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            | 31.03.08 | D'autres 
              lunes renferment également de vastes quantités d'eau liquide |   
            |  | n'est pas la seule lune du Système Solaire où l'on pense qu'il existe 
              de l'eau sous forme liquide. Europe, Ganymède et dans une moindre 
              mesure Callisto, en piègeraient également dans leur sous-sol. 
              Reste que dans le cas de ces trois satellites Galiléens de Jupiter, 
              ces réservoirs d'eau sont enfouis à plusieurs centaines de kilomètres 
              sous leur surface gelée.
 
 Europe
 
 D'un diamètre de 3160 km, Europe est un monde recouvert d'une épaisse 
              couche de glace de plusieurs dizaines de km d'épaisseur, brisée 
              et craquelée en de nombreux fragments. Tout laisse à penser que 
              la lune possèderait une ionosphère et une atmosphère ténues en oxygène.
 
 La sonde Galileo a permis de découvrir un faisceau d'indices fort 
              pour l'existence d'un océan d'eau liquide. L'océan souterrain a 
              été détecté à cause de son influence sur le champ magnétique émanant 
              de Jupiter. Compte tenu de la surface d'Europe, on pense que cette 
              eau est salée. Notez que cet océan serait global, c'est-à-dire qu'il 
              recouvre complètement la lune ! Galileo a montré des effets de marrées 
              ou de dérive de gigantesques régions glacées que l'ont peut imputer 
              à Jupiter, mais également à une surface souterraine liquide. Notez 
              que ces marées joviennes sont la source d'énergie qui permettrait 
              à l'océan de rester sous forme liquide.
 
 De façon à être objectif, on signalera que certains chercheurs doutent 
              de cet état liquide. Il serait possible que cette couche souterraine 
              soit composée de graphite - un des états du carbone - ou encore 
              d'une autre matière très riche en carbone.
 
 Une activité biologique sur Europe ?
 
 S'il est un endroit du Système Solaire où la vie a pu apparaître, 
              Europe est de ceux-là. Pour appuyer cette belle hypothèse, les scientifiques 
              estiment que la friction entre les blocs de glace de surface, générée 
              par les puissantes marées induites par Jupiter, peut créer des poches 
              d'eau liquide. La friction dégagerait alors une chaleur suffisante 
              pour faire fondre la glace près du point de contact. Combinée avec 
              les sels présents dans la glace, cette chaleur permettrait à l'eau 
              de conserver son état liquide.
 
 On la vu dans de précédents articles, la vie a également besoin 
              de chaleur et d'un environnement propice aux réactions chimiques. 
              Or, ces poches d'eau seraient suffisamment proches de la surface 
              pour baigner dans la lumière solaire. Aussi éloigné soit-il d'Europe, 
              le Soleil à cette distance peut quand même fournir l'énergie nécessaire 
              au développement d'une forme de vie primitive. C'est-à-dire que 
              des bactéries auraient le temps d'exister avant de se trouver piégées 
              par les glaces.
 
 Autre hypothèse intéressante, la vie sur Europe peut également avoir 
              évolué profondément sous la surface, autour d'orifices volcaniques, 
              sur le plancher océanique. Bien que les images de Galileo montrent 
              une activité géologique récente sur Europe, il est très difficile 
              d'en déterminer l'origine et la nature. Reste que cette hypothèse 
              tient si l'on se réfère à ce qui se passe sur Terre.
 
 La dernière hypothèse s'appuie sur l'existence d'une saumure liquide. 
              Certains scientifiques pensent que la croûte d'Europe est beaucoup 
              trop épaisse pour permettre le développement de bactéries sous-marines, 
              tout en admettant la présence probable d'une glace tiède susceptible 
              d'interagir avec une poche de glace enrichie en sel. Une fois fondue, 
              cette glace pourrait donner naissance à une saumure liquide et abriter 
              une vie primitive.
 
 Ganymède
 
 Avec un diamètre de 5260 km, Ganymède est la lune la plus grosse 
              du Système Solaire et dépasse en taille les planètes Mercure et 
              Pluton. Sa surface gelée apparaît très accidenté, déchirée même 
              signe d'un intense bombardement cométaire et/ou d'astéroïdes.
 
 Son océan global d'eau liquide a également été découvert par Galileo, 
              tout comme pour Europe, c'est les données magnétiques enregistrées 
              par Galileo lors de multiples survols qui semble la meilleure explication 
              pour expliquer l'existence d'une couche liquide. L'hypothèse d'un 
              océan d'eau salée est confortée par d'autres observations. Des mesures 
              infrarouges ont mis en évidence des minéraux salins hydratés au 
              niveau de la surface, qui attesteraient d'importantes remontées 
              d'eau.
 
 Selon les scientifiques, l'océan d'eau liquide serait situé à environ 
              200 kilomètres sous la surface de Ganymède. Sa profondeur atteindrait 
              plusieurs kilomètres et sa salinité serait comparable à celles des 
              océans terrestres.
 
 
 
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                  | Les vraies couleurs d'Europe
 
 Crédits NASA / JPL
 
 
 | Ganymède
 (les détails les plus petits mesurent 13,4 km)
 
 Crédits NASA / JPL
 
 
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