|  | Après un voyage de 10 mois, Phoenix a atterri sans encombre sur 
              un terrain morne et désolé du Pôle Nord. Premières images.
 
 Le lander s'est posé sur un terrain ressemblant à celui d'Opportunity, 
              parsemé de cailloux de toutes tailles, de petits cratères et de 
              motifs polygonaux typiques des hautes latitudes martiennes et similaires 
              à ceux que l'on peut voir sur le pergélisol terrestre, dans les 
              régions arctiques.
 
 Ce type de terrain d'apparence anodine à le profil idéal et rechercher 
              par les scientifiques du projet pour mener à bien leur mission d'étude 
              de l'habitabilité de la région, de l'histoire de l'eau ainsi que 
              de l'évolution du climat et voir s'il y a déjà eu ou s'il pourrait 
              y avoir des formes de vie.
 
 En attendant les premiers résultats scientifiques, le lander a d'ores 
              et déjà renvoyé sur Terre une première série d'images montrant une 
              par
  tie 
              du site environnant le lander. Les images couleurs ont été obtenues 
              à l'aide du Surface Stereo Imager qui a l'originalité de prendre 
              en même temps les motifs de couleurs peints sur le système de calibration 
              mis en place par la NASA sur le lander pour aider les scientifiques 
              à déterminer les véritables couleurs de Mars. 
 Le système de calibration. Crédit 
              NASA
 
 Il s'agit d'un système composé de 2 outils de la taille d'un palet 
              de Hockey sur glace, sur lequel sont peints différents motifs de 
              couleurs. De cette façon, il très simple pour les scientifiques 
              de comparer les couleurs de chaque images de façon à déterminer 
              les couleurs réelles de Mars. Du moins celles que verrait un œil 
              humain. Aujourd'hui, on sait que la planète rouge n'est pas réellement 
              rouge mais plutôt jaune brun.
 
 L'intérêt scientifique n'est pas seulement esthétique. Avec des 
              observations spectroscopiques, connaître les vraies couleurs permet 
              de déterminer la nature du matériel ainsi photographié, de 'voir' 
              si de l'eau à coulé ou encore aider les géologues à analyser les 
              couches de roches qui se sont déposées tout au long de l'histoire 
              de la planète.
 
 Notez que la conception de ce système n'a pas été aussi simple qu'elle 
              y parait. Il a fallu prendre en compte le climat rigoureux de la 
              planète et surtout la poussière, pulvérulente et très fine. Pour 
              éviter qu'elle se dépose et recouvre complètement les motifs de 
              couleurs, ce système a été conçu pour la repousser à l'aide d'aimants 
              répulsifs qui devraient être capables de le garder propre pendant 
              toute la durée de la mission initiale.
 
 
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