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NASA Science

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La Lune en X17 septembre 2003


L'observatoire X Chandra qui entame sa cinquième année d'activité opérationnelle a réalisé cette image X de la Lune, le 26 juillet 2001, alors située à 370 149 km de la Terre. La multitude de points bleus à l'image indiquent la présence d'atomes d'oxygène, de magnésium, d'aluminium et de silicium.

Ce rayonnement X n'est toutefois pas directement produit par la Lune, mais par la fluorescence induite par le bombardement X en provenance du Soleil.

Cette image peut s'avérer intéressante. Les scientifiques vont pouvoir mesurer la quantité et la distribution des éléments présents à la surface de la Lune et les comparer avec le manteau terrestre afin de mettre à l'épreuve le scénario de la collision, une des trois théories généralement admises pour expliquer sa formation.

Cette théorie veut qu'un astéroïde gigantesque, de la taille de Mars, aurait percuté la Terre primitive. Lors de l'impact, une partie des couches externes de la planète et de l'astéroïde sont éjectées et se satellisent autour de la Terre. Au cours des dizaines de millions d'années suivantes, ils s'agglomèreront entre eux et formeront à terme la Lune.



Credits Optical Robert Gendler - X-ray NASA / CXC /SAO /J.Drake et al.






Des ondes sonores émises par un trou noir10 septembre 2003


Pour la première fois, des astronomes ont pu observer des ondes sonores émises par un trou noir super massif, tapi au cœur de la région centrale de l'amas de galaxies de Persée, à 250 millions d'années-lumière de la Terre. La fréquence du son émis par le trou noir est un million de milliards de fois plus grave que la limite de l'audition humaine. Leur découverte pourrait expliquer pourquoi le gaz chaud situé dans la région centrale de cet amas n'a pas refroidi au cours des dix milliards d'années écoulées.

Cette performance nous la devons à l'observatoire X Chandra qui a observé l'amas pendant près de 53 heures. Ces ondes ont pu être visualisées en utilisant une technique de traitement des images permettant de faire ressortir les infimes variations de luminosité.







Saturne revisitée10 septembre 2003


Ces spectaculaires vues de la planète Saturne prises dans différentes longueurs d'onde nous les devons au Télescope spatial Hubble de la NASA. Elles ont été acquises en mars 2003 alors que la planète était inclinée à 27 degrés, présentant ainsi à la Terre ses anneaux et son hémisphère sud.

Ces images ne sont pas que belles. Une fois interprétées par les scientifiques, elles fournissent des informations importantes sur la dynamique et les caractéristiques les plus importantes de l'atmosphère de la planète. Enfin, comparées aux images prises depuis 1990, elles permettent une meilleure compréhension des changements saisonniers et climatiques à l'œuvre sur Saturne.


Saturne, 2003

Saturne, 2001

Saturne, 1998

Saturne, 1994

Credits NASA / Hubble Science team






SIRTF, first light
(Space InfraRed Telescope Facility)
5 septembre 2003


Sirtf, le nouvel observatoire spatial infrarouge de la NASA lancé le 25 août 2003 par une fusée Delta II, dont la recette en orbite se poursuit, a transmis une première série de clichés. Conforme aux attentes des astronomes, ces images sont avant tout des tests qui vont permettent aux scientifiques de calibrer aux mieux les instruments du télescope.

SIRTF (Space InfraRed Telescope Facility)
D'une durée de vie opérationnelle d'au moins 2 ans et demi, susceptible d'être portée à 5, Sirtf complète la gamme des télescopes spatiaux de la NASA (Hubble, Chandra et Compton désorbité en 2000). Depuis son orbite héliocentrique, dos au Soleil, il étudiera la formation des étoiles et des planètes. Il sera capable de découvrir des objets jamais observés auparavant car occultés par la poussière interstellaire comme les étoiles et les galaxies les plus lointaines et observera les objets les plus froids du Système Solaire (planètes externes, astéroïdes et autres petits corps) et les disques de poussière présents autour de jeunes étoiles (disque proto-planétaire).

Le télescope est doté d'un miroir de 85 centimètres et de trois instruments à refroidissement cryogénique : une caméra fonctionnant dans le proche et moyen l'infrarouge, un spectrographe permettant d'analyser l'ensemble des longueurs d'ondes de l'infrarouge et un photomètre pour la collecte d'informations sur la gamme d'infrarouge lointain.

A propos de l'image
La seule image rendue publique par le Sirtf team (ci-dessus) a été prise par la caméra fonctionnant dans le proche et moyen l'infrarouge (IRAC) lors d'une pose de 100 secondes. Elle montre une région de la constellation de Persée et couvre une carré de 5 arc-minute de côté.


