Home pageSpace News InternationalFutura-SciencesEuropean Space Agency
LaunchersSpace flightSpace station internationalVision for space exploration
Next LaunchesHeadlinesFuturMannedHeadlinesElementsHeadlinesCEV
AuroraGalileoSaturneMars
European space exploration programmeEuropean Satellite Navigation SystemCassini-Huygens
 
 
21.01.05Premiers résultats scientifiques à partir de données techniques
 
Aujourd'hui, la sonde de l'Agence spatiale européenne Huygens repose congelée à -180°C sur la surface de Titan et nombreux sont les scientifiques à travailler à reconstituer la trajectoire de Huygens lors de sa descente sous parachutes. Ce profil est important car il est le lien entre les mesures faites par les instruments scientifiques et l'orbiter Cassini. Il permettra également de déterminer où a atterri la sonde.

Enfin, les ingénieurs attendent beaucoup de cette reconstitution. Le profil de la mission peut avoir un impact sur les prochaines missions d'exploration dont l'objectif est d'atterrir sur d'autres objets du Système Solaire.

En attendant la conférence de presse organisée par l'Agence spatiale européenne demain matin, plusieurs scientifiques du projet ont commenté brièvement quelques données techniques qui nous renseignent sur la nature de la surface et le système venteux de Titan.

Alors que les scientifiques ont toujours pensé que la sonde sortirait de la brume entre 70 et 50 kilomètres, Huygens a commencé à émerger de ce brouillard à seulement 30 km au-dessus de la surface. La rotation de la sonde pendant sa descente a été inégale, comme le prévoyait le profil de la mission. La rotation de l'engin a fourni des renseignements sur sa décélération mais surtout le profil des vents soufflant dans l'atmosphère de la lune de Saturne.

La phase d'atterrissage, un des deux moments critiques de la mission s'est si bien déroulé que la sonde a fonctionné bien plus longtemps que ne l'espéraient les responsables du projet (plus de 7 heures). Les premières données montrent que Huygens s'est posée sur une surface molle, une sorte de boue suffisamment meuble pour que la sonde reste émergée. En effet, au moment de l'impact aucun bruit sourd n'a été enregistré et les images ne montrent pas de sorte d'éclaboussure sur l'objectif de l'imager DISR.

Le projecteur qui éclaire le site d'atterrissage, d'une puissance de 20 watts a été conçu pour s'allumer à 700 m au-dessus de la surface et fonctionner au moins 15 minutes après l'atterrissage. Il s'est déclenché comme prévu, à 700 m d'altitude et resté allumé plus d'une heure après l'atterrissage de Huygens comme le montrent les images. Plusieurs scientifiques pensent que la partie imageur du DISR a accumulé sur son objectif de la matière de type hydrocarbure, vraisemblablement au moment de l'atterrissage.

Notez que le dernier parachute de la sonde n'apparaît pas sur le site d'atterrissage.

  
 top

 
  
 Copyright 2000 - 2005 © flashespace.com. All rights reserved