Home page Astrium Techno-Science.net European Space Agency
   
   
  Home page / Page 2 / Page 3 / Page 4 / Page 5 / Page 6 / Page 7 /
Page 8 / Page 9 / Page 10 / Page 11 / Page 12 /
   
17.02.04 Succès du lancement d'une fusée Titan IV
top
Une fusée Titan IV B de Lockheed Martin s'est élancée avec succès de son pas de tir de Cap Canaveral samedi 14 février 2004. Ella a correctement rempli sa mission en plaçant sur une orbite de transfert le milsat DSP-22 pour le compte de l'Armée de l'Air des Etats-Unis. Le milsat doit utiliser un étage supérieur à carburant solide (Inertial Upper Stage (IUS) pour rejoindre sa position définitive à quelque 36000 km au-dessus de la Terre. Il complétera la constellation de satellite DSP d'alerte avancée. Il s'agissait de la 37ème fusée Titan IV mise en œuvre pour le compte de l'Armée de l'Air des Etats-Unis.

Les DSP (Defense Support Program Satellite) sont des satellites militaires classifiés, dont le rôle essentiel est de détecter tout lancement de missile suspect et toute explosion nucléaire dans l'atmosphère. Le premier exemplaire a été lancé en 1970.

Rappelons que cette fusée est exclusivement utilisée pour le compte de l'Armée de l'Air des Etats-Unis. En fonction du profil de mission, elle utilise les pas de tir de la Floride (cap Canaveral) ou de la Californie (Vandenberg). Toutefois, le prochain tir de la fusée sera le dernier lancement effectué depuis Cap Canaveral.

La fusée Titan IV se compose en deux accélérateurs à poudre entourant un second étage propulsé par deux moteurs à propergols liquides surmonté d'une coiffe à charge utile de 5,09 mètres de diamètre. Suivant les configurations, la Titan IV peut comporter un étage supérieur cryogénique Centaur, un étage supérieur à carburant solide (Inertian Upper Stage ou IUS), ou être utilisée telle quelle.

Elle est capable de placer 2,2 tonnes en orbite basse et jusqu'à 5,8 tonnes sur une orbite de transfert géostationnaire.

Enfin, Lockheed Martin a développé Titan IV B, une version plus puissante de la IV qui améliore la fiabilité du lanceur et augmente sa capacité d'environ 25%. Trois segments supplémentaires sont alors ajoutés aux accélérateurs à poudre. Depuis 1999 seule cette version est utilisée par Lockheed Martin.
16.02.04 La galaxie la plus lointaine jamais observée
top
Une équipe d'astronomes a découvert la galaxie la plus éloignée jamais observée. Elle se situe à près de 13 milliards d'années-lumière de la Terre soit 750 millions d'années après le Big Bang, quand l'Univers était âgé d'à peine 5 pour cent de son âge actuel. Son déplacement dans le rouge, ou redshift, est proche du 7. Située tout près de l'amas de galaxies Abell 2218, elle apparaît bien petit, son diamètre étant estimé à seulement 2000 années-lumière, mais affiche un taux de formation d'étoiles très élevé.

Son identification a été permise grâce à l'utilisation poussée au maximum de leur capacité des télescopes jumeaux de 10 m W.M. Keck et du Télescope spatial Hubble.

Sa découverte est très importante. Non pas pour les indices qu'elle renferme sur le début de la formation des premières étoiles et galaxies mais parce qu'il s'avère que cette galaxie est probablement un des premiers objets 'visibles' qui suit les âges sombres, ou obscurs, de l'Univers. Il s'agit d'une période de l'histoire de l'Univers qui débute après la diffusion du rayonnement cosmique, lorsqu'il apparaissait chaud et opaque. Son observation était alors impossible. Elle se termine avec le refroidissement de l'Univers par son expansion pour devenir transparent. Cette période est marquée par l'émergence des premiers objets lumineux ou visibles.

Tout ce qui s'est passé avant cette période est masqué à jamais par ce 'mur' complètement opaque. C'est-à-dire lorsque l'Univers était âgé de 0 à 300.000 ans, de l'Univers primordial à l'Univers structuré et hétérogène que l'on connaît aujourd'hui.

Crédits image ESA / NASA / J.-P. Kneib (Observatoire Midi-Pyrénées) / R. Ellis (Caltech)
14.02.04 Extension de la mission Ulysses
top
Le Comité du programme scientifique de l'Agence spatiale européenne a décidé de prolonger la mission Ulysses jusqu'en 2008, motivée par le parfait état de fonctionnement de ses instruments de mesure et la possibilité de réaliser un nouveau passage autour du Soleil. Cette nouvelle extension de mission, la troisième, doit permettre à la sonde ESA / NASA d'étude des émissions du Soleil et du milieu interplanétaire de survoler une nouvelle fois les pôles du Soleil en 2007 / 2008.

Ulysses

Le 6 octobre 1990, la sonde spatiale européenne Ulysses débutait son voyage à travers le système solaire. Elle est devenue le premier vaisseau spatial à survoler les pôles du Soleil et à fournir aux chercheurs des données concernant cette région de notre système solaire restée jusqu'alors inconnue.

Ulysses fait partie d'une flotte internationale de sondes spatiales destinées à l'étude du Soleil et de ses influences sur notre planète. Cette flotte comprend notamment les sondes européennes SOHO et les quatre sondes Cluster mais aussi des engins de la NASA comme ACE, Stereo et Solar Dynamics Observatory dont la mise à poste est prévue ces prochaines années.

Ulysses voit le jour en 1977, alors que l'ESA et la NASA décident de construire deux sondes destinées à survoler simultanément les pôles solaires. Le lancement de cette mission internationale (International Solar Polar Mission) était prévu pour 1983. Malheureusement, des réductions de budget vont contraindre la NASA à abandonner le projet, et l'ESA prend en charge la construction d'une seule sonde équipée de 9 instruments. Des instituts américains supportent néanmoins le projet en donnant quelques instruments de mesure, et l'agence spatiale américaine propose de lancer la sonde avec une navette spatiale.

La sonde est livrée à la fin de l'année 1983. Le lancement est reporté à l'année 1986, en raison de difficultés dans le développement des navettes américaines. Quelques mois avant son lancement, l'effroyable explosion en vol de Challenger interrompt le programme spatial américain, et Ulysses n'est lancée que quatre ans plus tard.

Pour survoler les pôles du Soleil, Ulysses va utiliser l'assistance gravitationnelle de Jupiter, sans laquelle la sonde ne dispose pas d'assez d'énergie pour quitter le plan de l'écliptique (celui dans lequel évoluent les planètes). Le passage près de la géante gazeuse a lieu en 1992. Ulysses survole enfin le pôle sud du Soleil en 1994, à une distance de 300 millions de kilomètres, et le pôle nord en 1995. Il survolera une nouvelle fois ces deux pôles entre septembre 2000 et décembre 2001 lors de la seconde extension de mission en raison de l'augmentation des taches et autres orages solaires consécutive à un pic de l'activité du Soleil (le fameux cycle de 11 ans).
14.02.04 La Saint-Valentin d'Envisat
top
Cette image a été acquise par le satellite d'observation de la Terre Envisat de l'Agence spatiale européenne. Elle montre un paysage aride du Sahara, près des côtes mauritaniennes.