Credits image NASA / JPL / Caltech







Chandra, 4 années d'activité opérationnelle5 septembre 2003


4 ans après sa mise à poste, l'observatoire spatial fonctionnant dans le rayonnement X, Chandra, continue de nous émerveiller en nous offrant des images incroyablement belles du ciel X. Tout au long de ces quatre dernières années, les données produites par Chandra ont autant ravi les astronomes amateurs que nous sommes pour la beauté des images que les scientifiques pour la qualité et la finesse des données.

Aujourd'hui, nous vous proposons les 10 plus belles images de Chandra sélectionnée par la NASA et le Chandra X-ray Center, représentatives des capacités de l'observatoire spatial.








Les dômes d'Europe abritent-ils une forme de vie ?4 septembre 2003


Des scientifiques de l'Université du Colorado (Boulder, EU) sont arrivés à la conclusion que la formation des dômes de glace découverts à la surface du satellite de Jupiter est probablement due à la convection dans l'océan sous-jacent mais il est difficile de comprendre comment la banquise de 20 kilomètres d'épaisseur peut se déformer autant. Une explication vient d'être avancée. Elle attribue ces dômes aux impuretés s'insinuant au travers de fissures de la glace comme de l'acide sulfurique, des sels divers ainsi qu'éventuellement des microbes susceptibles de se retrouver en surface. Toutefois, la proximité de Jupiter exclut totalement qu'une quelconque forme de vie peut se développer a la surface de la lune mais l'apparition d'une forme de vie reste possible sous l'épaisse couche de glace qui recouvre Europe.

Enfin, les images infrarouges de la surface d'Europe montre clairement qu'une partie de la glace de ces dômes apparaît souillée. L'analyse de ces impuretés peut renseigner les scientifiques sur la composition interne du satellite de Jupiter.

A n'en pas douter, les scientifiques impliqués dans la mission Jupiter Icy Moons Orbiter (JIMO), dont le concept est en cours de définition, ne manqueront pas de lire avec intérêt cette étude. Rappelons que Jimo est une mission d'étude des lunes galiléennes Europe, Callisto et Ganymède et que parmi ses objectifs il y a la problématique de la vie.

+ d'info sur Jimo (site web flashespace)







La transition entre Hubble et le Télescope spatial James Webb18 août 2003


La NASA vient de recevoir les options que proposent un groupe indépendant d'astronomes qui souhaite la meilleure transition possible entre le Télescope spatial Hubble, en service depuis 1990, et son successeur attendu pour 2010, le Télescope spatial James Webb (JWST).

Les trois options

La première option prévoit l'organisation de deux missions de service, SM4 en 2005 et SM5 en 2010, afin de maximiser l'activité opérationnelle des instruments scientifiques de Hubble. Enfin, le programme scientifique du HST découlant de SM5 se réalisera seulement s'il s'avère profitable compte tenu des nouveaux programmes d'astrophysique actuellement proposés.

Le deuxième scénario prévoit une seule mission de service avant fin 2006 (SM4). Au cours de cette mission, il serait procédé au remplacement des gyroscopes du télescope et à l'installation de nouveaux instruments scientifiques. Enfin, et si cela s'avère nécessaire, la NASA procédera à la réparation ou au remplacement des instruments actuellement à bord du télescope. Ce scénario prévoit également de désorbiter le Télescope, après que les opérations scientifiques ne soient plus possibles, par un dispositif de propulsion installé sur le HST lors de SM4 ou par un système robotique automatique.

Enfin, la dernière proposition prévoit que si, en raison de l'indisponibilité prolongée du parc de navettes spatiales ou de leur affectation à des missions plus urgentes ou prioritaires - telle la poursuite de la construction de la Station Spatiale Internationale - une mission automatisée à l'aide d'un robot pourrait être mise en œuvre pour installer sur Hubble un module de propulsion destiné à désorbiter le Télescope dès la fin de son programme scientifique.

Note
Bien avant la remise de ses propositions, la NASA envisageait de prolonger une fois de plus la durée de vie opérationnelle d'Hubble jusqu'à 2010 en mettant sur pied une nouvelle mission de service (SM4) en 2005 ou 2006. Toutefois, ce plan dépend du retour en vol des navettes spatiales et de la disponibilité de leurs missions. Enfin, l'Agence américaine travaille sur le scénario à mettre en place pour désorbiter Hubble sans risque et le faire plonger dans l'Océan Pacifique. Un temps, il avait été envisagé de le rapporter à Terre.

Rapport du Space Telescope Transition Plan Review Panel (doc pdf, anglais)







Premières images de galaxies de Galex28 juillet 2003


Après ses premières lumières (29 mai 2003), une première série de clichés de galaxies soulignent la qualité des détecteurs ultraviolets de Galex et montrent que ses observations auront un impact certain sur l'étude de la formation et de l'évolution des galaxies.

