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25.05.04 156 milliards d'années-lumière
 
La carte des débuts de l'Univers dessinée à partir des données acquises par WMAP (Wilkinson Microwave Anisotropy Probe) de la répartition anisotropique du rayonnement fossile de l'Univers a permis à des astronomes d'estimer sa taille à près de 156 milliards d'années-lumière.

Pour les scientifiques, cette carte et les données associées confirment la théorie du Big Bang et permet de dater l'âge de l'Univers à 13,7 milliards d'années avec une marge d'erreur de 1%. Ils ont aussi pu déterminer que l'Univers contenait 4% d'atomes de matière, 23% de matière noire et 73% d'une énergie sombre, dont le rôle reste énigmatique.

Ces résultats confirment également l'hypothèse de l'hyper inflation, un bref instant après le Big Bang où l'expansion se serait emballée et aurait fait gonfler l'Univers quasi instantanément de l'ordre de 10 puissance 30. Ils indiquent également que l'Univers s'est refroidi suffisamment pour que la matière se condense et forme les premières étoiles, 200 millions d'années après le Big Bang. Enfin, ces résultats réaffirment la platitude de l'Univers, dans le sens où deux lignes parallèles ne peuvent pas se croiser, même sur des distances cosmiques.

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La carte des débuts de l'Univers
Crédit WMAP Science team
25.05.04 Galex, un an d'activité opérationnelle
 
Un an après son lancement en avril 2003, le satellite scientifique Galex de la NASA poursuit son activité opérationnelle sans rencontrer de difficulté particulière. Fonctionnant dans l'ultraviolet, il fait le bonheur des scientifiques qui travaillent dans cette longueur d'onde. Les résultats obtenus à partir des données de Galex sont conformes aux attentes.

Pour célébrer cette anniversaire, la NASA a rendu publique une image des galaxies M 81 et M 82, deux objets du ciel situés à quelque 10 millions d'années de la Terre.

M 81 est une galaxie semblable à la Voie Lactée, dans sa taille et son éclat. L'image de Galex en différencie bien les régions. Le noyau apparaît en jaune, indiquant des étoiles très vielles et en fin de vie. Elles se sont formées il y à plus de 10 milliards d'années. Quant aux bras spiraux, il sont dessinés par des millions d'étoiles jeunes formées il y a 100 millions d'années. Ce sont également des régions riches en formation d'étoiles.

Quant à M 82, il s'agit d'une galaxie qui connaît une flambée de formation d'étoiles très importantes qui se traduit par un spectaculaire spectacle visuel. La galaxie est ainsi formée de deux régions bien distinctes. D'une part d'un disque stellaire horizontal qui abrite les étoiles en formation et d'autre part d'une région perpendiculaire. Il s'agit en fait d'un puissant vent constitué de gaz ionisé soufflé par l'énergie provoqué par l'activité stellaire du disque galactique. Ce vent s'étend sur plusieurs milliers d'années-lumière dans l'espace intergalactique.

Note
Ce cliché de M82 est une mosaïque de deux images acquises par le Télescope spatial Hubble et le télescope terrestre de 3,5 mètres WIYN, un des observatoires du Kitt Peak National Observatory. Il montre des détails jamais vus auparavant de l'activité de la galaxie et renseigne les scientifiques sur l'origine du vent cosmique et sa composition en éléments lourds, crées lors de l'explosion d'étoiles. De sorte que l'on est mieux à même de comprendre la structure de ce vent qui est des facteurs principaux de l'évolution de la galaxie et de l'enrichissement du milieu intergalactique qui s'ensuit.

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Messier 81, en bas et Messier 82

Crédits NASA / JPL /Caltech

Messier 82

Crédits M. Westmoquette (University College London, UCL), J. Gallagher (U. Wisconsin-Madison), L. Smith (UCL), WIYN / /NSF & NASA / ESA
21.05.04 Une nouvelle théorie pour expliquer la formation du Système Solaire
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Une équipe de scientifiques de l'Arizona State University remet en cause le scénario que nous tenions pour acquis de l'histoire de l'origine et de la formation du Système Solaire et propose une nouvelle théorie pour expliquer sa naissance. Nous pensons que le Soleil s'est formé à partir de l'effondrement d'une partie d'un nuage de matière interstellaire, la Nébuleuse primitive, dans une région isolée et obscure de cette nébuleuse. Selon les scientifiques, il n'en est rien. Le Soleil, puis les objets du Système Solaire se sont formés dans un environnement violent, baignés de lumière ultraviolette au voisinage d'étoiles très massives.

Si cette théorie devait se confirmer, elle pourrait avoir des implications importantes sur notre compréhension des processus à l'origine de la taille et de la forme du Système Solaire ainsi que les caractéristiques physiques de la Terre et du développement de la chimie du vivant.

Il existe deux types d'environnements capables de former des étoiles similaires au Soleil, c'est-à-dire faiblement massives. On connaît le processus tranquille, dans lequel un nuage de matière s'effondre lentement et forme une étoile, et un second environnement radicalement différent et dans lequel se serait formé le Système Solaire. Il s'agit de régions beaucoup plus massives où l'effondrement de la matière entraîne la naissance d'étoiles de faibles masses, mais aussi d'astres plus massifs et très lumineux (géantes bleues, notamment). Dans ces régions, les étoiles massives s'accaparent de la plus grande partie de l'énergie et de la matière de sorte qu'elles changer complètement la manière dont se forment des étoiles de type solaire par rapport à une naissance dans un environnement beaucoup plus tranquille.

Pour expliquer leur scénario, les scientifiques rapportent la découverte récente dans une météorite d'un modèle d'isotope qui n'a pu résulter que de la décroissance de la radioactivité du fer 60, un isotope instable dont la demi-vie n'est que de 1,5 million d'années. Or, cet isotope se forme à l'intérieur d'une étoile massive. Sa présence indique la présence d'un tel astre au voisinage du Soleil, lors de sa formation il y a 4,5 milliards d'années.

Autre élément à charge, le processus de formation des étoiles massives. Lorsque l'un de ces astres se forme, son rayonnement ultraviolet forme une région dite HII, il s'agit de nuages chauds d'hydrogène ionisé qui s'étendent dans l'espace interstellaire, poussés par le souffle de l'étoile. On peut citer trois exemples célèbres de régions HII : la nébuleuse de l'Aigle, la nébuleuse d'Orion, et la nébuleuse Trifide. On a aujourd'hui établi que ces régions HII sont remplies de jeunes étoiles similaires au Soleil, et nombre d'entre elles sont entourées de disques protoplanétaires.
Or, les étoiles massives meurent jeunes. En fin de vie elles se transforment en supernovae, et leurs éléments, en se dispersant, vont enrichir les systèmes planétaires environnants en formation de nombre d'éléments chimiques nouvellement fabriqués, tel le fer 60, dont le produit de la désintégration trahit vraisemblablement la présence de ce type d'astre dans le voisinage de notre Système solaire en cours de formation.
20.05.04 Une station spatiale chinoise d'ici 15 ans
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La Chine qui ne cache plus ses ambitions spatiales confirme son intention de construire une station en orbite d'ici une quinzaine d'années et de l'occuper de façon permanente. Cette décision s'explique en partie par le refus des Etats-Unis à l'associer au programme d'assemblage de la Station spatiale internationale et la volonté de ce pays de s'afficher comme une grande puissance spatiale.

