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15.10.08 Les Etats-Unis sont résolus à protéger les océans
 
Les États-Unis ont respecté le calendrier de mise en ouvre de toutes les initiatives proposées par le Plan présidentiel d'action pour les océans, un programme annoncé en décembre 2004 pour protéger et préserver les océans et les ressources côtières de la planète.

" Les océans sont vitaux pour notre planète ", a déclaré le président Bush, le 26 septembre, lors d'un discours prononcé lors de l'ouverture de la nouvelle galerie d'exposition sur les océans du Musée national d'histoire naturelle de Washington. " Le Plan d'action pour les océans aide à protéger la ressource naturelle la plus essentielle de notre planète. "

Le président a attiré l'attention sur divers progrès réalisés depuis la mise en ouvre du programme : la réduction du nombre de populations de poissons classées comme surpêchées ; la restauration et la protection de 1,2 million d'hectares de terres humides, notamment dans les Everglades en Floride ; et la création du Papahanaumokuakea Marine National Monument, l'une des plus vastes zones maritimes protégées du monde.

" Les océans constituent un vaste écosystème indispensable à notre survie. Pourtant, tant les scientifiques que le public les comprennent peu ", a déclaré Cristian Samper, directeur du musée. " C'est pourquoi la nouvelle galerie consacrée aux océans, fruit de la rénovation la plus ambitieuse jamais entreprise par le musée, est si fondamentalement importante. Elle va énormément étendre nos connaissances dans ce domaine. "

Protéger les récifs coralliens tropicaux

Dans le cadre du Plan d'action pour les océans, les États-Unis ont consacré 8,4 millions de dollars à l'Initiative pour le triangle de corail (CTI) visant à aider l'Indonésie, la Malaisie, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, les Philippines, les îles Salomon et le Timor oriental à renforcer la protection des coraux, à promouvoir la pêche durable et à garantir la sécurité alimentaire.

Selon la World Wildlife Federation (WWF), une organisation privée qui soutient l'Initiative, la zone appelée Triangle de corail couvre près de 640 millions d'hectares, soit une surface équivalente à celle des États-Unis, et abrite plus de 600 espèces de coraux et 3.000 espèces de poissons.

" Du point de vue de la protection de la nature, la biodiversité et les ressources du Triangle de corail sont aussi importantes que celles de l'Amazonie ", a déclaré Kate Newman, directrice exécutive de la CTI pour le WWF.

L'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) consacre 26 millions de dollars supplémentaires à divers programmes de gestion des océans et des zones côtières dans la zone couverte par la CTI.

Améliorer les submersibles habités

L'exploration sous-marine est un autre aspect du Plan d'action pour les océans.

La Fondation nationale des sciences fournit 21,6 millions de dollars à la Woods Hole Oceanographic Institution (WHOI) pour construire un submersible habité amélioré destiné à l'exploration en grande profondeur. Doté d'une capacité de plongée de 6.500 mètres, il pourra sonder 99 % des fonds marins. L'actuel submersible, l'Alvin, ne peut descendre qu'à 4.500 mètres et ne peut donc atteindre que 63 % des fonds marins.

Les submersibles grande profondeur habités permettent aux scientifiques d'observer directement les détails des fonds marins. Ces engins servent également à prélever des échantillons de roches, des sédiments, des fluides et des animaux marins. Les scientifiques à bord de l'Alvin ont fait des découvertes notoires et ont été les premiers à explorer l'épave du Titanic.

Surveiller les océans depuis l'espace

La NASA a l'intention de lancer un satellite, l'Aquarius, qui aidera à évaluer les variations de température des océans et leurs effets sur la météorologie. Aquarius évaluera également la salinité des eaux marines de surface, qui n'est pas la même partout.

D'infimes variations de salinité peuvent en effet avoir des effets considérables sur la circulation des courants marins et les échanges d'eaux entre les océans, l'atmosphère et les terres. Selon les scientifiques de la NASA, l'enregistrement des changements de salinité facilitera les prévisions météorologiques.

L'Aquarius permettra en outre de mesurer la salinité simultanément sur une vaste surface des océans, ce qui est impossible avec des techniques basées sur terre. Ceci explique que la salinité n'a jamais été mesurée dans 24 % des océans de la planète.

La mission de l'Aquarius est le fruit de la coopération avec l'Agence spatiale argentine, la Comision Nacional de Actividades Espaciales. Plus de 17 institutions universitaires, privées, publiques et internationales sont également impliquées dans ce projet.

L'Argentine fournit le vaisseau spatial et divers instruments scientifiques, et la NASA se charge du détecteur de salinité et du lanceur de fusée.


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