La structure en forme de cœur est une région connue sous le nom de Sebkha Te-n-Dghamcha. Il s'agit certainement d'une zone asséchée. De nombreux indices laissent à penser que jadis cette région était recouverte d'eau.

Cette grande dépression large d'une cinquantaine de kilomètres et qui s'étend sur près de soixante dix kilomètres.
Son point le plus bas se situe à 3 mètres au-dessous du niveau de la mer.

Crédit image ESA
14.02.04 La Saint-Valentin de Spitzer
top
Le télescope spatial fonctionnant dans l'infrarouge Spitzer de la NASA a récemment acquis cette image de NGC 7219. Il s'agit d'un amas d'étoiles très lumineuses associé à une nébulosité dans Céphée à quelque 3300 années-lumière de la Terre. On remarque également la présence de deux petites nébuleuses, pouponnières de quelques étoiles.

Cet amas abrite environ 130 jeunes étoiles. Toutefois, le nuage massif de gaz et de poussière qui est à l'origine de leur formation contient suffisamment de matière pour donner naissance à un millier d'astres. Dans un processus que les astronomes comprennent mal, des fragments de ce nuage sont devenus si froids et si denses qu'ils se sont effondrés sur eux-mêmes pour donner naissance à une nouvelle génération d'étoiles. On pense que la plupart des étoiles de la Voie Lactée se sont formées à partir de ce type d'amas.

L'étude de ces amas associé à une nébulosité s'avère intéressante parce que de nombreux astronomes pensent que le Soleil se serait formé il y à 4 à 5 milliards d'années dans un objet similaire à NGC 7129.

Crédits image NASA / JPL-Caltech /T. Megeath (Harvard-Smithsonian CfA)
14.02.04 La Saint-Valentin de Mars Global Surveyor
 


Cette dépression (ou cuvette) en forme de cœur s'est formée à la suite d'un effondrement. On parle alors d'effet de graben. Ceux-ci se forment le long des lignes de fracture par expansion du terrain sous-jacent environnant.
Cette dépression mesure environ 2,3 km dans sa largeur la plus grande et se situe sur les flancs d'Alba Patera, un volcan de Tharsis.

Crédits image NASA / MSSS (juin 1999)
top


Autre structure martienne représentant un cœur, cette mesa située dans la région de Promethei Rupes, près du pôle sud de la planète rouge.
Ce petit plateau au sommet plat et horizontal qui apparaît très lumineux s'étend sur quelque 225 m. sa présence indique que le terrain sombre et rugueux qui l'entoure a été par le passé recouvert par une couche de matière très claire.

Crédits image NASA / MSSS (février 2000)
13.02.04 Les vraies-fausses images de Mars
top
Toutes les photos couleurs en haute résolution prises par la PanCam de Spirit sont fausses ! Au cours d'une interview au New York Times, Jim Bell, astronome spécialiste en science planétaire, auteur de nombreuses publications, spécialiste du traitement des images du Télescope spatial Hubble et responsable de la mise au point des caméras panoramiques des missions Mars Exploration Rover, a révélé qu'une énorme erreur dont la cause n'est pas connue avait été commise dans le réglage de la prise de vues, allant jusqu'à la qualifier de "beau gâchis".

© Mars Connexion
12.02.04 Les comètes disperseraient la vie dans la Galaxie
top
La chute de comètes sur la Terre engendre d'inévitables désastres écologiques et dans certains cas la disparition d'une ou plusieurs espèces alors incapables de s'adapter aux brusques changements climatiques qui s'ensuivent. Or, cet évènement cataclysmique peut également être à l'origine de la dispersion de micro-organismes terrestres dans les recoins les plus éloignés de la Galaxie et susceptibles d'ensemencer de jeunes systèmes planétaires en formation. C'est du moins ce que pensent quelques scientifiques.

Au moment de l'impact, des débris du manteau et de la surface de la Terre sont éjectés dans l'espace interplanétaire. Une infime partie des micro-organismes présents dans ces éjectas survit aux conditions extrêmes (chaleur et rayonnement) lors de la collision et de l'éjection hors de l'atmosphère terrestre. Une fois dans l'espace, les collisions avec la poussière spatiale érodent ces éjectas en des fragments beaucoup plus petits, capables d'abriter ces micro-organismes du vide spatial. Ils sont ensuite transportés hors du Système Solaire en quelques années par la simple pression de la lumière solaire.

Ces mêmes scientifiques pensent également que le Système Solaire a pu dans son histoire être entouré d'une sorte de 'bio-disque' d'une trentaine d'années-lumière de diamètre et composés de fragments minuscules de roche abritant des microbes endormis. Depuis l'apparition de la vie sur Terre et chemin faisant dans la Voie Lactée, autour du centre galactique, le Système Solaire a rencontré une douzaine de nébuleuses des régions riches en formation d'étoiles. Il n'est pas exclu alors que ces micro-organismes terrestres ensemencent de jeunes systèmes planétaires en formation.

Enfin, si l'on admet que la Voie Lactée abrite de nombreuses planètes capables de favoriser le développement d'une quelconque forme de vie alors, ces scientifiques estiment à 10 000 millions le nombre de ces planètes contaminées par des micro-organismes terrestres.
11.02.04 Les pays ont tous besoin d'une forte capacité en science et en technologie
top
Dans son rapport intitulé "Inventer un avenir meilleur : une stratégie pour bâtir une capacité mondiale en S&T", l'InterAcademy Council (IAC) fait ressortir le fait qu'aucune nation ne peut se passer d'une capacité "fiable et indépendante" dans le domaine de la science et de la technologie, lui permettant de mener, face à ces défis, une politique fondée et efficace

L'ensemble des nations, qu'elles soient industrialisées ou en développement, sont confrontées à toute une série de défis comme comment stimuler la croissance ?, surmonter les problèmes d'environnement ?, s'approprier les nouvelles technologies ?, faire face aux nouvelles épidémies ?... Tout cela nécessite la maîtrise d'une science et d'une technologie (S&T) de pointe.

Téléchargez le rapport (an, pdf et txt)
11.02.04 La Finlande va rejoindre l'Observatoire européen austral (ESO)
top
A Finlande doit devenir le onzième Etat membre de l'Observatoire européen austral le 1er juillet 2004, lorsque son parlement aura ratifié la Convention de l'ESO. La Finlande et l'ESO ont signé un protocole d'accord dans se sens aujourd'hui.

ESO (European Southern Observatory)

L´observatoire européen austral (ESO) a été fondé en 1962 par plusieurs états européens qui souhaitaient disposer de télescopes performants dans l´hémisphère sud. L'organisation compte actuellement dix pays membres (Allemagne, Belgique, Danemark, France, Grande-Bretagne, Italie, Pays-Bas, Portugal, Suède et Suisse).C´est le site de La Silla, près de La Serena au Chili, situé à 2450 m d´altitude dans les Andes qui avait été choisi.

