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La
va fournir au segment russe de la Station spatiale internationale
de l'énergie produite par les panneaux solaires américains. Cette
décision s'explique par l'abandon par la Russie de plusieurs modules,
dont un jeu de panneaux solaires qui devaient alimenter l'ensemble
des modules russes de la Station.
Cet abandon s'explique par la perte de la Columbia, survenue en
février 2003 qui a entraîné de facto une immobilisation de
la flotte des navettes pendant plus de 2 ans et contraint les
Chefs des agences spatiales impliquées dans la construction de
la Station à définir une nouvelle .
La Station vue par l'équipage de Discovery
(STS-121) peu avant son amarrage Crédit NASA
Or, avec la décision de la NASA de restreindre l'utilisation de
la navette d'ici 2010, date à laquelle la NASA a prévu de ne plus
l'utiliser,il a fallu déterminer une nouvelle configuration de
l'ISS, bien loin des projets initiaux. Aujourd'hui, moins de 20
vols de navettes sont prévus, dont celui de la mission de Discovery
(STS-212), actuellement amarré à la Station.
La Russie n'est pas le seul pays à réduire ses ambitions.
Les Japonais réduisent également leur participation avec l'abandon
de la centrifugeuse et les équipements scientifiques qui devaient
lui être associés. Quant à l'Europe, elle renonce à envoyer la
Coupole, un module pressurisé d'observation et de contrôle dont
les hublots offraient aux occupants de la Station une vue panoramique
leur permettant de suivre et de guider les opérations se déroulant
à l'extérieur. C'est d'autant plus dommage que la Coupole a été
construite et livrée aux Etats-Unis.
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