'expérimentation suborbitale et celui plus convoité de l'orbite basse (LEO).

Xerus apparaît comme un concurrent redoutable des fusées-sonde, majoritairement utilisées aujourd'hui pour l'expérimentation de charge utile qui ne demande pas une longue exposition à la microgravité. Complètement réutilisable, Xerus doit réduire sensiblement les coûts de ces expériences en orbite et permettre à un plus grand nombre d'industries et laboratoires de valider et d'exposer au vide spatial leurs travaux.

Enfin, XCOR Aerospace convoite le marché de l'orbite basse appelé à se développer fortement ces prochaines années. Bien que Xerus soit un avion spatial réutilisable, il utilisera un étage dit supérieur dépensable, positionné sur son dos pour placer sur orbite sa charge utile.

Note
Le projet Xerus fait partie d'un accord commun de commercialisation entre XCOR Aerospatiale et Space Adventures. Ce contrat attribue à Space Adventures les 600 premiers vols suborbitaux du véhicule destiné à emporter un touriste de l'espace, pour un coût unitaire de 98.000 dollars.
 
19.05.03 Propulsion spatiale :
La NASA engage le développement de 22 projets innovants
 
 
Alors que l'Agence spatiale européenne s'apprête à dévoiler cette semaine ses nouvelles orientations et ambitions dans sa capacité à accéder et travailler dans l'espace, la NASA poursuit en toute quiétude ses recherches engagées dans la propulsion spatiale.

L'Agence américaine a récemment choisi 15 industriels, organisations gouvernementales et autres Universités qui assureront la continuité du développement de 22 projets innovants qui s'inscrivent dans la propulsion spatiale et se regroupent en cinq catégories. Il s'agit de l'aérocapture, la propulsion chimique avancée, la propulsion électrique, les voiles solaires et space-based tether propulsion (électrodynamique).

A terme, la NASA veut révolutionner l'exploration et l'étude scientifique du Système Solaire et rendre l'exploration de ses confins plus accessible et surtout plus productif. Cela se traduira par une augmentation de la fréquence des missions et la capacité des américains à mettre au point des missions impossibles aujourd'hui en raison des limites imposées par les systèmes de propulsion actuellement à l'œuvre.
 
24.04.03 Scaled Composites va développer un vaisseau spatial  
 
Scaled Composites vient de révéler l'existence d'un programme spatial. Il s'agit pour la firme américaine de développer un engin spatial emportant trois personnes et capable de vol suborbital à une centaine de kilomètres d'altitude. Ce programme comprend un dispositif de lancement aéroporté (le White Knight), un vaisseau spatial tout en graphite et époxy (SpaceShipOne), un système de propulsion par fusée, l'avionique, ainsi que les infrastructures au sol.

SpaceShipOne s'élancera depuis son pas de tir accroché sous le ventre du lanceur White Knight. A 15 km d'altitude, les réacteurs du vaisseau prendront la relève pour une durée du vol qui devrait être de 30 minutes. Bien qu'aucune date de lancement n'ait été communiquée, Scaled Composites apparaît comme un concurrent redoutable pour le X-Prize.


 
   
 

 
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SpaceShipOne et son lanceur White Knight
Crédit Scaled Composites
 
17.04.03 La NASA lance Boeing dans la propulsion électrique  
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La NASA vient d'attribuer à Boeing trois contrats qui s'inscrivent dans le programme de propulsion spatiale pour le développement d'un système avancé de propulsion électrique (xénon et ion). A charge pour la firme américaine de développer et démontrer, d'ici 2 ans et demi, les technologies critiques nécessaires à la mise au point d'un tel système de propulsion d'une puissance de 100 kW à 250 kW.

Ces contrats concernent les projets suivants de la NASA :

- Carbon-Based Ion Optics project;
- NASA Evolutionary Xenon Thruster system;
- High Power Electric Propulsion project.

Ce programme de l'agence américaine a pour but la mise au point des technologies nécessaires à un système avancé de propulsion électrique conçu pour fonctionner bien au-delà de l'orbite terrestre (il ne sera pas conçu pour équiper les satellites de télécommunications). Les critères imposés par la NASA sont classiques. Un moteur fiable, faiblement massif, aux coûts aussi bas que possible et capable de réduire sensiblement les temps de voyage. A terme, il équipera les futures sondes de la NASA d'exploration du Système Solaire, notamment les planètes extérieures et leurs satellites et les petits corps lointains comme les astéroïdes et les comètes.
 
03.04.03 La capsule britannique Nova II  
 
Le constructeur britannique de fusée Starchaser, qui participe au X-Prize, présente aujourd'hui sa capsule habitée Nova II. Longue de 3 m et lourde de 200 kg, elle rejoindra prochainement les Etats-Unis d'où se poursuivra son développement. Elle recevra le système de parachutes qui lui permettra d'atterrir en douceur. Dès qu'elle sera homologuée, la capsule sera assemblée sur une fusée Starchaser Nova, et ensuite testée lors de plusieurs vols inhabités, suivis d'un premier lancement avec un passager à une altitude d'au moins 9 km.

X-Prize
Le X-Prize a été crée en mai 1996 et doit récompenser la première firme privée capable de faire voler un touriste de l'espace en lui versant 10 millions de dollars. Ouvert à tous, la participation au X-Prize implique de suivre les règles suivantes :

- Sous fonds privés, développer, construire et lancer un vaisseau spatial capable de transporter 3 personnes à une altitude minimum de 100 km.
- Atterrir sans risque sur Terre.
- Renouveler le lancement avec le même vaisseau spatial dans un délai de 2 semaines.

La fondation X-Prize, qui souhaite faire progresser l'industrie du tourisme spatial, tire son idée des leçons de l'Histoire aérienne. Entre 1905 et 1935, la plupart des avancées aériennes en matière de vitesse, fiabilité, sécurité et réduction du coût des avions ont été stimulées par de nombreux prix. Un des plus célèbres prix est le fameux prix Orteig, remporté par Charles Lindbergh en 1927. L'essor aérien connu alors le succès grandiose que l'on sait.


 
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La capsule britannique Nova II
Crédit Starchaser
 
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