Son site historique de La Silla rassemble quatorze télescopes, dont le Télescope de Nouvelle Technologie (NTT), de 3,50 m de diamètre. En 1993, l'ESO lance le projet VLT et décide de l'installer sur le site de Cerro Paranal, dans les Andes Chiliennes, où le climat est particulièrement favorable aux observations astronomiques. Il s'agit d'un ensemble de 4 télescopes (optique et infrarouge) de 8,20 m (1998 (Antu), 1999 (Kueyen), 2000 (Melipal) et 2001 pour Yepun.) disposés dans une configuration en forme de trapèze et de 4 télescopes auxiliaires de 1.80 m. La lumière de ces huit télescopes pourra être combinée pour former le mode interférométrique du VLT de façon à former un interféromètre équivalent à un télescope de 200 m.
09.02.04 L'Europe pérennise son accès à l'espace (mise à jour)
top
Les décisions prises lors de la session du Conseil de l'Agence spatiale européenne visent à garantir à l'Europe un moyen indépendant d'accès à l'espace. L'ESA a donc débloqué les fonds nécessaires à Arianespace, à l'implantation d'un pas de tir Soyouz à Kourou et au lancement du programme des lanceurs du futurs FLPP.

Cet accès garanti à l'espace passe par un renforcement de la compétitivité d'Arianespace sur le marché mondial des services de lancement et également de l'industrie spatiale européenne. Or, avec l'accroissement des budgets américains de la défense et notamment ceux liés aux applications spatiales militaires, les Etats-Unis renforcent de manière détournée la compétitivité de leurs industries en leur garantissant plusieurs lancements chaque année et une charge de travail importante (développement, construction et mise en œuvre de milsat).

Si Arianespace s'est vu confortée dans son rôle de leader européen sur le marché mondial des services de lancement elle doit faire face à cette concurrence redoutable, notamment des versions lourdes des familles de lanceurs US Delta et Atlas. Elle doit aussi compter avec la Chine, l'Inde et le Japon qui ont clairement affiché leurs ambitions de gagner des parts de marché. Avec la reprise attendue du marché mondial des satcom et des petites constellations en orbite basse, Arianespace se doit de réussir les deux vols de qualification d'Ariane 5 ECA (la version 10 tonnes), sous peine de perdre des contrats et d'être distancée par ses concurrentes américaines.

Pour faire face à la montée en puissance des concurrents d'Arianespace, l'Europe développe Vega, un petit lanceur conçu pour le marché des satellites de petite et moyenne dimension (classe 1 tonne) pour des missions en orbite basse circulaire (entre 200 et 1500 kilomètres d'altitude) et exploité depuis Kourou. Enfin, Arianespace et Starsem vont exploiter la fusée russe Soyouz ST depuis le Centre spatial de Kourou. Avec cette famille de lanceurs hétéroclite Arianespace couvre toutes les orbites. Le premier lancement d'une fusée Vega est prévu fin 2005 et d'une Soyouz ST en 2006.

Enfin, la continuité du service offert par Ariane 5 semble se dessiner avec la sur souscription du programme des lanceurs du futurs FLPP (Future Launchers Preparation Program), un programme de l'Agence spatiale européenne qui préfigure le lanceur qui la remplacera.
09.02.04 Cassiope, un nouveau concept de satellite
top
Le Canada va développer son premier satellite polyvalent qui s'inscrit dans le Programme de développement de plates-formes pour petits satellites de l'Agence spatiale canadienne. Il s'agit de concevoir et de construire une plate-forme satellitaire novatrice qui pourra s'adapter à une gamme de missions liées aux sciences, à la technologie, à l'observation de la Terre, à l'exploration géologique et à la livraison d'informations à grande capacité.

La première mission à utiliser cette plate-forme sera Cassiope. Il s'agit d'un satellite pourvu de deux charges utiles bien distinctes qui doit être lancé en 2007. Il embarquera la charge utile expérimentale Cascade qui doit servir à valider le tout premier service commercial de messagerie numérique spatiale capable de transférer des fichiers de données numériques allant de 50 à 500 gigaoctets. La seconde charge est scientifique et comprend 8 instruments conçus pour étudier les phénomènes météorologiques spatiaux dans la haute atmosphère, là où le vent solaire interagit avec le champ magnétique terrestre (projet ePOP).

+ d'info
Cascade
ePOP
06.02.04 L'Europe pérennise son accès à l'espace
top
Les Etats membres de l'Agence spatiale européenne sont tombés d'accord pour débloquer les crédits nécessaires afin de garantir à l'Europe un moyen indépendant d'accès à l'espace.

Arianespace se voit donc confortée dans son rôle de leader européen sur le marché mondial des services de lancement et se charge de garantir l'accès de l'Europe à l'espace. Pour pérenniser cet accès et renforcer la compétitivité de nos industries spatiales, l'ESA débloque des fonds pour le démarrage du programme des lanceurs du futurs FLPP (Future Launchers Preparation Program).

Enfin, l'Agence spatiale européenne a également débloqué les fonds nécessaires au démarrage du programme Soyouz à Kourou. Ce qui va permettre la poursuite du développement d'une version modifiée du lanceur russe et de la construction d'un pas de tir spécifique à ce lanceur à Kourou.
06.02.04 Une action européenne pour la surveillance et la protection de l'environnement
GMES, Global Monitoring for the Environment and Security
top
En octobre 2000, le colloque Espace-Surveillance et Protection de l'Environnement (Lille, France) posait les bases de GMES, une action européenne pour la surveillance et la protection de l'environnement et la sécurité à partir de données spatiales et terrestres. Rappelons que ce concept a été lancé en 1998 et approuvé par les Conseils de l'UE et de l'Agence spatiale européenne (ESA) en 2001. Ces deux protagonistes ont adopté aujourd'hui un plan d'action visant la mise en place opérationnelle de GMES d'ici 2008 en procédant par étape.

Cet ambitieux programme rassemble les États membres de l'UE et de l'ESA, des organisations internationales et le secteur privé. Il doit fournir des informations pertinentes et fiables dans la plupart des domaines d'applications liés à l'environnement et la sécurité afin de coordonner au mieux les actions qui s'imposent et d'améliorer la prise de décisions lors des crises environnementales ou des problèmes de sécurité et de lutte contre l'immigration illégale, par exemple.

Dans sa partie environnementale, GMES s'articule autour de trois thèmes :
. Les changements à l'échelle planétaire, relativement longs à se produire
. Le "stress environnemental" géographiquement plus restreint, où les changements sont plus rapides
. Les catastrophes naturelles d'ampleur locale, qui se développent en un laps de temps bref
05.02.04 Lancement ce soir d'AMC-10
top
Pour son premier lancement de l'année, International Launch Services (ILS) doit placer sur une orbite de transfert géostationnaire le satellite de télécommunications AMC-10 au moyen d'une fusée Atlas IIAS à deux étages dont l'étage supérieur réallumable Centaur. Centaur utilise une séquence automatique programmée pour le placement de satellites en orbite de transfert géostationnaire. Toutefois, c'est le moteur intégré au satellite qui prendra en charge le contrôle d'attitude et élèvera le périgée, circularisant l'orbite et réduisant son inclinaison de façon à la rendre géosynchrone au prix d'une série de mises à feu.

Le lancement est prévu dans la nuit de jeudi à vendredi 6 février 2004 depuis la base américaine de Cap Canaveral (Centre spatial Kennedy).