Depuis le début du programme des vols spatiaux habités, la Chine a développé un lanceur et une capsule habitée (Shenzhou) qui préfigure le développement d'un module habité.

Bien que celle-ci soit directement inspirée des vaisseaux Soyouz russes, elle comporte cependant par rapport à ce modèle de notables améliorations et aménagements qui laissent penser que les modules qui composeront la station spatiale permanente chinoise seront aussi dérivés de ceux qui formaient la station Mir, eux-mêmes servant de base à la conception de l'ISS (notamment les modules Zarya et Zvezda).

Il est aussi permis de penser que l'expérience acquise par les Russes lors de la construction de l'ISS puisse être partagée avec la Chine en vertu d'un partenariat qui se concrétise déjà par l'utilisation de certaines installations de la Cité des Etoiles près de Baïkonour pour l'entraînement de certains cosmonautes chinois.

Dans un premier temps, la Chine devrait utiliser le module orbital des vaisseaux Shenzhou qui sont conçus pour rester en orbite après le retour à terre des taikonautes. Les prémices d'une station chinoise débuteront alors avec la capacité de la Chine à amarrer 2, voire plusieurs de ces modules en orbite et sa capacité à maîtriser les techniques du rendez-vous en orbite. Un laboratoire scientifique doit être placé en orbite d'ici quelques années et vraisemblablement rejoindra un des modules orbitaux des vaisseaux Shenzhou pour s'y amarrer.

La Lune

Le programme lunaire est tout aussi ambitieux avec l'envoi d'une sonde en 2006, d'un lander en 2010 et d'une mission de retour d'échantillons en 2020. Initialement, la Chine ambitionnait d'envoyer un homme à la surface de la Lune. Toutefois en raison du cap technologique à franchir, pour mettre au point une mission habitée lunaire et les coûts financiers exponentiels attendus, la Chine a préféré renoncer à cette aventure.
20.05.04 Lancement réussi de Roscat-2
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Maintes fois reporté, le lancement du satellite scientifique taiwanais Rocsat-2 a finalement eu lieu ce jeudi 20 mai depuis la base militaire de Vandenberg au moyen d'une fusée Taurus d'Orbital Sciences Corp.

Roscat-2
Roscat-2 est le deuxième satellite scientifique taiwanais et succède à Roscat-1 lancé en janvier 1999. Ce satellite d'observation de la Terre évoluera sur une orbite de 891 km. Il effectuera 14 rotations quotidiennes autour du globe et survolera l'île de Taiwan deux fois chaque jour. Il produira des cartes et bulletins météorologiques et sera utilisé dans la prévision et la gestion des catastrophes naturelles. Capable de repérer des objets de 2 m environ, Rocsat-2 sera également utilisé pour de la cartographie.

Taurus
Taurus est un petit lanceur à poudre de quatre étages et dérivé de la fusée aéroportée Pegasus, d'OSC également. Il mesure un peu moins de 30 mètres pour un diamètre de 2,36 m. Sa capacité d'emport est d'environ 1.350 kg en orbite basse (LEO). Il entre en service en 1994 sur le marché des petits satellites pour l'orbite basse et 6 tirs ont été effectués depuis. Il reste toutefois sur un échec (21 septembre 2001).
20.05.04 Lancement réussi de AMC-11
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Une fusée Atlas IIAS (AC-166) d'International Launch Services (ILS) a parfaitement accompli sa mission en plaçant sur une orbite de transfert géostationnaire lesatcom AMC-11. La fusée a décollé de Cape Canaveral mercredi 20 mai à 22h22 TU. Il s'agit du cinquième lancement réussi de l'année pour ILS qui intervient 3 mois après la mise à poste d'AMC-10.

AMC-11 (Mobile Broadcasting Satellite)

Construit par la firme américaine Lockheed Martin Commercial Space Systems autour de la plate-forme Lockheed Martin A2100 pour le compte de l'opérateur SES AMERICOM, AMC-11 (2,316 kg) couvrira les Etats-Unis d'Amérique, le Canada, les Caraïbes et le Mexique. Il doit diffuser plusieurs centaines de chaînes de télévision à travers le réseau câblé de ces pays. Sa durée de vie opérationnelle est d'au moins 15 ans.

Note
AMC-15 doit être mis à poste au troisième trimestre 2004 par une fusée Proton/Breeze M depuis le cosmodrome de Baïkonour.
18.05.04 Un dispositif de désorbitation par aérofreinage
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La Darpa et AeroAstro ont conclu un contrat portant sur le développement d'un Dispositif de désorbitation par aérofreinage (Aerobrake Deorbiting System (ADS). Il s'agit d'un système qui vise à limiter l'accroissement des débris spatiaux autour de la Terre. Bien que le projet d'AeroAstro ne concerne pas les débris existants, la solution américaine s'avère intéressante au marché de la désorbitation qui se dessine, tant la place prise par les satellites de toutes sortes dans notre mode de vie et l'accroissement attendu de l'activité humaine dans l'espace rend problématique la sécurisation de l'orbite terrestre.

L'ADS serait installé à un satellite ou une sonde au moment de sa construction. En fin de vie opérationnelle, l'engin spatial équipé de l'ADS serait évacué de l'orbite qu'il occupe et dirigé vers la Terre où il se détruira au moment de son entrée dans l'atmosphère terrestre.

Aujourd'hui, le problème des débris spatiaux se pose aux opérateurs de satellites commerciaux et aux puissances spatiales. Chaque jour, la probabilité de voir un engin spatial impacté par un débris d'origine humaine s'accroît. Au mieux l'impact perforera simplement une partie non essentielle de la structure ou endommagera ses panneaux solaires. Au pire, il affectera une partie de la charge utile, rendant son exploitation problématique, voire impossible. Dans un cas extrême un impact pourrait détruire complètement un satellite, comme ce fut le cas en 1996 quand un morceau d'une fusée Ariane détruit le satellite français Cerise.

Enfin, il n'est pas exclu qu'une version modifiée de cet engin soit incorporée aux étages supérieurs de lanceurs consommables qui sont à l'origine de la plus grande partie des débris spatiaux sur l'orbite basse.
18.05.04 L'origine des satellites irréguliers de Saturne et Jupiter confirmée ?
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Des astronomes du Centre Harvard-Smithsonian pour l'astrophysique ont récemment observé dans l'infrarouge dix satellites joviens et quatre satellites évoluant autour de Saturne de façon à déterminer leurs origines. Ces quatorze satellites sont considérés comme irréguliers en raison de l'orbite particulière qu'ils décrivent autour de leur planète respective. A la différence des satellites réguliers qui se déplacent sur une orbite quasi circulaire, l'orbite de ces satellites est fortement inclinée et très excentrique.

Ces observations menées à partir de Gemini North, un télescope de 8,10 m situé à l'observatoire du Mauna Kea, confirmeraient que ces lunes sont les restes de collisions d'astéroïdes survenues très tôt dans l'histoire du Système Solaire et capturées par l'attraction des deux planètes géantes gazeuses il y a environ 4,5 milliards d'années.

