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            | 11.07.05 | Deep Impact, 
              les premiers résultats scientifiques De Tempel-1 à Mars
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            |  | Aux premiers temps de leur formation, toutes les planètes du Système 
              Solaire ont possédé de l'eau. Mais leur évolution a donné lieu à 
              des scénarii divers qui ont abouti à des situations très disparates, 
              suivant leur distance au Soleil et leur taille. Aujourd'hui, Mars 
              est un monde désolé, bien plus aride que les déserts terrestres 
              et balayé par des vents et des tempêtes de poussières. Dans son 
              passé de vastes étendues d'eau liquide clairsemaient sa surface 
              et des traces de larges écoulements liquide sont encore visibles 
              aujourd'hui. Bien que la majeure partie de l'eau martienne se trouve 
              toujours sur Mars, quelque part sur la surface ou enfouie dessous, 
              une partie substantielle s'en évaporée dans l'espace.
 
 Si la Terre a un champ magnétique qui nous protége du vent solaire, 
              un flot de particules chargées s'échappant en permanence de la haute 
              atmosphère du Soleil, ce n'est pas le cas de Mars. Cette planète 
              a perdu son champ magnétique il y a quelques milliards d'années 
              de sorte que le vent solaire a pu faire son travail de sape, favorisant 
              l'évaporation dans l'espace de vastes quantités de la planète rouge.
 
 Les comètes, mais également Vénus n'ont pas de champ magnétique 
              et les observations de Tempel-1 peuvent fournir des éléments de 
              réponses, voire définir de nouvelles hypothèses sur la façon dont 
              le vent solaire a joué un rôle dans l'évaporation de l'eau des planètes 
              comme Mars par exemple. En rapprochant les processus qui affectent 
              Tempel-1, les scientifiques ont une image de ce qui a pu se passer 
              sur Mars. Mais, si sur Tempel-1 ce processus se déroule en quelque 
              semaine, lorsque la comète est proche du Soleil ou dans le cas d'un 
              impact naturel ou humain, sur Mars, ce processus d'évaporation de 
              l'eau a durée de plusieurs millions d'années, voire à au moins 1 
              milliard d'années.
 
 Pour la première fois, les scientifiques voient comment la matière 
              libérée d'une comète s'élève et se disperse dans son atmosphère. 
              L'eau est dissociée dans ses atomes la composant par la lumière 
              solaire et soufflée à travers l'espace par le vent solaire. Des 
              informations jamais vues nous font voir comment l'ensemble interagit 
              avec le vent solaire.
 
 Enfin, le vent solaire est un des facteurs qui entrent en jeu dans 
              la météorologie spatiale et l'avènement annoncé de la colonisation 
              de l'espace par l'Homme rende intéressant son étude sous cet angle.
 
 
 
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            |  | Deep 
              Impact, les premiers résultats scientifiques 
 Les articles
 
 - Une activité plus faible qu'initialement 
              attendue ()
 - Tempel-1, une comète couverte de poussière ()
 - Swift offre une vue différente de l'impact ()
 - Poussière et gaz vus par OGS ()
 - De Tempel-1 à Mars
 - Les observations en provenance de XMM-Newton ()
 - Les télescopes géants de l'ESO 
              étudient la comète après l'impact ()
 
 
 
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