AMC-10
Construit par Lockheed Martin pour le compte de l'opérateur SES AMERICOM, AMC-10 dispose de 24 transpondeurs et couvrira les Etats-Unis. Il doit fonctionner au moins 15 ans et est le premier des quatre satcom AMC qu'ILS doit placer sur orbite cette année.
04.02.04 Image astronomique du mois du CFHT
top
La galaxie irrégulière NGC 3109

NGC 3109 est distante de seulement 4 millions d'années-lumière de la Terre. Ceci la place juste à la frontière du Groupe Local, une collection de plus de trente galaxies dont deux spirales, la galaxie d'Andromède et notre Voie Lactée, sont les plus grands éléments. Quand une galaxie ne rentre pas dans la classification standard de Hubble (elliptique, spirale ou lenticulaire), elle est qualifiée d'irrégulière.

NGC 3109 contient seulement quelques centaines de millions d'étoiles distribuées dans un disque et un halo. Ce type de galaxie présente un faible taux de formation stellaire et reste riche en gaz, principalement de l'hydrogène atomique.

Crédits image
Canada-France-Hawaii Telescope / J.-C. Cuillandre / Coelum - (c) 2004 CFHT
03.02.04 De l'oxygène et du carbone détectés sur une exoplanète
top
Pour la première fois, une équipe d'astronomes a détecté la présence d'oxygène et de carbone dans l'atmosphère de HD 209458b, une planète située en dehors du Système Solaire et provisoirement baptisée Osiris. N'en déplaise à certains, cette découverte n'annonce pas la présence d'une quelconque forme de vie sur la planète. L'oxygène qui peut être un signe vital est aussi un élément présent à l'état naturel dans l'Univers, que l'on retrouve par exemple sur Jupiter et Saturne. De plus, les caractéristiques d'Osiris la rendent difficilement propice à favoriser l'émergence et l'évolution d'une forme de vie. Sa période de rotation est d'un peu moins de 4 jours et elle évolue à 7 millions de km de son étoile parente de sorte que sa température de surface est estimée à 1000°.

Cette découverte est néanmoins importante. Elle préfigure les capacités des scientifiques à détailler la composition chimique des atmosphères d'exoplanètes situées à des millions d'années-lumière de nous et à terme leur aptitudes à identifier des bio marques, signes de présence réelles de forme de vie sur l'exoplanète observée. Cette équipe d'astronomes, menée par Alfred Vidal-Madjar un scientifique de l'Institut d'Astrophysique de Paris, a utilisé le spectromètre du Télescope Spatial Hubble pour leur recherche.

Note
Osiris n'est pas une exoplanète inconnue des spécialistes. Elle a été découverte en 1999 dans la constellation de Pégase à près de 150 millions d'années-lumière de nous. Son observation en 2003, déjà avec Hubble, a permis de lui découvrir une atmosphère d'hydrogène extrêmement étendue qui s'évapore. Cette observation pourrait expliquer l'absence de planète à moins de 7 millions de kilomètres de leur étoile. Trop proches, elles fondraient en quelque sorte pour finalement disparaître et ne laisser que leur noyau central.
01.02.04 Un an après la désintégration de Columbia, les préparatifs du retour en vol des navettes
top
Le 1er février 2003, après une mission pleinement réussie de 16 jours, la navette Columbia se désintégrait en plein vol avec les sept membres de son équipage alors qu'elle entamait sa phase de rentrée atmosphérique. La navette se trouvait à 60 kilomètres d'altitude et volait à 20.000 km/h quand le contact a été perdu, 16 minutes avant son atterrissage prévu au Centre spatial Kennedy.

Aujourd'hui, la NASA prépare le retour en vol de sa flotte de navettes. Pour cela, elle se conforme aux recommandations formulées par la CAIB, la Commission d'enquête en charge d'expliquer l'accident de Columbia qu'elle a elle-même mise en place.

La NASA prévoyait de reprendre ses vols dès septembre 2004 avec Atlantis (STS-114). Toutefois, les efforts entrepris par la NASA et ses contractants pour modifier les navettes, de façon à les rendre plus sûres, suivant en cela les recommandations de la CAIB, s'avèrent plus longues que prévu et d'aucuns se demandent si Atlantis sera prête en septembre 2004.

STS-114

La navette Atlantis qui doit s'élancer en septembre 2004 pour une mission de 12 jours en direction de la Station spatiale internationale est avant tout un vol d'expérimentation des techniques d'inspection et de réparation de la protection thermique des navettes. Elle emporte un banc d'essai de réparation, en orbite, des tuiles thermiques

Les débris de Columbia

83 013 des 83833 débris de l'engin spatial désintégré au-dessus du Texas ramassés sur le sol américain ont été identifiés. Cela représente environ 38 % du poids total de l'orbiter. Ces débris sont stockés dans le Bâtiment d'assemblage des véhicules, l'endroit même où les navettes sont préparées pour le vol et mis à la disposition des enquêteurs. Certains d'entre eux ont été cédés à des Universités et des Instituts de recherche afin d'étudier leur comportement face aux vols hypersoniques et de comprendre de quelle façon les propriétés thermodynamiques de ces vols sont susceptibles d'affecter les vaisseaux spatiaux en général. Les résultats de ces études seront utiles pour la sécurité en vol de ce type d'engin et peuvent servir à la conception du futur Crew Exploration Vehicle, le successeur des navettes spatiales.

Le pas de tir des navettes

Le pas de tir des navettes du Centre spatial Kennedy est également concerné par les recommandations de la CAIB. Il doit améliorer son dispositif de poursuite et de surveillance du décollage des navettes spatiales. Des caméras à haute résolution supplémentaires sont mises en service de façon à mieux suivre la phase du lancement et en particulier du réservoir externe de la navette après sa séparation de l'orbiter, de sa face inférieure et de la partie avant du système de protection thermique des deux ailes (Thermal Protection System). Enfin, la NASA se doit de disposer d'au moins trois plans différents de la phase ascensionnelle du Shuttle et en particulier de la séparation de ses propulseurs d'appoint.

Note
Depuis la perte de Columbia, les Etats-Unis ne disposent plus de moyen de transport spatial capable de rejoindre la Station spatiale internationale. En conséquence, le programme d'assemblage de la Station est interrompu et le transfert d'équipage est assuré par les capsules Soyouz alors que le ravitaillement en matériel technique et nourriture se fait par des vaisseaux cargo Progress.

Dans le cadre de son projet d'exploration spatiale, le Président des Etats-Unis Georges Bush a signifié le retrait du service actif des navettes spatiales, en service depuis 1981, au plus tard en 2010. Elles seront remplacées vers 2014 par le Crew Exploration Vehicle, un nouveau concept de véhicule spatial habité capable de voyager bien au-delà de l'orbite terrestre.

Notre dossier

Sur le web

Space News Internationale
Columbia in memoriam (lire)

Obsat
Columbia, un an après (lire)
Le sort de l'équipage (lire)
Les débris identifiés (lire)
30.01.04 Lancement réussi d'un Progress en direction de la Station spatiale internationale
top
Une fusée russe Soyouz et son passage, un vaisseau cargo Progress se sont élancés hier à 12h58 (heure de Lyon)depuis le cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan.

Ce véhicule de ravitaillement Progress effectuera un trajet de deux jours vers l'ISS et s'amarra à la Station le 31 janvier.