Note

Il faut savoir que les scientifiques ont déterminé plusieurs familles de satellites irréguliers qui ont des propriétés dynamiques communes. Ils se demandent donc si ces lunes ont une origine commune (du même astéroïde). De précédentes observations démontreraient que non. En effet, ces satellites présentent des couleurs de surface distinctes, révélant des propriétés différentes du corps à l'origine de leur formation.
17.05.04 Superbird-6 rejoint sa position définitive, mais…
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Superbird-6 est un satcom construit par Boeing autour de sa plate-forme 601 pour le compte de l'opérateur japonais Space Communications Corporation. Il a été placé sur une orbite de transfert géostationnaire par une fusée Atlas II d'ILS le 16 avril et vient de rejoindre sa position définitive, à 36.000 km au-dessus de la Terre (orbite géostationnaire).

Toutefois, le satellite a dû utiliser beaucoup plus de combustible que prévu pour rejoindre son orbite de travail, ce qui aura inévitablement une conséquence négative sur sa durée de vie opérationnelle, initialement prévue de 13 ans. Rappelons qu'une fois à poste, les satellites ne sont pas en position statique et qu'il est nécessaire d'utiliser de petits moteurs de correction de trajectoire pour les maintenir correctement en place. Une réserve de combustible est prévue à cet effet mais n'est pas inépuisable.

Le lanceur n'est pas en cause. On aurait pu penser que la fusée Atlas II a libéré le satellite trop tôt ou trop tard et le placer sur une mauvaise orbite de transfert. Mais il n'en est rien. La fusée a parfaitement accompli sa mission. Il apparaît que des paramètres importants liés aux effets de la gravité de la Lune et de la Terre n'ont pas été suffisamment pris en compte. En conséquence, le périgée du satcom a été abaissé trop près de la Terre, forçant le satellite à utiliser du combustible pour remonter sa position.

Comble de malchance pour l'opérateur japonais, les panneaux solaires du satellite ont souffert lors du survol au plus bas de la Terre.
14.05.04 Salon aérospatial ILA2004
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Le Salon aérospatial ILA2004 qui se tient sur le parvis de l'aéroport berlinois de Schönefeld tout au long de cette semaine accueille les professionnels du secteur de l'aéronautique et de l'espace du monde entier. Plusieurs annonces ont d'ores et déjà été publiées tant par les opérateurs de lancements que par les constructeurs ou équipementiers.

Agence spatiale européenne

Le Directeur de l'Agence spatiale russe FKA (anciennement Rosaviakosmos) souhaite adhérer à l'Agence spatiale européenne en tant que membre privilégié, ce que refuse Jean-Jacques Dordain, le Directeur général de l'ESA. Il préfèrerait un statut de membre associé, ce qui ne convient pas du tout à la FKA.

Les deux parties ont engagé des discussions et il est probable qu'un accord sera trouvé d'ici plusieurs mois, voire quelques années. En effet, l'Europe et la Russie sont impliquées dans de nombreux programmes menés en coopération, notamment dans le domaine des vols habités. Cette coopération sera renforcée ces prochaines années, particulièrement dans le domaine scientifique et des applications spatiales civiles (Galileo, EOS).

Lanceurs commerciaux

La firme russo-ukrainienne Cosmotrans a conclu avec Bigelow Aerospace (Etats-Unis) un contrat portant sur le lancement de six satellites civils au moyen de fusées russe Dniepr. Le Departement américain ne s'est pas encore prononcé sur la validité de ce contrat. Toutefois, il est peu probable qu'il s'oppose à sa signature. Les satellites en question n'ont aucune application militaire et les risques de transfert de technologie sont limités. Les lancements sont prévus dès 2006 et s'échelonneront jusqu'en 2008.

Le porte-parole de NP0 EnergoMach annonce le succès du premier essai de mise à feu d'un propulseur modernisé pour les fusées Zenit lancées depuis une plate-forme flottante dans l'océan Pacifique et opérées par Sea Launch. Il s'agit du propulseur du premier étage de la fusée d'une poussée d'environ 800 tonnes. Il doit être homologué à la fin 2004.

La firme russe poursuit le développement du moteur RD-120 destiné à plusieurs lanceurs dont la version du Soyouz à Kourou.

Coopération américano-russe

Le représentant de la NASA à ILA2004 exhorte Russes et Américains à poursuivre leur partenariat dans l'exploration de l'espace qui dure depuis 40 ans et qui se traduit par la construction et l'exploitation de la Station spatiale internationale.

Concernant les projets américains de retour sur la Lune et de voyages spatiaux habités, des discussions sont en cours entre la NASA et son homologue russe. Elles portent sur la possibilité de la création d'une base commune sur la Lune. Un partenariat technologique peut prendre forme rapidement tant les projets américains sont ambitieux et trop importants pour être financés et menés à terme par une seule nation.

Des experts russes proposent l'utilisation de l'expertise et du savoir-faire de la Russie, né de la grande époque des vols habités et de l'exploitation de la station Mir, aujourd'hui détruite. Dans le cadre d'une mission habitée vers Mars, ces experts proposent le module habité Marpost (Mars Piloted Orbital Station). A charge pour les américains de développer un module d'atterrissage capable de descendre l'équipage et de retourner ensuite à la station.
13.05.04 Première lumière pour VISIR
 
L'instrument VISIR (VLT Imager and Spectrometer for the InfraRed), récemment installé au foyer Cassegrain du télescope Melipal du VLT, vient d'acquérir ses premières images du ciel dans le rayonnement infrarouge thermique (8-28 microns). Ce domaine permet l'étude des poussières "tièdes" (140° K à 400° K).

Les scientifiques et ingénieurs regroupés au sein du consortium en charge du développement de VISIR se déclarent satisfaits de cette première série d'images et du comportement des détecteurs et de l'optique de l'instrument.

VISIR est un cryostat dans lequel on a installé une caméra et un spectromètre et refroidi jusqu'à -268° C environ. L'ensemble a un diamètre de 1,60 m et une profondeur de 1,20. Il est installé au foyer Cassegrain de Melipal, le troisième des quatre télescopes du VLT.

ESO (European Southern Observatory)

L´observatoire européen austral (ESO) a été fondé en 1962 par plusieurs états européens qui souhaitaient disposer de télescopes performants dans l´hémisphère sud. L'organisation compte actuellement onze pays membres (Allemagne, Belgique, Danemark, France, Grande-Bretagne, Italie, Pays-Bas, Portugal, Suède, Suisse et la Finlande qui doit rejoindre l'ESO le 1er juillet 2004).

Son site historique de La Silla (La Serena, Andes Chiliennes 2450 m), rassemble quatorze télescopes, dont le Télescope de Nouvelle Technologie (NTT), de 3,50 m de diamètre.

En 1993, l'ESO lance le projet VLT (Very Large Telescope) et décide de l'installer sur le site de Cerro Paranal, dans les Andes Chiliennes, où le climat est particulièrement favorable aux observations astronomiques. Il s'agit d'un ensemble de 4 télescopes (optique et infrarouge) de 8,20 m (1998 (Antu), 1999 (Kueyen), 2000 (Melipal) et 2001 pour Yepun.) disposés dans une configuration en forme de trapèze et de 4 télescopes auxiliaires (AT) de 1.80 m. dont l'installation sera terminée en septembre 2005. Ces petits télescopes de 1,8 m sont capables de se déplacer le long de voies ferrées de façon à former, lorsque les huit instruments du VLT seront en activité, un interféromètre équivalent à un télescope optique de 200 m.

