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              Américains, Européens, Français et Russes, chacun aura envisagé 
              sa mission de retour d'échantillons martiens (MSR). Repoussée, abandonnée, 
              internationalisée, nationalisée la première mission de retour d'échantillons 
              martiens n'est pas attendue avant 2015-2020. 
               
              L'intérêt d'une mission MSR ne date pas d'aujourd'hui. De nombreuses 
              études exploratoires et conceptuelles ont été tant par la NASA que 
              par le CNES par exemple. Les Russes ont un temps envisagé une telle 
              mission mais en raison de contraintes financières et de sauts technologiques 
              à franchir ont dû abandonner leur projet. Bref, toutes les agences 
              spatiales ont dans leurs cartons des profils de mission et des scénarii 
              déjà prêts. 
               
              Dans le cadre d'Aurora, le scénario de référence défini par l'Agence 
              spatiale européenne prévoit une mission de retour d'échantillons 
              martiens avant l'envoi d'astronautes européens sur Mars en 2030 
              et un retour sur la Lune dans l'intervalle ! 
               
              Pour les européens, cette mission de retour d'échantillons martiens 
              est la suite logique d'ExoMars. Initialement la mission devait être 
              internationale, co-développée avec la NASA. Face à l'ambiguïté des 
              Américains qui bien qu'intéressés par ce projet ne cesse de le repousser. 
              Bref, l'Agence spatiale européenne serait bien inspirée de se lancer 
              seule dans cette aventure. Déjà, on parle de développer un ExoMars 
              2 dont l'objectif serait un atterrissage de précision, un démonstrateur 
              de technologies pour une mission MSR ou encore une mission lunaire. 
               
              Reste que le développement d'une mission MSR n'est pas simple. Ni 
              pour les Etats-Unis et encore moins pour les Européens. Il s'agit 
              d'une mission très complexe et dans de nombreux domaines l'Europe 
              part dans l'inconnu. Il faut se poser sur Mars, récupérer des échantillons 
              et rejoindre la Terre. 
               
              Les premières études exploratoires ont permis de dégager un concept 
              qui prévoit l'utilisation de cinq modules. Un étage de transfert 
              entre la Terre et Mars, un orbiter martien, un module de descente, 
              un module de remontée et une capsule de rentrée atmosphérique. 
               
               
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