Home page Astrium Techno-Science.net European Space Agency
 
 
   
   
04.02.05 Station spatiale internationale
Rockviss ne fonctionne pas normalement
top
Le robot allemand Rockviss installé par S. Charipov et L. Chiao (Expedition 10), le 25 janvier 2005 lors de la première sortie à l'extérieur de la Station Spatiale Internationale de l'année, sur le module de service russe Zvezda, ne fonctionne pas correctement.

Bien qu'il ait pu envoyer un signal vers la Terre, il ne semble pas capable de répondre aux ordres qu'on lui envoie. Des spécialistes allemands et russes sont en train d'analyser ce dysfonctionnement et voir de quelle façon on peut y remédier.

Rockviss (Robotic Components Verification on ISS) est un petit engin de 50 cm de hauteur conçu en Allemagne pour le compte du le Centre aérospatial allemand (DLR). Il s'agit d'un petit manipulateur qui se compose d'un bras articulé doté d'une grande autonomie et qui peut être commandé depuis la Terre. Il doit aider les astronautes lors de leur sortie à l'extérieur de la Station en allégeant leur charge de travail, raccourcissant en temps certaines interventions et effectuer des travaux plus dangereux.

Le but de Rockviss est aussi de tester la capacité de robots légers d'opérer dans l'espace lors de futures missions d'assemblage de la Station Spatiale Internationale ou de réparation et d'entretien de satellites en orbite.
27.01.05 L'assemblage de la Station spatiale internationale sera terminé en 2010
 
Les dirigeants des agences spatiales des États-Unis, de la Russie, du Japon, de l'Europe et du Canada se sont rencontrés le 26 janvier 2005 à Montréal, au Canada et ont confirmé que l'assemblage de la Station spatiale internationale sera bien terminé en 2010. Ils se sont également engagés à accroître les possibilités de recherche qu'offre la Station.

Les besoins en matière de transport vers l'ISS seront satisfaits grâce à une combinaison unique de véhicules de soutien fournis par l'ensemble des partenaires. Le transport sera assuré par la capsule Soyouz de la Russie, par la navette spatiale américaine, par les moyens automatiques de réapprovisionnement logistique qu'offrent les véhicules russes Progress, par les véhicules de transfert ATV et HTV fournis respectivement par l'Europe et par le Japon de même que par d'éventuels fournisseurs commerciaux.

Enfin, L'Agence spatiale européenne annonce que le lancement du laboratoire Columbus aura lieu lors en 2007.

top
L'ISS en 2010
L'ISS en 2010
L'ISS en 2010
L'ISS en 2010

La Station spatiale en 2010. Notez la présence de l'Orbital space plane, un projet aujourd'hui abandonné par la NASA.

Crédits
ESA / D. Ducros
07.01.05 Le segment russe de la Station spatiale internationale
 
Alors que la reprise des vols de navettes se profile, l'Agence spatiale russe (FKA, anciennement Rosaviakosmos) annonce que l'assemblage du segment russe de la Station spatiale internationale est une priorité pour 2005 pour elle. Selon la FKA, le segment russe doit être complet d'ici 2011. La Russie devrait donc livrer et installer en orbite un laboratoire scientifique (2007), une plate-forme à l'extérieur de la Station (science et énergie) (2009) et un autre module en 2011.

Le plan initial prévoyait l'achèvement complet de la Station courant 2004, et son occupation permanente par un équipage de sept personnes. Mais le programme a été à de multiples reprises remanié suite à des contraintes techniques et budgétaires, et le gigantesque mécano spatial a perdu au passage plusieurs éléments. Les spécialistes pensent aujourd'hui que la construction de la Station pourrait arriver à son terme en 2008, mais cependant avec une architecture réduite et un équipage revu à la baisse de seulement trois personnes.

La Russie sera soulagée par la reprise de service des navettes. En dépit de ses relations tendues avec les Etats-Unis et un manque criant d'argent, elle est devenue un acteur majeur dans le programme de l'ISS. Bien que sa participation soit bien moins importante en terme d'infrastructures fournies pour la Station que par les Etats-Unis, l'indisponibilité de la flotte des navettes a démontré que l'ex-URSS reste la seule puissance spatiale capable de suppléer la NASA dans la desserte de la Station avec ses vaisseaux cargo Progress ou ses capsules Soyouz. Et pour suppléer l'absence des navettes, il a été décidé d'affréter plusieurs Progress afin d'assurer l'approvisionnement en vivres, combustible et matériel dont l'ISS a besoin.

Retour en vol des navettes

La date de retour en vol de la navette spatiale américaine reste prévu pour le 12 mai, avec une possibilité de report au 3 juin. Cette mission (Discovery - STS-114) utilisera le module italien Raffaello pour le transport de matériel, de carburant et de vivres, et l'équipage devra procéder au remplacement de gyroscopes défectueux. Le 10 juillet ou le 1er août, Atlantis rejoindra la Station (STS-121) pour une mission logistique dont le programme n'est pas encore déterminé. Deux missions sont encore prévues en septembre et décembre de cette année, à caractère "énergétique" puisqu'il s'agira d'amener de nouveaux panneaux solaires et deux segments de poutre ainsi que des batteries. Ensuite… tout dépendra des résultats obtenus, car ni des dates de mission, ni les navettes utilisées (il n'en reste que trois !), ni les équipages n'ont encore été désignés.

Note

Aujourd'hui, le segment russe de la Station est constitué des modules Zarya, Zvezda et du port d'amarrage Pirs.

Zarya est l'élément central de l'ISS. Il a été construit par la Russie, mais financé par les Etats-Unis, il s'agit d'un module autonome en charge de l'alimentation électrique, de la régulation thermique, ainsi que de la navigation, la propulsion et les télécommunications de la Station. Ce fut aussi son premier élément. Il a été mis sur orbite le 20 novembre 1998 par un lanceur Proton lancé depuis le cosmodrome de Baïkonour.

  La Station spatiale internationale

La Station spatiale internationale au 3 février 2003
Crédit
NASA

top Zvezda est le principal module fonctionnel pour la partie russe. Il mesure 13 m pour un poids de 19 tonnes et est équipé de panneaux solaires d'une envergure de 29,7 m. Quartier d'habitation des équipages, il abrite de nombreux systèmes techniques. Si les conditions le requièrent, il peut être télécommandé depuis le sol pour des opérations de relèvement d'altitude. Son système de gestion des données, le cerveau du module, a été mis au point par l'Agence spatiale européenne. Zvezda a été lancé par une fusée russe Proton du cosmodrome de Baïkonour le 11 juillet 2000, et s'est amarré à la Station le 25 juillet 2000.

Le port d'amarrage Pirs permet l'amarrage des vaisseaux russes Soyuz et Progress et de la navette spatiale américaine. Lancé le 15 septembre 2001 par une fusée russe, il s'est amarré de façon automatique à Zvezda. D'une masse de 3600 kg, il sert aussi de sas pour les sorties dans l'espace.

Voir la Station spatiale internationale au 3 février 2003
 
Copyright 2000 - 2005 © flashespace.com. All rights reserved