Premières images de VISIR

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La nébuleuse planétaire Ant

La nébuleuse planétaire Ant (Fourmi) est une étoile similaire au Soleil en train de mourir à plus de 3.000 années-lumière de nous. Cette image montre la diffraction des anneaux de la nébuleuse, confirmant ainsi que la résolution spatiale maximale attendue est atteinte.

Crédits European Southern Observatory
Le centre de la Galaxie

Cette image du centre de la Voie lactée, à environ 30.000 années-lumière de la Terre montre une région très riche, remplie d'étoiles, de poussières et de gaz.

Crédits European Southern Observatory

Région de formation d'étoiles G333.6-0.2

Cette image montre la région de formation d'étoiles G333.6-0.2 située à près de 10.000 années-lumière qui dans les longueurs d'ondes du visible apparaîtrait obscurcie par les poussières environnantes. Les taches les plus lumineuses localisent des zones où la poussière a été chauffée par des étoiles récemment formées.

Crédits European Southern Observatory

Image générée à partir d'un spectre en haute résolution de la bande d'absorption Ne-II (Néon ionisé) à 12,8135 nm de la région de formation d'étoiles G333.6-0.2 Ce spectre révèle les mouvements complexes du gaz ionisé dans cette région.

Crédits European Southern Observatory
13.05.04 Nouveaux contrats pour Arianespace
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L'opérateur australien Optus a décidé de confier le lancement de ses deux nouveaux satellites de communication à Arianespace.

Le premier, Optus D1, sera placé en orbite par une fusée Ariane fin 2005, tandis que le deuxième, Optus D2, sera passager de la première fusée russe Soyouz qui décollera du spatioport européen de Kourou en 2007, a annoncé Arianespace dans un communiqué.

Optus D1 et Optus D2 seront en fait les troisième et quatrième satellites confiés par l'opérateur à Arianespace. D'une masse unitaire de 2.500 kg au lancement, ils seront positionnés sur l'orbite géostationnaire à 160 et 156 degrés Est et assureront des services de télévision directe, de liaisons internet, de téléphonie et de données sur l'Australie et la Nouvelle-Zélande pour une durée de vie estimée à quinze ans.

Ces deux contrats, dont le montant n'a pas été révélé, sont les troisième et quatrième remportés cette année par Arianespace, dont le carnet de commandes compte actuellement 35 satellites à lancer.
12.05.04 Le Soleil n'est pas la seule étoile affectée par un cycle
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Pour la première fois, des scientifiques ont la preuve que le Soleil n'est pas la seule étoile de la Galaxie présentant un comportement cyclique de son rayonnement X. Cette découverte nous la devons au télescope spatial X de l'ESA, XMM-Newton. Elle peut aider les exobiologistes à mieux comprendre comment les étoiles influent sur le développement de la vie sur les planètes de leur système solaire.

Depuis son entrée en phase opérationnelle, en 2000, XMM-Newton surveille un nombre restreint d'étoiles similaires au Soleil.

C'est en observant une de ces étoiles, HD 81809, que les scientifiques ont constaté l'existence de ce cycle. Cet astre évolue à près de 90 années-lumière de la Terre, dans la constellation de l'Hydre. Son observation a montré une modulation caractéristique de ses émissions X, typique du cycle solaire. Son intensité a changé plus de 10 fois ses dernières années, atteignant un pic d'activité en 2002.

Note

XMM-Newton a été lancé le 10 décembre 1999 par une fusée Ariane 5. Long de 10 m pour une masse de plus de 3 tonnes, il évolue depuis sur une orbite fortement elliptique qu'il décrit en 48 heures. Au plus près, il passe à 7000 km de la Terre et s'en éloigne jusqu'à 14.000 km. La grande sensibilité de l'instrument lui permet de découvrir à chaque pointage plusieurs dizaines de nouvelles sources X autour d'une cible principale.

XMM-Newton est équipé d'un ensemble de trois caméras CCD à rayons X, deux spectromètres et un télescope optique capables d'observer simultanément leurs cibles depuis le rayonnement X jusqu'au domaine du visible en passant par l'ultraviolet. Les spectromètres révèlent la composition chimique des sources observées tout en étant capables de mesurer la température et le déplacement de ces mêmes sources.
11.05.04 Arianespace commande 30 lanceurs à EADS Space Transportation
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Arianespace et la firme européenne EADS Space Transportation ont signé un contrat portant sur la production de 30 lanceurs de la famille Ariane 5 d'une valeur de 3 milliards d'euros.

Ce contrat, dit Lot PA, sera principalement composé de lanceurs Ariane 5 ECA (la version 10 tonnes) et de Ariane 5 ES. Cette version du lanceur est conçue pour le lancement du Véhicule de transfert automatique de l'ESA (ATV) à destination de l'ISS. Son étage principal cryotechnique est propulsé par le moteur Vulcain 2 et conserve l'étage à propergol stockable de la version générique.

Quant à la l'Ariane 5 ECA, il s'agit d'une version qui diffère de l'Ariane 5 générique. Elle est équipée d'une version améliorée de son principal moteur, le Vulcain (Vulcain 2) et d'un nouvel Etage Supérieur Cryotechnique A (ESC-A, préfigurant l'ESC-B à l'horizon 2006) qui nécessite l'utilisation d'une nouvelle table de lancement. Ariane 5 ECA devrait être capable de placer jusqu'à 10 tonnes en orbite de transfert au regard des 6,9 tonnes atteintes aujourd'hui et conforter du coup son avance sur ses principales concurrentes américaines, les fusées Atlas 5 et Delta 4.

Toutefois, cette version reste sur un cuisant échec survenu en décembre 2002 (V 157). Une fuite dans le système de refroidissement du moteur Vulcain-2 avait provoqué l'explosion en vol du lanceur. Deux vols de qualification sont normalement prévus cette année avant la reprise de son exploitation commerciale.

Note
C'est le troisième Lot de fusées que commande Arianespace à l'industrie européenne. Le premier Lot de lanceurs comprenait les premiers exemplaires des tirs de qualification et treize fusées génériques (Ariane 5G). Quant au second Lot, il comprenait 3 exemplaires d'Ariane 5G+, une version améliorée de l'Ariane 5 générique.
11.05.04 La nébuleuse du Rectangle Rouge
 
Cette nouvelle image du Télescope spatial Hubble de la nébuleuse du Rectangle Rouge (HD 44179), nommée ainsi en raison de sa forme et de sa couleur, montre des détails invisibles que les télescopes terrestres sont incapables de révéler. Elle se situe dans la constellation de la Licorne, à environ 2.300 années-lumière de la Terre.

La structure de la nébuleuse apparaît étonnamment complexe en forme de X, ce que les astronomes expliquent par les gaz et les poussières expulsés dans deux directions opposées par l'étoile au centre de la nébuleuse. On aperçoit également des structures en forme de barreaux d'échelle, un dispositif encore jamais observé dans d'autres nébuleuses. Cette forme peut s'expliquer par les différents épisodes de l'éjection de matière de l'étoile.