+ images







Le Pulsar, la Naine blanche et la planète 11 juillet 2003


L’histoire de la découverte de cette planète débuta en 1988, quand le pulsar PSR B1 620-26 fut découvert dans M4. Il s’agit d’une étoile à neutrons tournant un peu moins de 100 fois par seconde sur elle-même et émettant des ondes radio à intervalle régulier à la manière d’un phare côtier.

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© Didier Jamet (Ciel des Hommes)







M 4 abrite une exoplanète extrêmement vieille 11 juillet 2003


Le télescope spatial Hubble a réussi à détecter la plus ancienne planète extrasolaire jamais découverte à ce jour. Evoluant dans l'amas globulaire Messier 4, son âge a été évalué par les scientifiques à 13 milliards d'années, à comparer aux 4,5 milliards d'années de notre Terre. Cela signifie aussi que cet objet s'est formé seulement 1 milliard d'années après la naissance de l'Univers (le Big-Bang).

Deux fois et demie plus massive que Jupiter, l'exoplanète tourne autour d'un système binaire formé d'une naine blanche et d'un pulsar, nommé PSR B1620-26, en rotation sur lui-même à raison d'environ 100 tours/seconde. L'amas globulaire Messier 4 est niché au sein d'un environnement particulièrement dense où cohabitent quelque 100.000 étoiles, à une distance de 5600 années-lumière de notre Système solaire.

Cette découverte, si elle n'est pas remise en cause, indique clairement que les premières planètes se sont formées rapidement et que tout laisse à penser qu'elles sont abondantes dans la Galaxie, voire l'Univers.

Note
Cet objet n'est pas inconnu des scientifiques. Détecté une première fois il y a plus d'une dizaine d'années, les scientifiques ont longtemps pensé qu'il s'agissait d'une naine brune avant de se rétracter et de supputer sa véritable nature pendant plusieurs années.

Toutefois, Jean Schneider (Encyclopédie des planètes extrasolaires) nous précise que de part la nature même du système binaire, les paramètres de la planète qui orbite autour de ces deux objets sont très incertains. Des mesures plus précises seront encore nécessaires pour valider la travail des chercheurs américains.


Note
Souhaitons que la NASA n'est pas trop précipitée l'annonce de sa découverte. Rappelez-vous, en mai 1998, à grand renfort de publicité, l'agence américaine annonçait l'observation et la photographie de la première exoplanète baptisé TMR-1C. Devant l'incrédulité et le scepticisme de la communauté scientifique, elle se déjugeait en avril 2000 reconnaissant que l'objet en question était certainement une étoile distante de la scène.



Messier 4
Crédit NOAO

La flèche indique la naine blanche en orbite autour du pulsar PSR B1620-26, lui-même invisible sur l'image
Crédits NASA / STScI






Vault (Very high Angular resolution ULtraviolet Telescope) 10 juillet 2003


Conçu pour voler à bord de fusées sondes, Vault est un petit télescope de 30 cm de type Cassegrain fonctionnant dans l'ultraviolet muni d'un spectrographe Lyman-alpha. L'ensemble est couplé à une caméra CCD. Deux tirs ont été effectués, en mai 1999 et juin 2002 et un troisième tir est prévu en juin 2004.

En juin 2002, Vault a fonctionné un peu moins de 7 minutes pendant les 15 minutes de la phase de vol de la fusée et pris 21 clichés du Soleil. Ces images, récemment diffusées, sont les plus fines du Soleil et dépassent celles produites par des télescopes spatiaux, du moins dans cette longueur d'onde particulière du spectre (1216 Å).

Les scientifiques impliquées dans ce projet utilisent ce type d'images pour affiner nos prévisions de l'activité solaire, et comprendre comment l'atmosphère externe du Soleil, la couronne, atteint une température dépassant le million de degrés Celsius, soit 100 fois plus chaude que la chromosphère !







Phobos observé par Mars Global Surveyor 25 juin 2003


La planète Mars possède deux minuscules satellites, Phobos et Deimos, qui ne sont pas tout à fait sphériques et que l'on peut comparer à des astéroïdes. Phobos est le plus grand des deux. Dans sa plus grande longueur, il mesure près de 27 km alors que Deimos fait 15 km. Le plus étonnant, dans le cas de Phobos, c'est sa proximité à Mars. Le rayon de son orbite diminue dans le temps et l'on estime que le satellite doit s'écraser à la surface de la planète dans moins de 100 millions d'années. Phobos est un des objets les plus sombres du Système Solaire. C'est aussi un satellite dit hétérogène, c'est-à-dire qu'il est constitué d'un mélange de différents types de matériaux.







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