Il emporte du matériel d'expérience destiné à la mission DELTA de l'astronaute néerlandais de l'ESA, André Kuipers (avril 2004) mais aussi du matériel destiné à permettre l'amarrage du véhicule de transfert automatique (ATV) européen à la Station dont le premier vol est prévu au premier semestre 2005.

Note
En raison de l'indisponibilité de la flotte des navettes américaines, les capsules Soyouz assurent le transfert des équipages de l'ISS et les vaisseaux Progress assurent le ravitaillement de l'ISS ainsi que le transport du matériel et des équipements européens destinés aux missions européennes qui s'y dérouleront ultérieurement.

Crédit image S.P.Korolev Rocket and Space Corporation Energia
29.01.04 Succès du second vol d'essai du X-43A
top
Le centre Dryden de la NASA vient de tester en vol captif le second prototype sans pilote de l'avion expérimental hypersonique X-43A. Accrochés à l'aile d'un B-52 (Boeing), l'X43A et son propulseur Pegasus, une version modifiée de la fusée Pegasus d'Orbital Sciences Corp., ont volé un peu moins de deux heures.

Cet essai a répondu aux attentes des ingénieurs et ouvre la voie à un vol libre prévu le 21 février 2004. Au cours de cet essai, l'avion sans pilote doit grimper à quelque 30 km d'altitude et atteindre Mach 7, soit 7 fois la vitesse du son. Toutefois, cet avion ne décollera pas depuis le sol. Il utilisera un B-52 de Boeing et sera propulsé par son propulseur Pegasus avant d'utiliser son 'scramjet' après s'être décroché de son avion porteur.

Notons qu'un troisième exemplaire du X-43A est en cours de construction. Il est conçu pour atteindre la vitesse prodigieuse de 10 fois celle du son (Mach 10).

Note
Ce programme de la NASA vise à mettre au point le premier engin hypersonique propulsé par un scramjet (Supersonic Combustible Ramjet). C'est-à-dire un statoréacteur à combustion supersonique capable de puiser l'oxygène nécessaire à sa combustion non pas dans des réservoirs mais directement dans l'atmosphère. Ces recherches visent à développer des engins spatiaux réutilisables plus gros et plus légers, capables d'aller-retour dans l'espace et disposant d'une capacité d'emport importante.

En juin 2001, la fusée Pegasus transportant le premier exemplaire de l'avion hypersonique X-43 a rencontré un problème technique suffisamment important pour détruire en plein vol le lanceur, empêchant la première tentative de record de vitesse pour un engin mû par un moteur à réaction atmosphérique. Cependant, on ne peut pas parler d'échec du X-43, celui-ci n'ayant pas encore pris son autonomie au moment de l'accident.

Crédits image NASA / Tom Tschida
28.01.04 La traque des Vulcanoïdes
top
Une fusée Black Brant de la NASA s'est élancée de Wallops Island Flight Facility, emportant une charge suborbitale pour une mission scientifique d'observation dans l'ultraviolet de Mercure, la planète la plus proche du Soleil, et de recherche de Vulcanoïdes, au moyen d'une caméra spécifique. Il s'agit d'un groupe de petits corps dont les scientifiques supposent l'existence en orbite entre le Soleil et Mercure. La fusée a atteint une altitude de 260 km.

Récupérés au sol au terme du vol, caméra et enregistrements contenant les résultats de ces observations sont en cours d'analyse, et si ces derniers s'avèrent intéressants, ils seront utilisés pour la mission Messenger. Ils renseigneront les scientifiques sur la composition de la surface de la planète la plus proche du Soleil et peut-être que les images de la caméra VulCam montreront ces fameux Vulcanoïdes.

Note
Ce type de missions bien moins médiatiques que les sondes et autres grands programmes sont toutefois très précieuses pour les scientifiques. En effet, elles sont capables d'étudier des objets évoluant près du Soleil, dans sa lueur, et donc pratiquement invisibles pour la plupart des observatoires terrestres et spatiaux, comme le Telescope spatial Hubble.
28.01.04 SPIRALE (Système Préparatoire Infra-Rouge pour l'ALErte)
top
Dans la perspective de la mise au point d'un système de défense capable de détecter des missiles balistiques pendant leur phase propulsée, la Délégation générale pour l'armement (DGA, France) lance le programme Spirale ou Système Préparatoire Infra-Rouge pour l'ALErte et désigne EADS-Astrium comme principal contractant.

Spirale est avant tout un démonstrateur avancé. Il préfigure la réalisation d'un futur programme opérationnel d'alerte avancée optique spatiale. Celui-ci constituera un maillon stratégique d'un système de défense anti-missile balistique, et concourra également à d'autres missions opérationnelles, telle que la surveillance de la prolifération, pour le compte de la Délégation Générale pour l'Armement.

Spirale est constitué de deux micro-satellites de 120 kg qui seront construits par Alcatel Space et mis à poste sur une orbite elliptique en 2008 par une fusée Ariane 5. Ils permettront la collecte d'images en infrarouge des fonds terrestres. Leur analyse servira à mettre au point des systèmes capables de détecter des missiles balistiques, pendant leur phase propulsée, juste après leur tir.
26.01.04 Observation de l'écho lumineux d'un sursaut gamma
top
L'observatoire spatial X de l'Agence spatiale européenne, XMM-Newton, a observé l'écho lumineux d'un sursaut gamma survenu en décembre 2003 (GRB 031203). Ce sursaut gamma a été détecté en décembre 2003 par Integral, un autre observatoire spatial de l'ESA fonctionnant dans le gamma et observé pendant une trentaine de secondes. Dans les minutes qui ont suivi cette détection, plusieurs observatoires terrestres et XMM-Newton ont également pointé leurs instruments dans sa direction.

L'anneau lumineu que l'on voit sur l'image est ce que les astronomes appellent un 'écho'. Il se forme quand les rayons X émis par un sursaut s'illumine au contact de la poussière qui disperse alors certains de ces rayons. Un peu comme le brouillard qui disperse la lumière des phares d'une voiture. C'est ce phénomène qu'a observé XMM-Newton pour la première fois dans les longueurs d'ondes du X.

Cet écho se présente sous la forme d'anneau qui croît à plusieurs fois la vitesse de la lumière autour d'un point dans le ciel où le sursaut gamma est survenu. Bien entendu, rien ne se déplace plus vite que la vitesse de la lumière. Dans ce cas précis, ce phénomène est avant tout un effet visuel qui s'explique par la présence de deux couches de poussière entre le sursaut gamma et la Terre. L'une se situe à 2900 années-lumière de la Terre et l'autre à 4500 a.l.

Ces données sont intéressantes à plus d'un titre. Outre qu'elles favorisent la compréhension de la formation des sursauts gamma, elles vont permettre aux scientifiques de mieux comprendre la distribution de la poussière dans la Galaxie. C'est important parce que cet élément participe activement au processus d'effondrement des nuages de gaz et de poussière susceptibles de former étoiles et autres planètes.

Note

XMM-Newton
a été lancé le 10 décembre 1999 par une fusée Ariane 5. Long de 10 m pour une masse de plus de 3 tonnes, il évolue depuis sur une orbite fortement elliptique qu'il décrit en 48 heures. Au plus près, il passe à 7000 km de la Terre et s'en éloigne jusqu'à 14.000 km. La grande sensibilité de l'instrument lui permet de découvrir à chaque pointage plusieurs dizaines de nouvelles sources X autour d'une cible principale.