Quant à l'étoile centrale, les astronomes la comparent au Soleil, du moins au début de sa vie. Aujourd'hui, elle approche de la fin de son cycle. Il y a 14.000 ans, l'étoile a commencé à éjecter ses couches externes et formé la nébuleuse. D'ici quelques milliers d'années, l'étoile sera devenue très petite, chaude et dégagera de grandes quantités de lumière ultraviolette. On parlera alors de nébuleuse planétaire.

Les astronomes ont constaté également que l'étoile centrale n'était pas seule, mais accompagnée d'un autre astre qui orbite autour d'elle. Les interactions entre ces deux étoiles ont probablement causé l'éjection du disque épais de poussière que l'on distingue faiblement et qui obscurcit le système binaire.

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Crédit NASA / ESA & H.V. Winckel (Catholic University of Leuven, Belgium) et M. Cohen (University of California, USA)
10.05.04 Echec dans une tentative de détection de matière noire
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Des physiciens du projet CDMS (Cryogenic Dark Matter Search) ont tenté de détecter sans succès des particules hypothétiques connues sous le nom de wimps (Weakly Interacting Missing Particules) et qui pourrait en partie composer la matière noire.

L'expérience s'est déroulée au Soudan, dans une mine désaffectée. Des détecteurs de particules wimps ont été installés à plusieurs centaines de m de profondeur de façon à éviter aux instruments de confondre plusieurs signaux. On sait que dans certains cas, le rayonnement fossile et cosmique peut imiter un signal similaire à celui de la matière noire. L'échec de l'expérience ne remet pas en cause le projet. Il a été décidé de renforcer le pouvoir de détection des instruments et de recommencer l'expérience plus tard.

La matière noire, un des problèmes majeurs de l'astronomie

Connue sous plusieurs appellations (matière sombre, masse manquante), la matière noire représenterait jusqu'à 99 % de masse totale de l'Univers mais elle ne peut pas être observée. Toutefois, son existence ne fait aucun doute. Son effet gravitationnel sur la matière visible est mesurable à l'échelle des galaxies, des amas galactique et de l'Univers.

Nature de la matière noire

La matière ordinaire ou baryonique est constituée de protons, de neutrons et d'électrons. Quant à la matière noire, sa nature reste inconnue. Elle n'émet pas ou n'absorbe pas le rayonnement électromagnétique, d'où son nom. Alors que la théorie du Big Bang se révèle inapte à expliquer la nature de la matière noire, certains scientifiques avancent qu'une fraction en soit formée de matière normale, sous une forme inhabituelle. Il s'agirait peut-être d'astres sombres. Une autre fraction de la matière noire serait sans doute formée de particules élémentaires interagissant très faiblement avec les autres, comme des neutrinos ou ces fameuses particules wimps. Toutefois, dans les deux cas, cette hypothèse ne concerne qu'une toute petite partie de la totalité de la matière noire.
06.05.04 Mission ExoMars
Pasteur Payload Package (PPP)
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Après les récentes découvertes des deux rovers de la mission MER de la NASA qui confirment l'existence d'eau sous forme liquide à la surface de Mars à un moment de son histoire, les scientifiques pensent déjà à la prochaine étape de l'exploration de la planète rouge : la recherche de traces de vie présente ou éteinte.

Après Mars Express, l'Agence spatiale européenne travaille sur la mission ExoMars (programme Aurora). Il s'agit d'un démonstrateur technologique qui embarquera une charge utile dédiée à une mission d'exobiologie et baptisé Pasteur Payload Package (PPP).

Cette suite est en cours de définition. Les informations que nous vous communiquons le sont sous réserve. Elles ont été recueillies lors d'un entretien avec Raymond Rouméas, un ingénieur de l'ESTEC.
Toutefois, il est probable que la suite Pasteur comprendra plusieurs instruments scientifiques qui permettront de caractériser le site d'atterrissage du lander en étudiant sa géologie et le proche environnement. Un instrument devrait sonder la surface de la planète.
D'autres instruments seront mis en œuvre pour examiner les roches présentes de façon à vérifier la présence passée d'eau et d'établir le contexte géochimique.
Enfin, selon le profil de la mission, un instrument prélèvera un échantillon soit en surface, soit jusqu'à une profondeur de 2 m au moyen d'une foreuse. Ensuite, l'échantillon sera analysé de façon non destructive (observation au microscope et spectromètre de Raman) puis destructive, au moyen d'un instrument similaire au RAT (Rock Abrasion Tool) des rovers Opportunity et Spirit.

Quant à l'expérience MOD (Mars Organic Detector), elle recherchera des acides aminés. Un chromatographe et un spectromètre de masse rechercheront des molécules organiques tandis que des bio marqueurs, basés sur des anticorps seraient utilisés pour détecter des formes de vie présentes. Enfin, un diffractomètre à rayons X sera utilisé pour identifier de façon formelle les minéraux.

Des instruments mesureront également les radiations ionisantes et ultraviolettes, la morphologie et la répartition de la poussière tandis que d'autres dispositifs recueilleront des données climatiques et météorologiques sur les cycles de l'eau et du CO2.

Pour conclure, il apparaît qu'en étudiant le résultat des différentes expériences prévues et en fonction du contexte géochimique, les scientifiques aboutiront à un faisceau de présomptions en faveur d'une planète inerte ou qui a abrité une forme de vie.

Le processus de définition de Pasteur Payload Package (PPP)


La sélection des instruments qui seront retenus pour ExoMars se fait à l'intérieur de 3 groupes de travail dans lesquels ont été répartis les scientifiques des 22 expériences retenues. Ces trois groupes (WG) sont répartis de la façon suivante et constituent le Pasteur Scientific Advisory Board qui définira une Pasteur Facility Science Team :

- WG Vie éteinte
- WG Vie présente
- WG Dangers pour l'homme

Au sein de ces 3WG, les scientifiques devront déterminer ce qui doit être mesuré et classeront ses objectifs (prioritaire, très important, souhaitable) avant de définir une liste d'instruments les plus appropriés pour effectuer ces mesures. Les instruments seront finalement choisis en fonction de leur capacité à effectuer ces mesures au mieux en accord avec les objectifs de la mission.
06.05.04 Image astronomique du mois du CFHT
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La nébuleuse Trifide

La nébuleuse Trifide, dont l'image montre la région sud-ouest, est nommée ainsi en raison de son aspect en trois lobes causés par les bandes de poussières croisant son noyau brillant.
Il s'agit de la combinaison d'une nébuleuse à émission et d'une nébuleuse à réflexion.

La couleur bleue provient de la lumière de jeunes étoiles très brillantes qui se trouve dispersée par les poussières en périphérie de la nébuleuse.

La pression de radiation de ces étoiles jeunes a crée la cavité centrale en repoussant poussières et gaz.
Cet objet se trouve à une distance de 5200 années-lumière.

Crédits image
Canada-France-Hawaii Telescope / J.-C. Cuillandre / Coelum - (c) 2004 CFHT
05.05.04 Physique et Univers, un rapport passionnant
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Des scientifiques du groupe Physics of the Universe du National Science and Technology Council Interagency Working rendent public un rapport intitulé 'Physique de l'Univers'.

