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            | 20.09.05 | La NASA 
              veut retourner sur la Lune dès 2018 |  
            |  | La NASA vient de dévoiler ses plans concernant l'envoi d'hommes 
              sur la Lune et sur Mars. Elle jette aussi les bases de sa prochaine 
              génération de véhicules de transport spatial, nécessaire 
              pour atteindre cet objectif, dont il sera attendu qu'ils garantissent 
              aux Etats-Unis leur accès à l'espace tout en pérennisant leur activité 
              spatiale.
 
 Ce plan de retour à la Lune prévoit l'installation durable d'un 
              équipage humain et l'ouverture des premières routes commerciales 
              entre la Terre et son satellite. Parallèlement à ce programme , 
              l'exploration de la planète Mars par toute une flottille d'engins 
              spatiaux se poursuivra et s'accentuera de façon à préparer la première 
              mission habité vers la Planète rouge.
 
 La NASA s'est fixéele défi d'envoyer 4 astronautes 
              sur la Lune dès 2018.
 
 L'agence américaine a également confirmé sa volonté de terminer 
              l'assemblage de la Station spatiale internationale. Cela implique 
              un retour en vol des navettes dès l'année prochaine, considérant 
              son retrait définitif du service actif en 2010.
 
 
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            |  | La 
              stratégie du retour sur Lune |  
            |  | Notre
 
 
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            |  |  |  
            |  | Le 
              Véhicule d'exploration avec équipage (CEV) |  
            |  | Rien de fondamentalement nouveau n'a été dévoilé par la Nasa concernant 
              le CEV, appelé à succéder à la navette d'ici 2010. Elle confirme 
              cependant les études exploratoires menées depuis janvier 2004 et 
              lance officiellement le développement du nouveau véhicule dans le 
              cadre du projet Constellation. Des modifications ont vraisemblablement 
              été apportées mais l'architecture du projet qui prévoit le développement 
              d'une flotte multiple de vaisseaux à partir d'un CEV reste encore 
              assez floue, du moins pour le public.
 
 Le CEV ne marquera pas une rupture technologique très prononcée 
              par rapport à la navette spatiale. Le grand public y verra même 
              un retour en arrière tout simplement parce que le CEV reprend le 
              concept des capsules Apollo utilisées par la NASA lors des missions 
              lunaires.
 
 Mais ne nous y trompons pas. Les avancées par rapport aux capsules 
              des missions Apollo seront significatives. D'une part le CEV sera 
              bien plus fiable, il tiendra compte de l'expérience acquise avec 
              les navettes et les capsules Apollo, mais surtout, il sera bien 
              plus grand et capable de se poser n'importe où sur la Lune, contrairement 
              à son prédécesseur qui ne pouvait se poser que le long de l'équateur.
 
 Avec un diamètre d'environ 5,5 m, le CEV sera trois fois plus volumineux 
              que la capsule Apollo. Il sera décliné en plusieurs versions de 
              façon à être utilisé pour le transport d'équipages ou pour le transport 
              de fret. Le module d'équipage sera capable de transporter jusqu'à 
              4 personnes pour une mission lunaire et jusqu'à 6 personnes pour 
              rejoindre Mars.
 
 La masse du CEV sera de 25 tonnes de façon à être capable de s'amarrer 
              à l'ISS et d'autres modules qui seront développés et lancés à mesure 
              que les Etats-Unis poursuivront l'utilisation et l'exploration de 
              l'espace.
 
 
 
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 Lancement d'un CEV
 Crédit NASA
 
 
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            |  | Système 
              de lancement |  
            |  | Après avoir évalué tous les systèmes de lancement qui s'offraient 
              à elle, la Nasa a finalement opté pour un dérivé du complexe propulseur 
              de la navette spatiale, en raison de sa sécurité, de sa disponibilité 
              et de son coût. Les moteurs principaux du véhicule actuel ainsi 
              que les propulseurs à poudre sont en effet considérés comme très 
              fiables, et certifiés pour le vol humain. Ils présentent aussi les 
              meilleures caractéristiques pour être intégrés dans l'architecture 
              de lancement prévue. Les installations de fabrication ont l'avantage 
              de déjà exister, ce qui évitera de devoir créer de toutes pièces 
              une nouvelle industrie en abaissant considérablement les coûts de 
              réalisation et facilitera la transition lorsque la navette prendra 
              sa retraite en 2010.
 
 La Nasa a décidé
  de 
              construire deux modèles fondamentaux de lanceurs. Le vecteur devant 
              satelliser l'équipage est basé sur un accélérateur à poudre conçu 
              sur le modèle des boosters actuels, mais à quatre segments au lieu 
              de trois, surmonté d'un étage cryogénique oxygène/hydrogène liquides 
              équipé d'un moteur de type navette. Capabled'emmener une charge 
              utile de 25 tonnes, il pourra ultérieurement être porté à 32 tonnes 
              moyennant un segment supplémentaire. 
 Ce nouveau lanceur présentera une fiabilité 10 fois supérieure à 
              l'actuelle navette, en raison de sa construction "en ligne" et de 
              la possibilité d'installer un système de sauvetage permettant d'éjecter 
              le vaisseau en cas de dysfonctionnement au départ.
 
 Le lanceur lourd en charge de la satellisation du vaisseau lunaire 
              sera formé d'un étage cryogénique équipé de cinq moteurs de type 
              navette, flanqué de deux accélérateurs à poudre à cinq segments. 
              Cette combinaison offrira une capacité de 106 tonnes en orbite basse, 
              et 125 tonnes avec un étage de transfert supplémentaire. Bien qu'initialement 
              prévu pour le transport de fret, il pourra éventuellement être utilisé 
              pour véhiculer des équipages humains. L'utilisation de cet ensemble 
              de lancement offrira à la Nasa une capacité d'emport de 21 tonnes 
              à la surface de la Lune.
 
 L'étage de transfert vers une trajectoire lunaire utilise deux moteurs 
              J-2S de la navette, fonctionnant à l'hydrogène/oxygène. Après la 
              mise en orbite basse de parking, celui-ci sera mis à feu afin d'injecter 
              le train spatial sur une trajectoire trans-lunaire, avant d'être 
              abandonné à son sort. Tel est le programme qui nous rendra la Lune.
 
 
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