XMM-Newton est équipé d'un ensemble de trois caméras CCD à rayons X, deux spectromètres et un télescope optique capables d'observer simultanément leurs cibles depuis le rayonnement X jusqu'au domaine du visible en passant par l'ultraviolet. Les spectromètres révèlent la composition chimique des sources observées tout en étant capables de mesurer la température et le déplacement de ces mêmes sources.

Integral a été lancé par une fusée russe Proton le 17 octobre 2002 depuis le cosmodrome de Baïkonour. Il évolue aujourd'hui sur son orbite opérationnelle, entre 9000 et 153 000 km au-dessus de la Terre. Au regard de l'excellente mise à poste, l'activité opérationnelle du satellite a été portée de deux à cinq ans, à la satisfaction générale.

Integral observe les phénomènes physiques les plus violents de l'Univers qui ont notamment permis l'apparition des éléments responsables de la vie. Aujourd'hui, on sait que les émissions gamma prennent naissance dans les puissants mouvements de matière associés, par exemple, aux trous noirs, à l'explosion d'étoiles ou encore aux énigmatiques sursauts gamma. Integral et sa panoplie d'instruments fournissent de nouveaux indices sur la compréhension de ces phénomènes. A ne pas en douter et à terme, ces données affineront considérablement notre connaissance de l'Univers gamma.
20.01.04 Les 2 premières images de la planète Mars prises par Mars Express
 
La sonde européenne Mars Express en orbite à 275 km autour de Mars depuis le 25 décembre 2003 a pris ses premiers clichés de la planète rouge. C'est images ont été acquises le 14 janvier par HRSC, une caméra allemande conçue pour prendre des images couleurs HD et en stéréo de toute la planète Mars.

Ces premières images montrent en fait la même région de Valles Marineris mais sous deux perspectives différentes. La scène couvre une bande de 1700 km sur 65 km orientée du sud vers le nord à travers le Grand Canyon de Valles Marineris.

C'est la première fois qu'une image montre une aussi vaste étendue sous une telle résolution (12 mètres par pixel), en couleurs et en 3D

Note
Valles Marineris est un système complexe de canyons. Cette zone de fracture de l'écorce martienne s'étend sur 5000 km environ. Large de 160 km elle peut atteindre une profondeur de 6 km par endroit.

top

Crédits ESA / DLR / FU Berlin (G. Neukum)
19.01.04 Fin des missions de maintenance du Télescope spatial Hubble
top
La NASA a décidé d'abandonner les prochaines missions d'entretiens du Télescope spatial Hubble que la seule la navette Columbia était capable d'effectuer. Rappelons que cette navette s'est désintégrée en plein vol, provoquant la perte de son équipage, le 1er février 2003.

Cette décision s'explique d'une part par un coût très élevé de la modification d'une des trois navettes pour lui permettre de rejoindre Hubble, à 600 km d'altitude et d'autre part par le nouveau projet d'exploration spatiale de Georges Bush qui va contraindre la NASA à faire des choix et réorienter ses dépenses.

Si aucun problème technique ne vient affecter Hubble, il sera mis hors service en 2010 et remplacé par le Télescope spatial James Webb la même année. Contrairement à Hubble qui effectue des observations dans la lumière visible, le spectre ultraviolet et le proche infrarouge, le JWST fonctionnera uniquement dans les gammes d'ondes du proche infrarouge et de l'infrarouge moyen. Il sera placé sur le point de Lagrange L2, à environ 1,5 million de km de la Terre, une distance qui rend impossible toutes missions de maintenance.

Hubble

Hubble a été placé sur orbite le 24 avril 1990 par une navette spatiale. Il a été conçu pour répondre aux principales questions qui taraudaient alors les scientifiques, à la fin des années soixante-dix, au moment de sa conception et que seul un observatoire spatial pouvait être à même de résoudre.

Des planètes aux étoiles, du Système Solaire aux galaxies, les observations d'Hubble ont permis de spectaculaires avancées scientifiques et autres découvertes majeures. Il a produit les images d'objets de l'Univers les plus incroyables, les plus fines et les plus belles jamais obtenues. Bien que handicapé initialement par un défaut de conception de son miroir, la mission de maintenance de 1993 le corrigera. Depuis ce jour, les astronomes vont de surprise en surprise. Des modèles ont été mis à jour ou tout simplement complètements réécrits. Pour un seul et même observatoire, le taux de découverte est sans précédent.

Les performances de ses instruments lui ont permis d'observer toujours plus loin. Le proche environnement des trous noirs, la majestueuse naissance d'étoiles à l'intérieur de nuages de gaz et de poussière, ou encore des systèmes planétaires en formation autour d'autres astres, le télescope spatial a exploré tous les domaines de l'astronomie moderne. Enfin, des objets plus exotiques se sont révélés plus précisément aux astronomes. Que ce soit les quasars, les arcs, les lentilles gravitationnelles ou les premières concentrations de matière à l'origine des galaxies, Hubble a toujours répondu aux attentes des scientifiques.

Sa conception permet aux astronautes de lui rendre de petites visites d'entretien comme en 1993, 1997 et décembre 1999. La dernière visite remonte à mars 2002. Il s'agissait d'accomplir la seconde partie de la troisième mission de maintenance du Télescope spatial, entamée en décembre 1999. Hubble a reçu de nouveaux équipements scientifiques et un jeu de panneaux solaires et de gyroscopes plus performants que ceux installés à l'origine. D'autres visites de maintenance étaient prévues dès 2005.

Edwin Hubble, l'astronome qui lui a donné son nom

Edwin Hubble est le premier à avoir révélé la nature extragalactique des galaxies. Il est aussi à l'origine de la classification de ces objets, classification qui est toujours utilisée de nos jours. Edwin Hubble a réalisé les premières mesures du taux d'expansion de l'Univers dans le but de le dater précisément. A l'aide du télescope spatial et l'observation de galaxies à la limite du visible, des scientifiques ont enfin estimé sa taille, son taux d'expansion et bien entendu son âge. Aujourd'hui, la constante d'Hubble est estimée à 70 km/sec/mpc avec une marge d'erreur de +/- 10 %. L'Univers serait ainsi âgé de 12 milliards d'années.

Note
Pour les instances dirigeantes de la NASA et de l'ESA, une des plus grandes satisfactions est l'attrait du grand public pour ces images. A travers le Web, l'astronomie est tout simplement entrée dans les foyers et a sans aucun donné naissance à de nombreuses vocations chez les enfants. Que ce soit la découverte de trous noirs, la collision de galaxies ou tout simplement des images de nébuleuses, la plupart des photographies sont abondamment diffusées par une presse spécialisée et, de temps en temps, font la une des grands quotidiens nationaux.
19.01.04 Notre analyse du projet d'exploration spatiale de Georges Bush
top
Le 14 janvier, le président Bush a dévoilé un ambitieux projet d'exploration spatiale par des engins tant habités que robotisés, visant la Lune, Mars et d'autres destinations, et prévoyant notamment la reprise de vols habités vers la Lune à partir de 2015.