Ce passionnant rapport se base sur l'état actuel de notre connaissance de l'Univers. Dans le but d'approfondir notre savoir en remontant jusqu'aux fondements de la genèse universelle, les scientifiques ont ciblé onze questions primordiales restées jusqu'à ce jour sans réponse, largement commentées dans ce document.

Ce rapport fait également le point sur les ressources et la politique mises en œuvre par le gouvernement américain dans ce domaine précis de la recherche scientifique. Enfin, il propose une série de recommandations, parmi lesquelles des missions spatiales et des instruments terrestres, qui vont donner aux scientifiques les moyens de travailler à répondre à ces onze questions.

Onze questions

1. Qu'est ce que c'est que la matière noire ?
2. Quelle est la nature de l'énergie noire ?
3. Comment l'Univers s'est-il formé ?
4. Einstein a-t-il le dernier mot sur la pesanteur?
5. Quelle est la masse des neutrinos et leur rôle dans l'évolution de l'Univers ?
6. comment les accélérateurs cosmiques fonctionnent-ils et qu'accélèrent-ils ?
7. les protons sont-ils instables ?
8. Quel est le nouvel état de la matière aux températures et densités très élevées ?
9. Existe-t-il d'autres dimensions spatio-temporelles ?
10. Comment le fer et l'uranium se sont-ils formés ?
11. Est-ce qu'une nouvelle théorie de la matière et de la lumière est nécessaire face aux hautes énergies ?

le rapport au format pdf (anglais uniquement, 3.81 Mo)
05.05.04 Lancement réussi de DIRECTV 7S
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Une fusée russe Zenit 3SL opérée par Sea Launch a parfaitement accompli sa mission en plaçant sur une orbite de transfert géostationnaire le satcom DIRECTV 7S. La fusée a décollé de la plate-forme flottante Odyssey, située dans le Pacifique, mardi 4 mai 2004 à 12h22 TU. Initialement, c'est une fusée Ariane 5 qui devait mettre à poste le satellite. En raison d'un problème de calendrier, Arianespace a proposé à Directv Inc, l'opérateur du satellite, de faire jouer un accord de service conclu entre 4 opérateurs de lancement et qui prévoit de lancer le satellite à partir d'un autre lanceur.

Dans ce cas précis, c'est Sea Launch qui s'est chargée de la mission, la seconde de l'année pour l'opérateur de la fusée Zenit.

Note
DIRECTV 7S est un satellite de plus de 5480 kg. Il a été construit par Space Systems/Loral (SS/L) pour le compte de l'opérateur Directv Inc. Il couvrira le continent nord-américain et offrira aux téléspectateurs plusieurs centaines de chaînes de télévision tout au long de sa durée de vie opérationnelle d'au moins 12 années.
04.05.04 Un nouveau minerai découvert sur la Lune
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Une équipe de scientifiques russes et américains à découvert l'existence d'un nouveau minerai en analysant une roche lunaire ramassée sur Terre en 2000. Il a été baptisé hapkeite. Selon les scientifiques, il a probablement été formé à partir de fer et de silicium à la suite de l'impact de micrométéorites sur la surface de la Lune.

Bien que la Lune n'ait plus été impactée par de grosses météorites depuis environ 3,8 milliards d'années, elle ne cesse d'être bombardée de façon continue par des micrométéorites. Il s'agit de particules de très petites tailles, voire minuscules (de l'ordre du micron) qui frappent la surface de la Lune à des vitesses atteignant les 100.000 km/h et responsables en partie de la modification de la composition de la surface de notre satellite au fil du temps.

Pour expliquer la formation du hapkeite, l'équipe de scientifiques avance que la chaleur produite au moment de l'impact peut faire fondre de façon instantanée les particules de silicate. La matière provenant de la fusion se vaporise alors et ses éléments constitutifs se dissocient avant d'enduire les autres fragments de rochers dans un processus connu sous l'appellation "d'érosion de l'espace". Ce processus est pratiquement inconnu sur Terre.

Note
L'équipe de scientifiques a baptisé ce minerai hapkeite à partir du nom de Bruce Hapke (Université de Pittsburgh) un scientifique qui il y a 30 ans avait prévu ce processus.
03.05.04 Le bouclier anti-missiles des Etats-Unis
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Le Pentagone envisage de déployer dès septembre 2004 en Alaska son système national de défense anti-missiles quel que soit l'issue des deux essais en vol prévus cet été. Ce bouclier anti-missiles répond à une menace grandissante à laquelle doivent faire face les Etats-Unis en particulier et le monde occidental en général. Bien qu'il ne soit d'aucune utilité face à une attaque massive de missiles, il a été conçu pour faire face aux tirs de quelques missiles simultanément.

Plusieurs types de menaces ont été identifiées. La Corée du Nord et l'Iran disposent de missiles balistiques longue portée et sont insensibles aux représailles diplomatiques. Quant aux pays hostiles aux Etats-Unis possédant des stocks de missiles balistiques de courte portés, il faut savoir que le gap technologique requis pour augmenter leur rayon d'action n'est pas si important. Enfin, des documents saisis en Afghanistan ont montré qu' Al Quaida envisageait de frapper le territoire américain avec des missiles. Dans l'immédiat ce type de menace est peu probable, mais elle se profile. Tout comme l'utilisation de bombes sales.

Le Pentagone doit installer et rendre opérationnel un premier radar en Alaska et installer les cinq premiers missiles intercepteurs sur la base aérienne de Vandenberg (Californie). Trois ou quatre nouvelles unités complèteront le système d'ici décembre 2004 et 10 de plus sont prévues courant 2005. Le Pentagone envisage sérieusement l'installation sur le continent européen d'une composante de son bouclier de façon à protéger ses alliés européens contre un missile lancé depuis l'Iran.

Sous cette configuration, le bouclier américain n'est pour le moment capable d'intercepter que des missiles tirés depuis la Corée du Nord et du Pacifique. Pour faire face à la menace que représente le régime iranien, les Etats-Unis devront attendre à ce qu'un radar soit installé sur le sol de la Grande-Bretagne.

Le bouclier américain repose sur un ensemble de radars et de silos à missiles capables de détecter toutes ogives ennemies dans l'espace extra atmosphérique. Les missiles sont lancés dès la détection confirmée d'ogives de façon à les intercepter et les détruire avant qu'elles entrent dans l'atmosphère.

Deux essais cet été

En juin et août, le Pentagone doit procéder à deux essais importants de son système anti-missile. Bien qu'un échec ne remettrait pas en cause la conception même du programme, ni sa mise en œuvre au mois de septembre, il est préférable que ces essais soient un succès. Ils seront les plus réalistes jamais tentés par les Américains. Bien que les précédentes tentatives se soient traduites par des succès, il faut savoir que le profil de ces tests était peu réaliste. La signature radar du missile attaquant était connue et il mettait en œuvre un minimum de contre mesures. Toutefois, réussir à détecter sur un radar un missile puis lancer un missile à sa rencontre pour le détruire est un exploit.

