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08.06.07 Les objectifs de la mission STS-117
 
Les astronautes qui s'apprêtent à rejoindre la Station à bord de la navette Atlantis pour une mission de 10 jours ont un programme des plus chargés avec l'installation des sections de poutre S3 & S4, un joint rotatif Solar Alpha et le raccordement des panneaux solaires que supportent ces poutres. Ils devront également rétracter les panneaux solaires tribord de la section de poutre P6, qui n'avait pas pu être faite lors de la précédente mission, en vue de son installation à sa position définitive lors d'une prochaine mission prévue en octobre 2007.

3 sorties extravéhiculaires sont prévues. Les astronautes seront aidés dans leur tâche par ceux à bord de la Station qui dirigeront le bras robotique Canadarm2

Integrated Truss Structure

Integrated Truss Structure est la pièce maîtresse de la Station spatiale autour de laquelle tout est installé. Elle supporte les modules, les ports d'amarrages, le système d'entretien mobile, les panneaux solaires et quelques plates-formes externes. Initialement elle devait comporter 13 segments. Mais, la révision à la baisse du projet en 2002 a conduit à la suppression des segments bâbord (P2) et tribord (S2).

Les panneaux solaires de la Station spatiale internationale

Cette nouvelle paire de panneaux solaires, la troisième en place, augmentera la puissance électrique de la Station en prévision de l'installation des modules scientifiques japonais (Kibo) et européen (Colombus). Ils sont identiques à ceux déjà en place et qui fonctionnent de façon nominale depuis leur installation, au-delà même des espérances de la NASA et des constructeurs Lockheed Martin et Boeing. Rappelons que les premiers panneaux ont été installés en 2000 (STS-97), puis tout récemment le second jeu en septembre 2006 (STS-115).

Les panneaux solaires de l'ISS sont la plus grande structure déployée à ce jour dans l'espace et devra fonctionner pendant les 15 ans de la durée de vie opérationnelle de la station. D'ici la, il n'est pas prévu de les changer. A terme, la Station sera équipée de 4 paires de panneaux solaires.

Seule source aisément disponible d'énergie pour la Station, l'utilisation de la lumière solaire devait être optimisée au maximum. Pour cela, des technologies ont été développées pour convertir efficacement l'énergie solaire en courant électrique. La solution privilégiée est d'employer un grand nombre de cellules solaires assemblées dans des panneaux pour produire un niveau de puissance élevé.

Les cellules sont faites à partir de lingots en cristal de silicium pur qui convertissent directement la lumière en électricité par un processus photovoltaïque. Les panneaux solaires font le travail, mais un vaisseau spatial en orbite autour de la terre n'est pas exposé en permanence au rayonnement solaire, ainsi l'énergie doit être stockée. Le stockage dans des batteries rechargeables fournit une source continue d'électricité tandis que le vaisseau spatial se trouve dans l'ombre de la terre.

Construits par Lockheed Martin et Boeing, chacun des huit éléments photovoltaïques consiste en un mât entouré de deux surfaces (32 m x 11 m) supportant les cellules solaires. Chacune de ces surfaces comporte 84 panneaux, dont 82 couverts de cellules solaires (200 par panneau). L'ensemble des huit générateurs solaires comporte donc au total 262 400 cellules.

Le joint rotatif Solar Alpha

Autre élément majeur installé cette semaine, le joint rotatif Solar Alpha (SARJ). Ces joints rotatifs sont des composants essentiels aux panneaux solaires. Ils mesurent 3,20 et on un diamètre. Les SARJ sont utilisés pour maintenir les panneaux dans une orientation optimale vers le Soleil parce que la Station tourne autour de la Terre toutes les 90 minutes de fait, le SARJ tourne de 360 degrés toutes les 90 minutes pour garder les panneaux solaires orientés vers le soleil.

Les moteurs d'entraînement des le SARJ déplaceront les panneaux de 360 degrés à raison de quatre degrés par minute. Les joints doivent se mouvoir sans à-coup et sans communiquer de vibrations aux laboratoires et modules d'habitation de la station afin de ne pas compromettre les activités de microgravité. En même temps, 60 kilowatts de puissance sous 160 volts et de multiples canaux de données sont transmis à travers chaque joint par des "anneaux de roulement" en cuivre incorporés.

  Atlantis sur son pas de tir du Centre spatial Kennedy

Atlantis sur son pas de tir du Centre spatial Kennedy
Crédit
NASA


 

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