Il s'agit d'un programme à long terme d'exploration tant humaine que robotisée du système solaire qui commence par un retour sur la Lune, tremplin de missions ultérieures vers Mars et d'autres destinations. Ce nouveau projet annonce la probable exploitation des ressources naturelles de la Lune, si toutefois cela s'avère possible en raison de la difficulté de la tâche et les moyens financiers importants à prévoir.

Ce programme traduit la détermination des Etats-Unis de poursuivre l'exploration de l'espace par des engins habités. Bien qu'il apporte à la NASA une mission nouvelle et des objectifs précis, il va surtout accroître les gaps technologiques qui séparent, déjà !, les Etats-Unis des autres nations impliquées dans l'exploration de l'espace. A moyen, terme, les industries aérospatiales situées hors de la sphère d'influence de Washington risquent d'être affectées sous une forme ou une autre. Et que dire des industries aérospatiales émergentes des pays comme l'Inde ou la Chine qui risquent d'avoir beaucoup de mal à conserver leurs chercheurs les plus doués.

Il va également renforcer l'attractivité de nombreuses Universités américaines et les jeunes étudiants les plus prometteurs trouveront dans cet ambitieux projet de reconquête de la Lune une occasion unique de participer à une aventure exceptionnelle susceptible de les accaparer toute leur vie professionnelle. Ce qu'aucun autre pays n'est capable à ce jour d'offrir à ses propres étudiants.

Enfin, il est bon de rappeler que de nombreuses applications terrestres bénéficient des techniques spatiales et touchent la vie de nombreux citoyens de la planète Terre. Elles sont d'une portée immense et favorisent notre bien-être, le développent industriel des pays impliqués dans l'exploration de l'espace et font maintenant partie de notre mode vie.

De tout temps, l'exploration de l'espace a occasionné des progrès dans une multitude de domaines. C'est ainsi vrai pour les communications, la surveillance de la planète, les prévisions météorologiques, le positionnement par satellites, l'électronique ou encore toutes les applications qui touchent à la médecine. Les Etats-Unis sont à l'origine de nombreux brevets nés des programmes Apollo, des vols habités et de l'activité humaine en orbite.

Le projet d'exploration spatiale des Etats-Unis en quelques lignes

. 2008, premières missions robotisées lunaires
. Le CEV, ou Véhicule d'exploration avec équipage, sera fabriqué et testé dès 2008
. 2010, fin de la construction de la Station spatiale internationale
. 2010, retrait du service actif des navettes spatiales
. 2014, première mission habitée du CEV
. 2015 - 2020, premières missions lunaires habitées à bord du CEV
. 2016, les Etats-Unis arrêtent de financer la Station spatiale internationale
. 20??, première mission habitée au-delà de la Lune


Les points principaux du budget de la NASA

Les crédits budgétaires au titre de l'exploration spatiale totaliseront 12 milliards de dollars répartis sur les 5 prochaines années. La plupart de ces fonds proviendront de la réaffectation de 11 milliards de dollars déjà inscrits au budget global de la NASA pour ces 5 années, qui se monte à 86 milliards de dollars.

Dans le cadre du budget 2005, le président Bush sollicitera une rallonge de 1 milliard de dollars supplémentaires du plan quinquennal existant de la NASA, soit 200 millions de dollars par an en moyenne. Selon le projet du président, de son niveau actuel de 15,5 milliards de dollars pour l'année budgétaire 2004, le budget de la NASA augmentera de 5 % en moyenne par an pendant 3 ans, puis d'environ 1 % ou moins par an pendant les 2 années suivantes.

Afin d'assurer la focalisation de la NASA sur l'accomplissement de cette mission, le président a demandé à l'administrateur de la NASA, M. Sean O'Keefe, de revoir tous les programmes actuels de vols et d'exploration spatiaux à la lumière des nouveaux objectifs. Le président a également créé une commission de suivi de la politique d'exploration spatiale des Etats-Unis chargée de conseiller la NASA sur la mise en oeuvre à long terme des programmes envisagés.
16.01.04 Le télescope d'Herschel prend forme
top
C'est à deux pas de l'un des observatoires les plus célèbres d'Europe, le Pic du Midi, et plus précisément à Bazet, près de Tarbes, que le miroir plus grand télescope spatial jamais réalisé, celui du satellite d'astronomie infrarouge Herschel, est en train de prendre forme.

© ESA

15.01.04 Georges W. Bush " la vision que je présente est un voyage, non pas une course "
top
Ces quelques mots, tirés du discours prononcé par le président américain Georges W. Bush, sont peut-être le signal d'une nouvelle épopée de la conquête spatiale. En annonçant clairement leur désir de reconquérir la Lune et de préparer l'homme à voyager encore plus loin dans le Système Solaire, Les Etats-Unis donnent un objectif extraordinaire à la NASA et un sens à son travail.

Georges W. Bush a pris soin de rassurer ses partenaires internationaux engagés dans la construction de la Station spatiale internationale en indiquant son achèvement en 2010. Les américains vont utiliser ce gigantesque laboratoire orbital à la préparation des vols spatiaux de longue durée et de leurs conséquences sur l'homme.

2010 verra le retrait du service actif des navettes spatiales, en service depuis 1981. Elles seront remplacées vers 2014 par le Crew Exploration Vehicle, un nouveau concept de véhicule spatial habité capable de voyager bien au-delà de l'orbite terrestre. Un temps envisagé pour remplacer les navettes spatiales, l'Avion spatial orbital semble donc abandonné au profit de ce CEV bien énigmatique.

En 2010, les Etats-Unis se retrouveront sans véhicule spatial. La desserte de l'ISS sera alors assurée par les capsules Soyuz et son ravitaillement par des vaisseaux cargo Progress (Russie) et ATV (Europe).

Enfin, le président américain annonce le retour des américains sur le sol lunaire, pour y rester cette fois-ci. Une armada de sondes et autres missions robotiques est prévue dès 2008 afin de préparer le débarquement d'hommes dès 2015.
A moyen terme, les Etats-Unis souhaitent exploiter au mieux les ressources naturelles de la Lune et l'utiliser comme base spatiale pour la préparation de missions habitées de grandes envergures comme le débarquement d'hommes sur Mars et d'autres mondes.
13.01.04 Space X va se doter d'un lanceur à 5 moteurs
 
La firme américaine Space Exploration Technologies Corporation qui développe actuellement son premier lanceur, la fusée Falcon I dont le vol inaugural est prévu courant 2004, vient d'annoncer qu'elle souhaite doter ce lanceur à deux étages d'une version à 5 moteurs, d'ici 2005.

La Falcon V sera également un lanceur à deux étages. Le premier étage sera équipé de 5 moteurs qui permettront de placer jusqu'à 4 tonnes en orbite basse et de viser l'orbite de transfert géostationnaire. La fusée sera également capable de lancer un module en direction de la Station spatiale internationale ou une sonde scientifique à destination d'un objet du Système Solaire intérieur.

Selon la firme américaine, son lanceur à 5 moteurs sera capable d'accomplir sa mission même si la fusée doit faire face à la perte de 3 de ses moteurs et ce quelle que soit la phase de vol de la mission.