Toutefois, les responsables du programme sont conscients que seule une véritable attaque contre le territoire américain permettra de se rendre compte de l'efficacité du bouclier anti-missiles.
30.04.04 Le déploiement du radar de Mars Express retardé
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L'agence spatiale européenne (ESA) vient de retarder le déploiement de l'antenne de 40 mètres du radar Marsis qui équipe la sonde Mars Express, pour une raison qui fait frémir.

© Philippe Labrot (nirgal.net)
29.04.04 La nébuleuse du Papillon (NGC 6302)
 
Le Télescope spatial Hubble a récemment observé la nébuleuse du Papillon. Il s'agit d'une nébuleuse planétaire très rare située dans la constellation du Scorpion à environ 4000 années-lumière. Elle se serait formée il y a près de 10.000 ans.

Cette image d'Hubble révèle des détails sans précédents des régions gazeuses de la nébuleuse et du tore de poussière (l'anneau foncé en haut à droite) qui entoure sa région centrale. Selon les scientifiques, il concentre la majeure partie de la masse poussiéreuse de la nébuleuse. Au coeur de l'objet se trouve dans un volume minuscule et très chaud (250.000 °C) l'étoile mourante submergée d'une tempête de grêlons et cachée par une épaisse couche de poussière

L'image montre également que la matière est éjectée dans deux directions différentes, ce qui n'est pas courant pour une nébuleuse planétaire.

Mais, ce qui surprend le plus les astronomes, c'est sa composition chimique. Des observations infrarouges menées à partir de l'observatoire spatial ISO de l'ESA, aujourd'hui hors service, ont révélé que le tore de poussière contenait des hydrocarbures et de grandes quantités de carbonates qui indiquent la présence de fer mais aussi de glace !

La présence de carbonate est intéressante mais difficilement explicable. Jusqu'à présent, on pensait que les carbonates se formaient avec de l'eau liquide. Or, sa détection dans la nébuleuse du Papillon, où l'eau sous sa forme liquide ne peut pas exister prouve que d'autres processus de formation ne sont pas exclus. Cette découverte signifie que tous les carbonates du Système Solaire ne se sont pas formées avec de l'eau liquide comme les scientifiques le pensaient jusqu'alors. Leur présence dans des objets primitifs du Système Solaire ne signifie donc pas que les planètes comprenant de l'eau liquide se soient formées rapidement.

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La nébuleuse du Papillon
Crédits
ESA / NASA & Albert Zijlstra
28.04.04 La NASA travaille à sauver Hubble
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Devant le tollé provoqué par sa décision d'abandonner les missions de maintenance en direction du Télescope spatial Hubble, la NASA étudie plusieurs concepts de missions automatiques de maintenance ou de désorbitation. Elle travaille sur la faisabilité d'une telle mission et passe en revue l'ensemble des systèmes et de la charge utile du télescope.

Une décision doit être prise rapidement et attendue ces prochaines semaines. Le télescope, en orbite depuis 1990, tend à se dégrader. Ses batteries se vident et ses gyroscopes montrent d'inquiétants signes de faiblesse. Bien que la NASA pense que d'ici 2007 son télescope devrait bien se comporter, elle rappelle que si son système de positionnement (gyroscopes) doit lâcher, il est bien évident qu'il serait impossible d'envoyer la moindre sonde , le télescope devenant hors de contrôle.

Note

La décision d'abandonner les missions de services du Télescope spatial Hubble s'explique pour des raisons de sécurité. A la suite de la perte de Columbia et de son équipage en février 2003, la reprise des vols de navettes a été subordonnée à d'importantes modifications techniques et autres procédures. Parmi les procédures qui vont entrer en vigueur dès la reprise des vols de navettes, il y a celle qui stipule que chaque navette en orbite et ce quelle que soit sa mission, doit être capable de rejoindre la Station spatiale internationale si l'équipage devait faire face à un problème technique ou une avarie susceptibles de compromettre sa sécurité ou l'intégrité structurelle du Shuttle.

Or, une mission de maintenance du Télescope spatial ne permet pas à la navette de rejoindre la Station en cas d'urgence, leurs orbites étant trop dissemblables.
24.04.04 Le radiotélescope d'Arecibo équipé d'un nouvel instrument
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Le radiotélescope américain de 305 m d'Arecibo, situé à Porto Rico dans une dépression naturelle, vient d'être équipé d'un nouvel instrument qui renforce considérablement son pouvoir de sensibilité et doit augmenter ses capacités d'observations du ciel. Ce nouvel instrument appelé ALFA (Arecibo L-Band Feed Array) est installé sur la plate-forme mobile suspendue à 150 m au-dessus de la surface collectrice du radiotélescope. Il s'agit d'une caméra capable dé générer des images radio du ciel dont le champ atteint 7 pixels.

Faible performance pensez vous ! Mais il n'en est rien, et c'est une vraie performance. En effet, il faut savoir qu'en règle générale les radiotélescopes génèrent des images du ciel larges de seulement 1 pixel. Les astronomes sont donc contraints pour l'observation d'un objet galactique ou une région du ciel d'accumuler soigneusement plusieurs images avant de concevoir une image mosaïque exploitable.

Ce nouvel instrument est particulièrement adapté pour l'étude des pulsars, sources de rayonnement électromagnétique se caractérisant par des émissions très brèves à intervalles extrêmement réguliers. L'observation de ces étoiles permet d'étudier le milieu interstellaire. Plus d'un millier de ces objets ont été découverts dans la Voie Lactée. Avec ALFA, les scientifiques s'attendent à augmenter ce nombre rapidement. L'instrument doit également améliorer les chances de découvrir des systèmes binaires exotiques très rares comme ceux formés d'un pulsar et d'un trou noir. Enfin, ALFA sera également utilisé pour cartographier la présence d'hydrogène neutre de la Voie Lactée et de bien d'autres galaxies (l'hydrogène est l'élément le plus abondant dans l'Univers).
23.04.04 Panne d'un second gyroscope sur la Station spatiale internationale
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La NASA annonce la panne du deuxième des quatre gyroscopes qui assurent la stabilité et la position orbitale de la Station spatiale internationale. La panne survenue quelques heures après l'arrivée d'André Kuipers et d'Expedition 10 ne présente pas de danger pour les 5 astronautes actuellement à bord de la Station.

Les gyroscopes de l'ISS se trouvent sur la poutre métallique installée sur le module américain Unity, de conception et de fabrication américaine (petite précision russe). Toutefois, l'élément en cause n'est pas le gyroscope lui-même, mais un disjoncteur électrique situé à proximité, sur la poutre S-0. Les spécifications de la NASA exigeant le fonctionnement d'au moins deux gyroscopes pour assurer la stabilité de la Station, la situation pourrait devenir critique en cas de nouvelle panne, ce qui obligerait d'effectuer les corrections d'attitude au moyen des propulseurs situés sur le module de service russe Zarya. Mais cette fonction ne pourrait être assurée qu'au maximum durant six mois, considérant la dépense de carburant qu'elle impliquerait.

