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Après s'être décroché de la Station spatiale le 5 septembre et mis sur une position d'attente à 10 km au-dessous de l'ISS, l'ATV Jules Verne terminera sa mission en fin de journée par sa rentrée destructive contrôlée dans l'atmosphère.
Pour un véhicule de ce type qui n'avait jamais été testé dans l'espace, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il est parfaitement au point de sorte qu'aucune modification majeure est nécessaire pour les prochains ATV qui seront construits. De son lancement, le 9 mars dernier à sa destruction, tout s'est fait sans complication.
Notez que l'engin sera observé pendant sa destruction de façon à voir comment il se désintègre. Les ingénieurs voudront s'assurer qu'aucun gros morceau passent à travers l'atmosphère' et finissent leur course intacts dans l'océan.
ATV-2
Cinq autres ATV, cette fois opérationnels, sont prévus pour être lancés au rythme d'un tous les 18 mois. Leur emploi, jusqu'en 2015, est le ticket qui garantit à l'ESA l'accès à des expériences scientifiques et technologiques avec le laboratoire Columbus, ainsi qu'à des vols de longue durée des astronautes européens.
La mission de l'ATV-2 va bientôt entrer en phase active de préparation en vue d'un lancement en 2010. Sa construction à proprement parler n'a pas encore débutée, l'industrie est déjà en ordre de marche de sorte que certains des éléments ont déjà été livrés à Astrium et que d'autres sont en cours de fabrication. Si aucune modifications majeure est prévue, il va de soit que des évolutions sont prévues car quelques problèmes sont apparus pendant la durée de vie de l'engin. On signalera une partie des couvertures de la protection thermique, qui se sont relevées, ou encore des réglages thermiques parfois un petit peu trop serrés, notamment vis-à-vis de la propulsion.
ATV Jules Verne
L'ATV Jules Verne a été lancé par une Ariane 5 ES le 9 mars depuis
la base de Kourou en Guyane. Il est depuis contrôlé depuis le centre
de contrôle ATV (ATC-CC) de Toulouse en France.
Après 2 phases de démonstration qui ont permis à L'ATV de démontrer sa capacité à s'amarrer en toute sécurité à l'ISS, Jules Verne s'est arrimé sans problème le 3 avril au module russe Zvezda de la Station.
Il a permis de ravitailler les habitants de l'ISS avec 811 kg d'ergols, 269 litres d'eau (de sources italiennes !), 21 kg d'air, ainsi que des matériels d'entretien et de maintenance. Il a par ailleurs servi à rehausser - à quatre reprises - l'orbite de l'ISS jusqu'à son altitude de croisière de 355 km autour de la Terre. Le 27 août, ses propulseurs ont manœuvré la station de quelque 300 tonnes pour éviter qu'un débris spatial ne s'en approche dangereusement.
Note
Comme le rappel l'Agence spatiale européenne, cette mission augure bien non seulement des futures missions de l'ATV vers la Station spatiale internationale mais aussi de l'évolution de ce type de technologie qui pourrait à terme conférer à l'Europe son autonomie en matière de retour de fret et à ses astronautes leur indépendance pour accéder à l'espace.
Une allusion à peine voilée de ce qui sera très certainement décidé lors de Conseil de l'ESA au niveau ministériel qui se tiendra fin novembre concernant les évolutions futures de l'ATV ?
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