Note
La gigantesque fusée Saturn V des missions Apollo adoptait un tel dispositif. Ce lanceur qui n'a jamais connu d'échec lors des missions habitées a toutefois été confronté à la perte d'un moteur lors de deux tirs, sans que la mission initiale fût affectée. On image les conséquences pour ces deux équipages si la fusée avait réclamé la totalité de la puissance de ses moteurs pour filer dans le ciel…
12.01.04 Un système binaire à deux pulsars
top
Des astronomes confirment pour la première fois la détection d'un système binaire composé de deux pulsars. Cette découverte va permettre aux scientifiques de vérifier la Relativité générale, une théorie de la gravitation publiée par A. Einstein en 1915 selon laquelle la force de gravitation est la manifestation d'une déformation locale de la géométrie de l'espace-temps.

Cette découverte offre également la possibilité aux scientifiques d'étudier en détail la magnétosphère d'un pulsar. Ils vont pour cela étudier ce qu'il advient au rayonnement d'un des deux pulsars du système binaire quand ce dernier passe derrière son compagnon.

Note
Le radiotélescope de 76 m de l'Observatoire de Jodrell Bank a été mis à contribution pour mesurer la période de rotation de ces deux objets. Rappelez-vous, c'est ce même radiotélescope qui a été utilisé, en vain, pour essayer de capter les signaux du lander britannique Beagle-2, quelques heures après son atterrissage supposé à la surface de la planète Mars.
11.01.04 Image astronomique du mois du CFHT
top
La nébuleuse du Crabe (Messier 1)

Lorsqu'une étoile massive épuise son carburant nucléaire, elle explose et projette violemment ses couches externes dans l'espace. Ce phénomène, une supernova, inconnu à l'époque, a été noté par des astronomes chinois le 4 juillet 1054. Le matériau éjecté s'est ensuite dispersé à une vitesse proche de 2000 km/s et forme aujourd'hui la nébuleuse du Crabe, d'un diamètre de 10 années-lumière.

Sur cette photo, le rouge et le vert sont associés à des gaz ionisés : de l'hydrogène, de l'azote et de l'oxygène. Le bleu provient d'un rayonnement émis par des électrons se déplaçant à une vitesse proche de celle de la lumière dans le champ magnétique engendré par le résidu de l'explosion, une étoile à neutron.

Crédits image
Canada-France-Hawaii Telescope / J.-C. Cuillandre / Coelum - (c) 2004 CFHT
10.01.04 La Lune avant Mars
top
Le porte-parole de la Maison Blanche confirme que le président des Etats-Unis Georges Bush annoncera la semaine prochaine un ambitieux programme d'exploration du Système Solaire qui doit conduire l'Homme à se poser à la surface de Mars. Selon des sources proches du dossier, la Lune serait utilisée comme une base permanente d'entraînement et de recherche scientifique. L'Amérique pourrait retourner sur la lune dès 2013, plus de 30 ans après la dernière mission Apollo (Apollo 17, décembre 1972).

Bien qu'aucune information officielle n'ait filtré, il semble que les Etats-Unis souhaitent utiliser beaucoup plus le savoir-faire des européens et des russes. Conscients que l'effort financier pour retourner et s'établir sur la Lune et partir à la conquête de la planète rouge sera considérable, les Etats-Unis verraient d'un bon œil l'affectation des capsules Soyouz à la desserte de la Station spatiale internationale et Ariane 5 / ATV pour le ravitaillement et le rehaussement de orbite de l'ISS dès son achèvement. Enfin, tout laisse à penser que Russes et Européens seront invités à prendre part aux programme lunaires et martiens envisagés par les Américains.

Enfin, soucieux de préserver leur suprématie spatiale, qu'elle soit technique ou économique, les Etats-Unis ne manqueront pas de réitérer leur volonté d'assurer la relève des vieillissantes navettes spatiales et de poursuivre le développement, déjà bien avancé, de l'Avion spatial orbital, le successeur annoncé des navettes. Toutefois, un rapport d'expert préconise de jeter les bases d'un nouveau concept de véhicule spatial habité qui utilisera un module commun et susceptible d'être adapté en vue de différents projets incluant des missions lunaires, d'exploration des astéroïdes proches de l'orbite terrestre, et éventuellement des missions habitées en direction de la planète Mars.

A suivre donc …
08.01.04 La mission Stardust
 
A ne pas en douter, Stardust, la mission de collecte d'échantillons de poussières interstellaires et cométaires de la NASA fera date dans l'histoire de l'exploration spatiale. Ses informations vont permettre aux scientifiques de remonter aux origines de la formation du Système Solaire et de comprendre un peu mieux les mécanismes de formation des comètes, des planètes et de la matière dont elles sont issues. A terme, on en saura un peu plus quant à l'origine de l'apparition de la vie sur la planète Terre et comme chaque mission apporte son lots de surprises scientifiques, il n'est pas exclu que Stardust bouleverse certaines idées reçues et autres certitudes. A suivre donc…

Stardust à non seulement réussi sa mission de collecte d'échantillons de poussières cométaires, plusieurs centaines de milliers de particules ont été piégées, mais elle a également fourni aux scientifiques les images les plus claires jamais obtenues d'une comète. La comète apparait comme une boule de glace et de roc truffée de nombreux cratères. Les 72 clichés de Wild-2 acquis par la sonde alors qu'elle se trouvait dans la coma de la comète, montrent l'origine des jets de matière qui s'échappe de sa surface et forme le vaste nuage de gaz et de poussière qui entoure le noyau de la comète (la coma).

Aujourd'hui, la sonde rentre à toute vitesse à la maison. Elle entame un long voyage de retour de deux années qui lui fera encore parcourir 1,14 milliard de km à travers l'espace interplanétaire, protégeant dans un container étanche les précieuses poussières et particules collectées. Le 15 janvier 2006, au terme d'un fantastique voyage qui aura totalisé 4,37 milliards de km, Stardust se retrouvera à proximité de la Terre et larguera sa capsule. Après une rentrée atmosphérique protégée par un bouclier thermique, puis freinée par un parachute, celle-ci se posera enfin sur le sol de l'Utah, où l'attendront les équipes de récupération de la Nasa. Une autre grande aventure commencera alors, dans les laboratoires…

top

Le noyau de la comète Wild 2 pris par Stardust lors de son survol le 2 janvier2004 à 19h44 TU à une distance d'environ 500 km.

Crédits NASA / JPL

La comète de Halley photagraphiée par la sonde Giotto (ESA) en 1986

Crédit ESA

  top
   
 
Jean-Pierre Lebreton est le Responsable scientifique et technique de la mission Cassini-Huygens pour l'ESAInterview de Jean-Pierre Lebreton
Sébastien Charnoz est membre de l'équipe Astrophysique Interactions Multi-échelles (AIM) en charge du Système de caméras ISS embarqué sur l'orbiteur Cassini.Interview de Sébastion Charnoz
Focus
Archives
Sur le web
50ème anniversaire du CERN50ème anniversaire du CERN
notre-planète.infonotre-planète
. info
environnement & géographie
Le site belge sur l'Astronomie et les Sciences
Hawaiian Starlight
Canada-France-Hawaii Telescope
Le portail
des satellites artificiels
Photo
astronomique
.net
Rendez-vous Espace
au Musée de l'Air et de l'Espace
La Recherche
L'actualité des sciences
Copyright 2000 - 2004 © flashespace.com. All rights reserved