La réparation exigera une sortie dans l'espace de l'un des occupants de la Station durant les semaines à venir, a annoncé la NASA.
21.04.04 Safir, la prochaine génération de télescope spatial infrarouge
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La NASA décide de soutenir financièrement une équipe de scientifiques de l'Observatoire McDonald (Université du Texas) qui travaille sur SAFIR, un concept de télescope spatial de nouvelle génération fonctionnant dans l'infrarouge lointain. Ses objectifs scientifiques vont de l'observation de la formation des systèmes planétaires présents dans la Voie Lactée à l'étude de la première génération des galaxies.

Bien que son lancement ne soit pas envisagé avant 2015, le team constitués autour de Safir travaille à définir les besoins technologiques nécessaires au développement de la plateforme et de la charge utile du télescope. Le team Safir sera aidé dans son travail par l'expertise et l'expérience des principaux constructeurs de satellites américains que sont Ball Aerospace, Boeing, Lockheed Martin et Northrop Grumman, intéressés par le projet qui se chiffre à plus de 1 milliard de dollars.

Selon les premières spécifications, le télescope disposera d'un miroir de 10 m et sera refroidi à une température proche du zéro absolu. Il devrait poursuivre les études entreprises par Spitzer (opérationnel) et Herschel (2007) avec une sensibilité 100 fois supérieure et une résolution bien meilleure. Herschel est le télescope spatial de 3,5 m fonctionnant dans l'infrarouge lointain et le submillimétrique de l'Agence spatiale européenne qui succèdera à ISO (1995- 1998).

Il observera le ciel dans des longueurs d'ondes de l'infrarouge qu'aucun autre télescope du même type, en activité ou en cours de développement, n'explore ou explorera. Ainsi, ses observations compléteront celles attendues du Télescope spatial James Webb, le successeur d'Hubble (2011) et d'ALMA (Atacama Large Millimeter Array). Il s'agit d'un ensemble de 64 radiotélescopes de 12 mètres de diamètre chacun formant un réseau développé par l'ESO et la Fondation américaine pour la science (NSF). Il sera partiellement mis en service dès 2007 et débutera un programme scientifique restreint en attendant 2011, date à laquelle le réseau de télescopes sera pleinement opérationnel.
21.04.04 Alcatel Space, maître d'œuvre de SCORE
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Alcatel Space a été choisi par l'Entreprise commune Galileo comme maître d'œuvre du projet européen SCORE (Service of Coordinated Operational Emergency & Rescue using EGNOS). Il s'agit d'un projet qui vise à mettre en place des solutions de localisation d'appels d'urgence et de guidage des forces d'intervention lors de catastrophes naturelles ou accidentelles. SCORE s'appuiera sur les informations de localisation déjà développées par les programmes EGNOS et Galileo et prévu pour 24 mois.

Ce projet est rendu possible par deux facteurs principaux. D'une part par l'utilisation d'EGNOS (European Geostationnary Navigation Overlay Service) un système de navigation par satellites très précis qui ouvre la voie à Galileo, le futur système de positionnement par satellite de l'UE. EGNOS fournira rapidement des données de positionnement précises par l'intermédiaire de réseaux GSM et GPRS. Et d'autre part, il mettra en œuvre un algorithme novateur incorporé dans la puce des téléphones portables et des PDAs.
21.04.04 Lancement réussi de Gravity Probe-B
 


La sonde Gravity Probe-B a été mise à poste, àprès de 640 km d'altitude après un décollage parfait de la fusée Delta II depuis Vandenberg.
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Gravity Probe B (GP-B)

Gravity Probe B est une sonde développée par la NASA et l'Université de Stanford pour vérifier deux des prévisions de la théorie de la relativité générale d'Albert Einstein. Elle sera mise à poste sur une orbite polaire, à 650 km d'altitude et vérifiera avec une très grande précision les changements infimes de la direction de rotation des quatre gyroscopes embarqués à son bord.

A travers cette expérience, les scientifiques mesureront comment l'espace-temps est déformé par la masse de la Terre et comment la rotation de la planète entraîne cet espace-temps autour d'elle. Ces effets si infimes pour la Terre ont toutefois des implications à grande échelle sur la nature et la structure même de l'Univers.

Les résultats de Gravity Probe B sont importants tant la théorie de la relativité générale d'A. Einstein cherche encore des preuves, bien que plusieurs de ses prédictions aient déjà été vérifiées avec une incroyable précision et certains de ses effets les plus spectaculaires reconnus de façon indéniable. Il ne faut pas l'oublier, mais cette théorie n'est pas définitivement établie. Elle reste en compétition avec plus de quarante autres théories concurrentes. De l'avis de tous, la théorie d'Einstein est la plus esthétique car sa formulation est la plus simple. Les théories concurrentes sont, pour la plupart, des variantes plus complexes qui ajoutent aux équations un ou plusieurs paramètres supplémentaires.

La sonde GP-B installée dans la coiffe de son lanceur
20.04.04 SES GLOBAL écarte Arianespace et confie le lancement de trois satcom à ILS
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La Société européenne de satellites (SES GLOBAL), basée au Luxembourg a confié le lancement de trois satellites de télécommunications à la firme russo-américaine International Launch Services. Les deux parties n'ont pas souhaité s'exprimer sur les conditions financières du contrat, qui restent confidentielles.

AMC-16, de SES Americom, sera lancé par une fusée russe Proton début 2005, AMC-14 par un lanceur lourd Atlas-5 au cours du premier trimestre 2006 et Astra-1L, de SES Astra, sera mis à poste par une Proton-M fin 2006.
17.04.04 Nouveau lancement réussi pour ILS
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Une fusée Atlas II, opérée par International Launch Services (ILS), a correctement placé sur une orbite de transfert géostationnaire Superbird-6, un satellite de télécommunication construit par Boeing pour le compte de Space Communications Corp. (Japon).

La fusée a décollé de Cape Canaveral vendredi 16 avril à 00h45 TU.

Il s'agissait de la quatrième mission de ILS en 2004.
16.04.04 Première exoplanète détectée par microlentille gravitationnelle
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Une microlentille gravitationnelle a permis à des astronomes de détecter pour la première fois une exoplanète évoluant autour d'une naine rouge. L'étoile se situe à quelque 17.000 années-lumière de la Terre, dans la constellation du Sagittaire. La planète est une fois et demi plus grosse que Jupiter et évolue à environ 3 UA de son étoile. Selon les scientifiques, cette technique serait capable de révéler des planètes de la taille de Neptune, voire de la Terre autour d'étoiles distantes.

Note

Une étoile ou une planète peuvent agir comme une lentille cosmique, amplifiant une autre corps distant aligné directement derrière elle. Le champ gravitationnel de l'objet le plus proche infléchit les rayons lumineux et les focalise, exactement comme une lentille courbe et concentre la lumière dans un télescope vers le foyer. Dans le cas qui nous intéresse, le système planétaire découvert dévie la lumière d'une étoile bien plus lointaine, à près de 24.000 années-lumière, tout près du centre de la Voie Lactée.
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Jean-Pierre Lebreton est le Responsable scientifique et technique de la mission Cassini-Huygens pour l'ESAInterview de Jean-Pierre Lebreton
Sébastien Charnoz est membre de l'équipe Astrophysique Interactions Multi-échelles (AIM) en charge du Système de caméras ISS embarqué sur l'orbiteur Cassini.Interview de Sébastion Charnoz
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