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| 1011.07 |
L'épisode
la Niña 2007 /2008 |
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Le phénomène La Niña observé dans l'est du Pacifique équatorial
devrait persister jusqu'au début de 2008, a annoncé l' (OMM), qui recommande de consulter soigneusement
les prévisions climatiques saisonnières élaborées par les Services
météorologiques et hydrologiques nationaux.
Durant un épisode La Niña, les températures de surface de la mer
dans l'est du Pacifique tropical sont sensiblement inférieures à
la normale alors qu'un épisode El Niño a au contraire pour effet
de réchauffer la surface de la mer dans cette même région.
Toutefois, l'épisode actuel se démarque sensiblement de ses prédécesseurs
dans la mesure où l'on a constaté dans l'océan Indien un refroidissement
général au large de la côte nord de l'Australie, autour des îles
occidentales de l'Indonésie, alors que c'est généralement une anomalie
chaude qui est associée dans cette région à un épisode La Niña survenant
à l'échelle du bassin.
Devant cet épisode qu'elle qualifie d'inhabituel, l'agence annonce
qu'il faut s'attendre à des régimes climatiques inhabituels dans
les régions continentales adjacentes. Les manifestations de ce phénomène
devraient persister durant les trois premiers mois de 2008.
L'OMM souligne aussi la nécessité de consulter soigneusement les
prévisions climatiques saisonnières élaborées par les Services météorologiques
et hydrologiques nationaux pour des régions précises, afin de pouvoir
gérer le plus efficacement possible les risques liés au climat.
Le cycle du Niño et de la Niña
Le Niño supprime l'activité cyclonique en augmentant le cisaillement
vertical du vent dans le bassin caraïbe. Le cisaillement vertical
du vent est la variation de la direction horizontale et/ou de la
vitesse du vent en fonction de la hauteur. Pour qu'un cyclone se
forme, il faut que le cisaillement vertical du vent soit faible
entre la surface terrestre et la haute atmosphère. Un fort cisaillement
peut empêcher un cyclone de se former en le détruisant.
Le phénomène de la Niña a l'effet opposé sur l'activité cyclonique.
C'est-à-dire qu'il est probable que l'activité cyclonique se situera
dans la partie supérieure des prévisions ou même en dehors si la
Niña prend de l'ampleur.
Sur l'Atlantique, La Niña favorise la formation de tempêtes
tropicales et d' ouragans, au contraire d'El Niño. Par ailleurs,
l'apparition d'épisodes La Niña tend à coïncider
avec une diminution du nombre de perturbations dans le Pacifique
sud et avec des régimes climatiques plus secs dans l'Est
de l'Amérique du Sud et l'Est de l'Afrique, tandis qu'une
partie du Sud de l'Afrique, de même que l'Australie et l'Indonésie,
subissent au contraire des régimes plus humides.
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Cette image de l'océan Pacifique a été acquise par le satellite
Jason (CNES / NASA).
Cette image combine des données acquises pendant 10 jour autour
du 16 octobre 2007.
Les régions de l'océan Pacifique où la hauteur de la surface de
la mer est plus élevée, et donc plus chaude, que la normale sont
de couleurs jaune et rouge. Inversement, les régions où la surface
des eaux est plus basse, sont de couleur bleu et violet.
Le vert montre des régions dites normales, si l'on se base sur la
moyenne des observations entre 1993 et 2005.
Crédits NASA / JPL Ocean Surface
Topography Team
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